
L’amélioration des conditions de vie des ménages figure parmi les cinq priorités de la Banque Africaine de Développement (BAD), mises en avant aux Assemblées annuelles à Lusaka Zambie en mai dernier.
Madagascar figure encore parmi les pays à faible développement humain. Selon le dernier rapport du PNUD (Programme des Nations unies pour le Développement), l’indice de développement humain (IDH) pour la Grande Ile est de 0,498, ce qui nous place dans le classement au 169e rang sur 175 pays. Dans la région Afrique Subsaharienne, cet indice est de 0,502 contre une moyenne mondiale de 0,702. Notons que cet indicateur décrit le niveau de vie de la population dans un pays. D’après le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Roland Ravatomanga, présent aux Assemblées annuelles de la BAD à Lusaka, Zambie, l’accès à l’eau contribue fortement à l’amélioration de cet indice. A noter que Madagascar a déjà obtenu un financement de la Facilité Africaine de l’Eau (FAE) administré par la BAD, afin de couvrir le coût du Projet d’élaboration de Schémas Directeurs d’ Assainissement de huit villes secondaires de Madagascar (SDAUM).
Partenariats. En effet, parmi les principaux objectifs des participants, présents aux Assemblées annuelles, figure l’amélioration du niveau de vie des populations. Pour Madagascar, des difficultés persistent encore dans le secteur de l’énergie et l’accès à l’électricité. De même pour l’eau. « Nous devons trouver des solutions pour améliorer l’accès à l’eau potable; et également pour l’eau nécessaire aux activités d’exploitations productives, et pour l’assainissement et hygiène. C’est la raison de ma présence à ces assemblées annuelles de la BAD. Plusieurs rencontres ont eu lieu avec différents acteurs, y compris le président de la BAD et la Direction région en charge de Madagascar. Il a été annoncé que la BAD est prête à renforcer la coopération avec Madagascar. De notre côté, nous avons exprimé notre détermination pour avancer dans cette amélioration de la vie de la population. Il y a déjà le PND (Plan national de développement) indiquant les investissements nécessaires. La BAD de son côté qui figure parmi les partenaires majeures de Madagascar ont des contributions à apporter. Ce qu’il faut de la part de la partie malgache, c’est de montrer une bonne gouvernance. Des efforts ont déjà été faits dans ce cadre. Ensuite, nous avons montré aux bailleurs de fonds que des démarches ont été entamées. En marge de ces assemblées, nous avons pu rencontrer d’autres partenaires comme les Japonais, Français, Coréens, Algériens avec qui nous pouvons faire coopération sud-sud qui présente de grandes opportunités. Cette mission est très fructueuse », a déclaré le ministre au dernier jour des Assemblées de la BAD. Bref, des accords de coopération sont en vue.
Antsa R.
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