Un atelier pour l’amélioration intensive de la promotion des ressources minières a été organisé à Miandrivazo.
Les objectifs socioéconomiques de la politique minière devraient conduire les autorités locales à garantir l’opérationnalisation de la législation. Cela, afin de minimiser les infractions et inciter les opérateurs à procéder à la formalisation de leurs activités, d’après le Ministère de tutelle. Cette recommandation devrait permettre l’application des lois et règlements relatifs aux activités d’extraction minière et aurifère artisanale à petite échelle. Force est de constater cependant, que le manque d’information, le non-respect des textes régissant le secteur minier et l’environnement figurent parmi les facteurs qui freinent les bénéfices et les retombées socioéconomiques du secteur minier. A cela s’ajoutent les exploitations illicites et informelles effectuées par une frange de la population. Ce constat est observé entre autres, dans la Région du Menabe incluant principalement les zones de Malaimbandy et Miandrivazo où les ressources minières et aurifères représentent une potentialité non négligeable pour le développement socioéconomique de cette partie ouest de la Grande Ile et des opportunités dans l’amélioration des recettes fiscales pour ces collectivités.
Atelier. Pour pallier ce contexte et réduire les impacts négatifs des exploitations minières et aurifères, non conformes aux textes réglementaires et orienter progressivement les intervenants à se conformer au cadre légale, un atelier sur le secteur minier et aurifère intitulé « amélioration intensive de la promotion des ressources minières » a été organisé à Miandrivazo le 9 juin dernier, conjointement par la Région du Menabe et la direction régionale du Menabe du Ministère auprès de la Présidence chargé des Mines et du Pétrole avec l’ appui du Gouvernement Suisse à travers du Programme Matoy pour le développement économique des territoires. Cette rencontre, regroupant une centaine de participants, a été axée sur trois composantes. D’abord, la vulgarisation, l’information, l’éducation et la communication des textes miniers et aurifères ; ensuite, la sensibilisation des autorités locales et des acteurs des exploitations minières et aurifères sur leurs rôles et attributions et enfin, le renforcement de capacité des collectivités territoriales décentralisées, des services techniques déconcentrés, des forces de l’ordre et divers acteurs concernés, constitué le troisième volet.
CHAN-MOUIE Jean Anastase
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