En cette période des grandes vacances, les activités socioculturelles, artistiques et sportives se déroulent presque dans toutes les grandes villes du pays.
Comme en témoignent les médias qui en font les échos de ces challenges où aucune grande ville ne veut être en reste, pour affirmer chacune son identité à travers ses activités socioculturelles, artistiques et sportives, la finalité est de promouvoir au bien-être de la population.
Contribution. Pour ce faire, la contribution des entreprises citoyennes est vivement souhaitée dans la participation à ces événements d’envergure régionale, nationale, voire même internationale. Etant donné qu’avec ses moyens limités, l’Etat ne peut tout entreprendre.
Ces entreprises citoyennes, quant à elles, consentent ou non à verser une contribution, voire symbolique pour la majorité d’entre elles et c’est selon le cas. Une situation qui s’explique entre autres, par la conjoncture économique très difficile que traversent ces entreprises citoyennes sans le soutien de l’Etat, en particulier et le pays en général. Des difficultés d’autant plus aggravées par ces réajustements fiscaux qu’impose l’Etat à ces entreprises citoyennes sans une réelle base légale, nous explique un opérateur qui a requis l’anonymat. Souvent l’Etat nous demande de payer plus que ce que l’on doit payer à travers ces réajustements fiscaux. Cet opérateur s’insurge comme ses paires qui voudraient s’investir davantage sur les activités socioculturelles, artistiques et sportives à travers toute l’Ile et qui font figure d’enfant pauvre, si l’on se réfère aux budgets octroyés par l’Etat aux départements ministériels concernés qui sont dérisoires face à leurs tâches. Ces entreprises qui avouent ne pas pouvoir faire plus face à cette barrière de réajustement fiscal. L’Etat ne cesse de prôner le partenariat public-privé dans tous ses démarches, sans toutefois instaurer un environnement favorable surtout à ces investisseurs nationaux qui veulent investir et réinvestir dans le « sosialim-bahoaka » dans son propre pays. Contrairement à ces investisseurs internationaux qui jouissent des privilèges les plus absolues sans pour autant se préoccuper à réinvestir dans leur pays d’adoption. Pire encore, l’Etat s’acharne sur ces entreprises citoyennes nationales à travers les réajustements fiscaux, sans que le secteur informel ne soit inquiété.
Sourde oreille. La main maintes fois tendue de la part du secteur privé à l’Etat afin de travailler ensemble pour le redressement socio-économique du pays n’a jamais eu les effets escomptés. L’Etat se cantonne à faire la sourde oreille aux diverses propositions et suggestions émanant du secteur privé. Ce dernier, las d’être considéré à chaque fois comme tout simplement des vaches à lait pour des activités socioculturelles, artistiques et sportives et bien d’autres jusqu’à même appuyer l’Etat dans ses prérogatives régalienne. Quid de la reconnaissance du secteur privé ?
CHAN-MOUIE Jean Anastase
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