La politique minière doit être définie avant une éventuelle révision du code minier. C’est en tout cas, l’avis de l’économiste Hugues Rajaonson, dont la démission parmi les membres du Conceptuel de la réforme du code minier a marqué l’opinion publique ces derniers jours. Dans un communiqué qu’il vient de publier, Hugues Rajaonson explique les raisons de ce retrait. « Les travaux effectués jusqu’à ce jour n’ont pas été valorisés », explique-t-il en précisant que le ministère des Mines et du Pétrole dispose déjà d’une proposition avec l’appui des bailleurs de fonds. « À la lecture de leur texte, je soupçonne un certain nombre de copier-coller de travaux et/ou de réflexions prises par ci et par là. Je sens que le texte n’a pas d’âme malagasy. En tout cas, Hugues Rajaonson est convaincu du fait que « ce sera simplement après cette révision de la politique minière que nous pourrions savoir si nous devrons toucher ou non aux dispositifs contenus dans l’ancien Code Minier et la Loi sur les Grands Investissements Miniers (LGIM).
Pour lui, le document dont dispose le pays aujourd’hui est un simple « assemblage hétéroclite d’idées, d’aspirations et de calculs parfois animés par de simples considérations populistes ». « Je ne me crois pas INDISPENSABLE, mais je ne veux pas pour autant être complice d’une démarche qui ne fera qu’amplifier la spirale descendante vers la pauvreté du peuple malagasy ». selon toujours Hugues Rajaonson.
R.Edmond
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