
Une présentation et formation sur le nouveau Système intégré informatisé de la gestion des Finances publiques ou SIIGFP s’est tenue hier à Anosy.
La grande salle au Plan Anosy était pleine à craquer dans la matinée d’hier. Des responsables des Centres informatiques régionaux (CIR), issus des quatre coins du pays, ont assisté à la séance de présentation du SIIGFP amélioré. Intitulée « Notes sur les mises à jour de l’application des dépenses », cette formation est une démarche nécessaire pour l’uniformisation des connaissances sur l’utilisation de cet outil, qui a été mis à jour récemment. D’après les organisateurs, elle avait également pour objet de rappeler les points essentiels de l’exécution des dépenses. En effet, ce nouvel outil a principalement été créé pour rectifier les anomalies constatées dans l’ancien système.
Mis à jour. Cette formation a été dispensée par la Direction de la Synthèse budgétaire. « Ce nouveau système est une continuité de la réforme engagée par le ministère des Finances et du Budget pour décentraliser les interventions dans l’exécution budgétaire, pour une meilleure responsabilisation des gestionnaires et des administrateurs des SIIGFP, mais aussi pour accélérer et faciliter les opérations d’exécution des dépenses », a affirmé Herimalala Rajaomandroso, chef du service d’Administration des données et de la statistique budgétaire, au sein de la Direction. En outre, il a annoncé qu’un guide d’utilisation du nouveau SIIGFP mis à jour sera bientôt disponible, mais en attendant, la DSB procèdera à des formations ponctuelles auprès des ministères qui en font la demande.
Améliorations. Concernant le SIIGFP proprement dit, les étapes des opérations sont restées inchangées, les nouveautés sont surtout intervenues au niveau de la manipulation de l’application. Ainsi, les principales modifications se trouvent, entre autres, dans une meilleure visibilité des différentes étapes des opérations d’engagements, de sa création jusqu’à la liquidation de l’opération. Des procédures qui se font par étapes pour une meilleure coordination des actions. Une meilleure visibilité sur la liste des personnes assujetties avant toute création de plan d’engagement permettant désormais d’accélérer le traitement. Par ailleurs, la rencontre d’hier était une occasion pour les responsables CIR de faire part des difficultés qu’ils rencontrent sur le terrain, que ce soit en termes de ressources, de connaissances ou de gestion de matériel. Ce qui a permis aux différents responsables au sein du ministère des Finances et du Budget d’apporter des éclaircissements.
Recueillis par Antsa R.