Les bouchers de la capitale constatent une baisse du pouvoir d’achat des ménages. « Depuis le mois de décembre 2016, le prix de nos produits n’a pas augmenté. Ceci n’est pas très bon pour nos recettes, mais nous sommes contraints par les coûts. En effet, rares sont les personnes qui achètent plus de 1kg de viande. La plupart ne prennent que ½, voire ¼ de kg. Si le kilo de la viande de porc était à 10 000Ar au mois de novembre, actuellement il est à 11 000Ar depuis la période des fêtes, soit une hausse 1 000Ar. Cette légère hausse a eu des impacts sur le niveau de consommation. Le pire est que même durant les fêtes, le niveau de consommation reste le même que celui des jours ordinaires, alors que d’habitude, les ventes devraient exploser.», nous a confié M Gilbert, boucher à la place du marché de Mahamasina. Certes, la situation financière de chacun se reflète à travers son niveau de consommation. Apparemment l’évolution semble être négative.
Koloina H (Stagiaire)