L’Etat persiste et maintient la pression pour l’application de l’Advance Cargo Declaration (ACD). Lors d’une réunion entrant dans le cadre du dialogue public – privé qui s’est tenue mercredi dernier, les représentants de l’Etat ont insisté sur la nécessité absolue de faire appliquer l’ACD, au nom de ce qu’ils qualifient d’intérêt national. Les arguments de l’Etat n’ont pas changé. Sauf que cette fois-ci, l’administration a proposé la mise en place d’un comité de suivi du contrat passé avec la très contestée entreprise adjudicataire du marché qu’est l’ATPS de Jean Codo.
Le secteur privé, pour sa part a refusé la proposition étatique. En effet, pour les opérateurs économiques, la démarche à suivre doit être conforme aux termes de l’accord passé en 2016. Cet accord, rappelons-le, prévoit la mise en place d’un système de sécurisation des ports de Madagascar avec une équipe qui comportera des représentants de l’administration et du secteur privé et dont la mise en œuvre au niveau national sera confiée à l’APMF. Il reste à savoir si à l’issue de ce désaccord, l’Etat va finalement décider d’abandonner sa pression.
R.Edmond