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Channel: Economie – Midi Madagasikara
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Commerce de services : Une délégation de l’OMC à Madagascar

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Un atelier sur le commerce de services se tient du 22 au 24 août, à la CCIA Analakely.

Avec les difficultés qui persistent dans le processus d’industrialisation, le secteur des services peut améliorer considérablement l’économie de Madagascar. Dans cette optique, un atelier se tient du 22 au 24 août à la CCIA à Analakely.

Le commerce de services occupe plus de la moitié du Produit intérieur brut (PIB) de Madagascar, et représente près de 40% des exportations du pays. Ce secteur est déterminant pour le développement de l’économie malgache. « Sans les services, il est impossible de produire des produits manufacturés, de transporter des marchandises, de trouver des financements, ou de communiquer au niveau national et international », soutient le Ministère du Commerce et de la Consommation (MCC). En effet, les économies développées parlent même de « servicification » pour illustrer le fait que le secteur des services occupe plus de 70% de leur PIB. Pour Madagascar, ce secteur est en plein essor et sa promotion se poursuit. Cette semaine, un atelier d’assistance technique nationale sur le commerce de services se tient, pour trois jours, à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo (CCIA). Organisé par le MCC et l’PMC (Organisation Mondiale du Commerce), cet atelier a pour objectif de renforcer les capacités de Madagascar dans le domaine du commerce de services. Pour les participants, c’est également l’occasion de réfléchir sur la manière d’améliorer la coopération entre les autorités en charge des différents secteurs des services, afin de mener du mieux possible le développement des services dans l’économie, et de mener à bien les négociations commerciales des services.

Savoir-faire. Lors de l’ouverture officielle de l’atelier, le secrétaire général du MCC, Jean Jacques Rasamoel a soutenu l’importance du commerce de services pour les pays en  développement. « La libéralisation du commerce mondial des services a engendré des conséquences positives dont l’accroissement de l’investissement direct étranger, la génération de nouveaux emplois occasionnés par une nouvelle division internationale du travail, et les transferts de connaissance et de technologie », a-t-il indiqué. A noter que des pays émergents ont su améliorer  leur savoir-faire et ont réussi à tirer profit de cette situation pour développer leurs économies. Pour le ministère de tutelle, Madagascar devrait suivre cette voie face à ces opportunités qui se présentent actuellement. D’autant plus, le pays est signataire et en partie des accords qui mettent en place le cadre pour le commerce international des services, tant au niveau de l’OMC que des Communautés Économiques Régionales. Par ailleurs, la GrandeIle dispose de possibilités de diversifications des activités productives qui appellent à des éventails  de services pouvant être fournis localement, ou importés de l’extérieur. Ceci pour dire que Madagascar, en  suivant le courant de la libéralisation auquel le monde s’est engagé, a plus que besoin de ressources humaines capables de contribuer efficacement à la gestion des échanges du pays.

Sujets. Pour les organisateurs de l’atelier, les techniciens malgaches doivent être armés des connaissances et des informations sur l’environnement des services, pour être à la hauteur des exigences internationales.  Au programme de l’atelier figurent, entre autres, la présentation de l’Accord général sur le commerce des services (AGCS) , les services, le commerce des services et « servicification » ; la structure et la portée de l’AGCS ; ainsi que les listes nationales d’engagements spécifiques et exemptions NPF (Nation la Plus Favorisée). Il y aura également la Liste d’engagements spécifiques de Madagascar, les objectifs de négociations de Madagascar et le mécanisme de dérogation en faveur des pays les moins avancés.

Antsa R.


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