
Le troisième Congrès ATRN (African Tax Research Network), qui s’est tenu au Paon d’Or Ivato, s’est terminé hier. Cette rencontre de trois jours, organisée par l’association panafricaine ATAF (Forum sur l’Administration Fiscale Africaine) avait pour principal objectif, le partage des résultats des recherches sur la fiscalité. Près de 150 experts, professionnels et chercheurs universitaires issus de 80 pays ont participé à l’événement qui avait pour thème « Un système fiscal moderne et efficace pour améliorer la mobilisation des ressources domestiques en Afrique : Le rôle des technologies de l’information et l’échange d’informations fiscales ». Lors de la cérémonie de clôture, le Directeur général des Impôts, Iouri Garisse Razafindrakoto, a noté que Madagascar a déjà de nombreuses avancées au niveau du système fiscal, même en ce qui concerne le volet des nouvelles technologies, mais que des solutions doivent être trouvées pour améliorer la pratique.
Progrès techniques. En effet, les expériences des autres pays, ainsi que les résultats de recherches menées dans les quatre coins du monde, pour l’amélioration de la collecte des impôts et taxes comportent des solutions qui pourraient être adaptées à Madagascar. D’après les organisateurs du Congrès, ces solutions seront dans le rapport sur la résolution de l’événement. De son côté, la présidente de l’ATNR, également directeur de Recherches auprès de l’ATAF, Dr Nara Monkam, a évoqué que même en Afrique, les évolutions des divers pays en matière de collectes d’impôts et taxes sont différentes, si l’on prend le taux de pression fiscale comme indicateur. Certains ont déjà plus d’avancées, a-t-elle indiqué, en citant comme exemple l’Afrique du Sud, le Rwanda, le Botswana, etc. Pour Madagascar, ce taux de pression fiscale est encore en dessous de la moyenne africaine, mais une évolution positive se poursuit, depuis déjà quelques années.
Antsa R.