Un forum sur la conférence ministérielle de la Déclaration de Gaborone pour la durabilité en Afrique (GDSA) se tiendra à Maun, au Botswana, du 11 au 13 octobre 2017. Il sera présidé par le Président de la République de ce pays d’accueil, le Lieutenant-Général Dr. Seretse Khama Ian Khama. L’objectif de la GDSA à mettre fin à l’érosion du capital naturel de l’Afrique et à faire prospérer le bien-être de ses peuples en contribuant à réaliser un nouveau paradigme de développement. Il s’agit notamment de réaliser une croissance en connectant avec la nature plutôt que l’érosion. Cette nature est ainsi valorisée, protégée et gérée au bénéfice de la population actuelle et pour les générations futures.
Opportunités. Notons que la Déclaration de Gaborone est une plate-forme d’Etats qui agit pour le développement durable en Afrique en considérant le capital naturel comme centre de planification économique et de développement dans les Etats membres. Ces pays membres incluent le Botswana, le Gabon, le Ghana, le Kenya, le Libéria, Madagascar, le Mozambique, la Namibie, le Rwanda, l’Afrique du Sud, La Tanzanie et l’Ouganda. Le forum qui marque également les cinq ans du GDSA verra les ministres de ces pays examiner les progrès réalisés depuis sa création en 2012. Il permettra de reconnaître les opportunités, les risques et les avantages qui accompagnent les investissements et les engagements accrus en faveur d’une gestion durable de la richesse naturelle de l’Afrique.
Problèmes confrontés. Il faut savoir que nombreux sont les problèmes confrontés par le capital naturel de l’Afrique. On peut citer, entre autres, la déforestation entraînant un coût à plus de 17 milliards USD par an. C’est dû à l’exploitation forestière illégale, à l’expansion agricole et à la gouvernance forestière inefficace, a-t-on appris. La surpêche notamment la pêche illégale, non déclarée et non réglementée enregistre une perte d’une valeur d’environ 1,3 milliard de dollars par an. La dégradation des pâturages, le braconnage et le trafic ainsi que le changement climatique ne sont pas en reste. Tout cela entraîne une pauvreté généralisée.
Recueillis par Navalona R.