La Cellule de Coordination des Réformes Foncières (CCRF) a réuni dernièrement tous les acteurs concernés au secteur foncier dans le cadre d’un atelier qui a été organisé au Cénacle des sœurs à Amparibe. « L’objectif consiste à discuter sur la stratégie de mise en œuvre d’un inventaire foncier. Il s’agit notamment de l’identification d’une parcelle par parcelle occupée ou non dans une circonscription déterminée. Trois à quatre communes dans des districts différents seront choisies pour effectuer une expérimentation à compter de février ou mars 2018 », a annoncé Tiana Razafindrakotohary, responsable de conception de ce projet au sein de la CCRF, lors d’une conférence de presse.
Régularisation. A cet effet, une équipe de techniciens mènera une enquête sur le terrain pour recenser de façon participative et contradictoire les présumés ayant-droits. « Les résultats seront ensuite recoupés à la délimitation réelle des parcelles titrées, cadastrées et à aires à statuts spécifiques et avec les informations inscrites dans les livres fonciers et les matrices cadastrales », a-t-il poursuivi. En outre, les critères de sélection des communes faisant l’objet d’une expérimentation ont été évoqués lors de cet atelier de réflexion sur la stratégie de mise en œuvre d’un inventaire foncier. On peut citer, entre autres, leur accessibilité, leur potentialité agricole, leur forte occupation de terrains et la bonne volonté des autorités communales à s’impliquer dans le développement local. « L’objectif consiste à identifier la légitimité ou non des occupants des parcelles en vue de leur régularisation. Ce qui permettra également de déterminer les zones réservées aux investisseurs ou les zones touristiques dans une commune. En fait, on ne peut mettre en œuvre des projets de développement sans la réalisation d’un inventaire foncier », a conclu Tiana Razafindrakotohary.
Navalona R.