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Après la validation du rapport établi par la CNUCED au niveau national, ce sera présenté à la Commission de l’Investissement, des Entreprises et du Développement de cet organisme international à Genève en novembre prochain.
La mise en place d’un environnement propice au développement du secteur privé et l’adoption d’une stratégie de développement bien défini s’avèrent nécessaires pour attirer les investisseurs. De nombreux efforts ont été déjà réalisés à ce sujet pour ne parler que de l’instauration d’une plate-forme de dialogue Public-Privé avec son comité de pilotage et la création du Comité de Coordination des Réformes du climat des affaires. En outre, des résultats plus significatifs ont été enregistrés à travers l’EDBM car Madagascar est maintenant classé en 4e position dans le classement des pays d’Afrique subsaharienne et en 37e place sur 189 en général pour le cas de l’indicateur de création d’entreprises.
Foncier et sécurité. « Toutefois beaucoup restent à améliorer. C’est la raison de l’identification de tous les obstacles à l’attrait des Investissements Directs Etrangers (IDE) à Madagascar en collaboration avec la CNUCED ». Le ministre de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé, Narson Rafidimanana, l’a évoqué lors de l’ouverture de l’atelier national de validation du rapport établi par la CNUCED sur l’examen de la politique d’investissement de Madagascar hier à l’Hôtel du Louvre à Antaninarenina. Parmi ces obstacles, il a cité, entre autres, le manque de sécurité juridique et la faiblesse des institutions. « La loi sur les entreprises franches a été promulguée en 2007, mais son décret d’application n’est pas encore sorti jusqu’à maintenant. Il en est de même pour le Code des Investissements. La question foncière ainsi que la sécurité des biens et des personnes constituent un autre blocage lors d’un état des lieux effectué en collaboration avec la CNUCED. Entre temps, des recommandations ont été émises dans le rapport afin d’améliorer l’environnement des affaires à Madagascar, ainsi que notre politique d’investissement », a fait savoir le ministre de tutelle.
Optimiser les IDE. Par ailleurs, « il y a un besoin de restaurer la confiance entre les investisseurs nationaux et étrangers d’une part et l’Etat de l’autre en mettant en application effective les lois existantes et les stratégies de développement, entre autres », a soulevé Chantal Dupasquier, la Représentante de CNUCED. Elle a également suggéré que l’Etat doit réaliser ses initiatives qui n’ont pas été faites en raison de la crise comme le développement de l’Agriculture, du tourisme et des mines qui sont des secteurs porteurs. En effet, « l’objectif n’est pas seulement d’attirer les IDE mais il faut aussi les optimiser, afin qu’il y ait des retombées économiques positives sur le développement socio-économique du pays », a-t-elle rajouté. Notons que la CNUCED est prête à apporter une assistance technique pour améliorer le climat des investissements dans le pays. Et ce rapport établi sera présenté à la Commission de l’Investissement, des entreprises et du développement de la CNUCED en novembre prochain après sa validation au niveau national.
Navalona R.
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