Améliorer le taux d’accès à l’eau potable à 67% contre 24% en ce moment. Tel est l’objectif du ministère de l’Eau, de l’Energie et des Hydrocarbures dans deux ans. Pour ce faire, « la Jirama compte réaliser un investissement de 700 milliards Ar dans le but de rénover les équipements existants tout en entreprenant des travaux d’extension. Parmi lesquels, 200 milliards Ar seront affectés aux travaux de réhabilitation du réseau de distribution d’eau à Antananarivo, 200 milliards Ar serviront à financer les travaux de réhabilitation dans les autres communes déjà desservies et les 300 milliards Ar restants seront alloués au financement de nouveaux projets d’extension », a annoncé Olivier Jaomiary, le Directeur général de la Jirama, lors de la signature du contrat de concession de la Jirama pour le secteur eau hier à son siège à Ambohijatovo.
Sécurisation juridique. En effet, « compte tenu de l’importance de cet investissement, le contrat de concession établi entre l’Etat malgache et la Jirama a été renouvelé pour une période de dix ans. Ce qui permet de garantir la sécurisation juridique des investissements qui seront réalisés dans le domaine de l’eau potable aussi bien pour les partenaires de la Jirama que pour les employés qui craignent la privatisation», explique le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, Lantoniaina Rasoloelison. Notons que ce contrat de concession a été signé entre ce ministre de tutelle et le Directeur général de la Jirama. Cette initiative conforte la décision de l’Etat de ne pas privatiser la JIRAMA. Il faut savoir que celle-ci exploite les systèmes d’adduction d’eau potable comprenant les matériels de production, le transport et la distribution dans 123 communes. Par ailleurs, le ministre de tutelle a saisi l’occasion pour lancer un appel à d’autres opérateurs à intervenir dans les autres localités non encore desservies. « Des études sur les constructions environnantes de la station de production d’eau potable de Mandroseza sont maintenant lancées dans le but de déterminer leurs impacts sur la potabilité de l’eau », a-t-il conclu.
Navalona R.