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JIRAMA : Mise en place d’un dispositif anti-corruption

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Tous les responsables publics dont le directeur général de la JIRAMA ont une obligation légale de mettre en place un dispositif anti-corruption au sein de leur entité. C’est le cas de la JIRAMA. Sinon, ils seront exposés à une sanction pénale allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement, selon la loi. Le directeur général du BIANCO, Jean Louis Andriamifidy, l’a évoqué hier lors de l’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités de l’équipe dirigeante de la JIRAMA, organisé par le BIANCO avec la coopération allemande GIZ à l’hôtel Ibis à Ankorondrano. L’objectif consiste à conscientiser les cadres de cette société d’Etat à prendre leurs responsabilités dans la lutte contre la corruption.

Erreurs. « Ce sera une formation en cascade au profit de tous les agents de la JIRAMA. Ceux-ci devraient par la suite signer un engagement individuel sur leur comportement au travail. Ce qui permettra de faciliter la prise de décision dans la mise en œuvre des grands projets d’investissement », a expliqué Olivier Jaomiary, le directeur général de la JIRAMA. « L’appui du BIANCO s’avère indispensable car celui-ci a entre autres partagé les erreurs commises sur la gestion de l’entreprise dans le passé et qu’il faut éviter. De nombreux cas ont été évoqués au niveau de la Justice et du BIANCO. Il s’agit entre autres, de branchements illicites, de détournements des versements des clients et du manque de transparence. Sur les 30% de pertes de production enregistrées, 20% proviennent de la mauvaise gestion. Raison de la restructuration de l’entreprise y compris le recrutement de 25 directeurs de la JIRAMA », a-t-il rajouté.

Eau potable. Parlant de la couleur jaunâtre de l’eau produite par la JIRAMA, Rakotomalala Roland, le responsable technique de l’Eau à Tanà, a fait savoir que c’est dû la dégradation de l’environnement du bassin versant du lac de Mandroseza et de la rivière Ikopa. « Les eaux qui alimentent ou se déversent dans le lac de Mandroseza, avec la survenue de pluies diluviennes ces derniers jours, sont excessivement chargées de boues. Du coup, il y a des difficultés au niveau du traitement de ces eaux brutes. La production de l’eau a ainsi baissé de 180 000m3/j au lieu de 200 000m3/j en temps normal. Toutefois, l’eau est toujours potable car nous faisons systématiquement des analyses microbiologiques », a-t-il conclu.

Navalona R.


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