
Le gouvernement en général et le ministère du Commerce et de la Consommation en particulier multiplient les actions pour maîtriser les prix du riz
Le gouvernement est en passe de relever son défi de faire baisser considérablement les prix du riz importé, bien avant les fêtes de fin d’année. La loi de l’offre et de la demande joue en tout cas en faveur du régime puisque avec la poursuite de la politique d’importation massive, une importante quantité de riz inonde actuellement le marché. Hier, encore 14 camions semi-remorques ont débarqué plus de 9.000 sacs de riz importé de différentes catégories. « Une vingtaine d’importateurs ont accepté de coopérer avec le ministère du Commerce et de la Consommation pour coordonner les importations et parvenir à appliquer des prix raisonnables » explique Rakotomanga Soloalitiana, Directeur Général du Commerce et de la Concurrence. Il a par ailleurs précisé que la Task Force mise en place à Toamasina a déjà commencé à travailler pour l’organisation et le contrôle du circuit de transport et de distribution du riz importé.
Régions. En somme, les efforts entrepris par le gouvernement commencent à porter leurs fruits. Ce qui fait bien évidemment la joie des consommateurs qui peuvent maintenant souffler un peu avec ce retour à la baisse des prix du riz importé. Certains grossistes commencent même à craindre d’éventuelles pertes. « Le marché commence maintenant à être inondé et à ce rythme, une baisse importante des prix est attendue dans les semaines qui viennent et nous risquons même de ne pas pouvoir écouler convenablement nos stocks » explique un grossiste. En tout cas, des dispositions sont actuellement prises pour que les autres régions soient également approvisionnées en riz importé. Ambondromamy, Ambanja, Antsirabe, Ambatolampy, Ambohimadroso… sont les localités qui ont déjà réceptionné leur part de riz importé. Actuellement, on fait déjà état de 500.000 tonnes de riz importé, alors que l’année dernière, à la même période seulement entre 200.000 tonnes et 250.000 tonnes ont été importées. D’autres navires sont encore attendus au Port de Toamasina dans les jours qui viennent.
R.Edmond.