« Les coûts de construction d’infrastructures sont deux fois plus élevés, lorsque les projets en question sont menés par l’Etat central ». C’est avec cet argument que les Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) sollicitent une augmentation des transferts qui leur sont attribués. Lors des rencontres entre le Parlement et le Gouvernement, les députés et les sénateurs ont appuyé cette approche de développement local. « Ce sont les dirigeants locaux qui connaissent le mieux, les besoins des populations. L’allocation des fonds est donc plus efficace si elle est gérée par les CTD. La création de nouvelles Communes est importante, mais beaucoup d’entre elles n’ont pas encore obtenu de subvention de l’Etat. Il faut voir cette situation de près », a affirmé le sénateur Velotsara Colbert, lors de la rencontre entre le Sénat et le Gouvernement. Beaucoup d’autres parlementaires ont évoqué le même souci de retard des subventions. Cependant, dans la loi de finances 2018, le budget prévu pour les CTD a augmenté de 3,2%. En outre, ces Collectivités peuvent recevoir directement des appuis de l’extérieur, grâce à la coopération décentralisée. Les Communes auront d’ailleurs la possibilité de mieux exploiter cette possibilité, grâce aux Deuxièmes Assises internationales de la coopération décentralisée « Malagasy » et Française, qui se tiendront au Carlton Anosy, du 5 au 7 mars prochain.
Antsa R.