
Ces financements sont liés aux engagements faits à la Conférence des Bailleurs et des Investisseurs (CBI) de décembre 2016, selon Coralie Gevers, « country manager » de la Banque mondiale à Madagascar.
Un enfant malgache sur deux souffre de la malnutrition chronique. Ce fléau a pourtant des impacts conséquents sur le capital humain, selon le ministre des Finances et du Budget, Vonintsalama Andriambololona. Hier, trois accords de don ont été signés avec la Banque mondiale. L’un, à hauteur de 80 millions USD soit environ 256 milliards d’Ariary, est dédié l’amélioration des résultats nutritionnels dans huit régions de Madagascar. Les deux autres, sont constitués de 45 millions USD d’appui budgétaire pour les dépenses d’investissement et les dépenses sociales ; et 45 millions USD, équivalent à 144 milliards d’Ariary, pour soutenir la croissance inclusive et résiliente. « Les engagements de financement annoncés et tenus par la Banque mondiale pour cette année 2017 ont atteint plus de 360 millions USD, avec ces trois accords signés. Ces financements permettent de mettre en œuvre les réformes pour atteindre les objectifs du Plan national de développement (PND). Il s’agit, entre autres, d’atteindre une croissance économique qui puisse en même temps améliorer le bien-être de la population », a affirmé le ministre.
Engagement. De son côté, le « country manager » de la Banque mondiale, Coralie Gevers a évoqué, lors de la cérémonie de signature, la performance de Madagascar dans la mise en œuvre des réformes, l’amélioration des recettes fiscales avec un taux de pression qui atteindra bientôt 12%, etc. En ce qui concerne la nutrition, le projet appuyé par l’institution dans les huit régions (Analamanga, Haute Matsiatra, Vakinankaratra, Amoron’i Mania, Itasy, Bongolava, Alaotra Mangoro et Vatovavy Fitovinany), l’objectif est de réduire à 38% la propension des enfants souffrant de la malnutrition, dans les zones d’intervention. En outre, la mise en œuvre du projet s’étendra progressivement sur 15 régions, pour réduire le nombre d’enfants souffrant d’un retard de croissance de 30%, dans les régions ciblées, vers 2028.
Antsa R.