
L’accès à l’électricité est déterminant pour le développement des activités productives, selon les industriels. Pour mesurer le niveau de développement des cadres réglementaires et analyser leur impact sur les performances dans les secteurs de l’électricité en Afrique, la Banque africaine de Développement (BAD) lancera le premier rapport phare intitulé « Indice 2018 de réglementation de l’électricité (IRE) ». Cet outil sera lancé en marge du Forum africain sur l’énergie 2018 (AEF) qui aura lieu du 19 au 22 juin 2018 à Port- Louis. D’après ses promoteurs, il a été établi à partir d’informations recueillies auprès d’organismes régulateurs du secteur de l’électricité et de compagnies d’électricité de 15 pays africains.
Défi. Grâce à son initiative « New Deal pour l’énergie en l’Afrique », la BAD s’est donné pour objectif d’atteindre d’ici à 2025 l’accès universel à l’électricité sur le continent. Cela est possible, selon la BAD, mais nécessite des investissements privés importants dans les secteurs de l’énergie et de l’électricité des pays africains. « Un cadre réglementaire solide dans le secteur de l’électricité fondé sur l’État de droit et régi de manière transparente et efficace sera indispensable pour mobiliser les financements de première importance », soutient l’institution. En effet, une évaluation périodique des organismes régulateurs telle qu’elle est menée dans de nombreux pays développés est prévue pour détecter de manière précoce d’éventuels problèmes et lacunes et d’y remédier rapidement.
Antsa R.