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Channel: Economie – Midi Madagasikara
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Infraction douanière : Une Brésilienne interceptée avec 730g de cocaïne

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Elle a avalé 56 capsules et a mis une plus grosse dans son vagin. C’est ainsi qu’une Brésilienne a transporté de la cocaïne d’une valeur marchande de 277,4 millions d’Ariary. En provenance de Sao Paulo, celle-ci a rejoint la Grande-île par un vol via Johannesburg, le 24 juin dernier, jour de son arrestation. « Interrogée puis conduite à l’hôpital HJRA pour examen morphologique, il s’est avéré que cette passagère transportait dans son corps 57 capsules pesant 10 grammes de chaque, ainsi qu’une capsule plus volumineuse pesant 160 grammes, soit un total de 730g également  certifiés  cocaïne HCI après test », a informé la Direction Générale des Douanes (DGD). D’après les informations, l’enquête suit son cours et la trafiquante est encore en garde à vue au niveau de les Douanes, avant son déferrement au Tribunal.

Syndrome de la mule. Cela fait plus d’une décennie que Madagascar est devenue une plaque tournante du trafic de drogue dure. Dernièrement, les cas d’interception se multiplient. Pour ce mois en cours, un cas précédent a déjà été cité dans notre édition. Le 17 juin 2018, une ressortissante Bolivienne, passagère d’un vol en provenance de Johannesburg a été arrêtée pour avoir transporté 79 boulettes de cocaïne (pesant 790g à raison de 10g par capsule) certifiées après test d’identification par la CICLD (Commission interministérielle de coordination de la lutte contre la drogue). La valeur monétaire de la drogue transportée s’élevait à 300,2 millions ariary, soit 380.000Ar/g. La trafiquante est actuellement en mandat de dépôt à la prison d’Antanimora.

Forte mobilisation. Le manque de moyens et de dispositifs de sécurité au niveau des frontières de Madagascar favorise ce flux de drogue dure qui n’est ni produite, ni consommée  dans la Grande-île, selon les Douanes. Cependant, une forte mobilisation pour une lutte efficace contre ce trafic, ainsi qu’une nouvelle politique est déjà en place, avec la participation active des entités de répression composant la CICLD, notamment les Douanes, la Police nationale, la Gendarmerie nationale, la Marine nationale. D’après les explications, toutes ces parties prenantes travaillent de concert pour freiner les trafics, en étroite collaboration avec les administrations sœurs de l’Afrique de l’Est et de l’Océan Indien. Par ailleurs une mise à jour de la loi 97-039 sur le contrôle des stupéfiants, considérée comme étant obsolète, est actuellement en gestation pour aligner la loi malgache à celle des autres pays en matière de peine et d’amendes relatives au trafic de stupéfiants.

Antsa R.


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