
Une formation de technologie minérale et géologique a été organisée par China Geological Survey en partenariat avec le ministère des Mines et du Pétrole, ainsi que l’Université d’Antananarivo au profit des techniciens malagasy.
L’évaluation des ressources minérales, la cartographie géochimique, la technologie pétrolière et gazière, la technologie géologique marine et les informations géologiques. Telles ont été, entre autres, les connaissances acquises par les 35 techniciens représentant le ministère des Mines et du Pétrole et des organismes rattachés ainsi que les cinq enseignants chercheurs de l’université d’Antananarivo à l’issue d’une formation de technologie minérale et géologique. Cette formation qui a duré quatorze jours, a été organisée par China Geological Survey en partenariat avec le ministère des Mines et du Pétrole, ainsi que l’Université d’Antananarivo, dans le cadre d’un projet tripartite. « C’est un pas important vers la professionnalisation des acteurs dans le secteur extractif », a déclaré Carl Andriamparany, le Secrétaire général du ministère des Mines et du Pétrole, lors de la clôture de cette formation dernièrement à l’hôtel Afrique-Asie à Ivato.
Maîtriser les techniques. En outre, il a évoqué que les indicateurs économiques ne cessent de s’améliorer depuis ces dernières années pour ne citer que l’enregistrement de 2 833kg d’or déclarés à l’exportation en 2017, et l’évaluation des flux financiers générés par le secteur à peu près 3 000 milliards d’Ariary l’année précédente. Cependant, la contribution de ce secteur au PIB (Produit Intérieur Brut) reste minime. Le ministère de tutelle prévoit que le secteur extractif doit être pourvoyeur de ressources. Pour ce faire, « nous devons maîtriser les techniques permettant de connaître précisément ce que nous avons sous nos pieds. D’où, l’importance de la recherche géologique et de cette formation de technologie minérale », a-t-il enchaîné. Il s’agit d’une formation fructueuse qui va offrir une plateforme d’échange et de partage omnidirectionnel entre Madagascar et la Chine. « Les techniciens bénéficiaires pourront appliquer les connaissances acquises dans leur propre travail tout en tissant des relations avec les formateurs qui sont composés de douze experts chinois dans le domaine du secteur extractif » a soulevé le directeur du Centre de Développement et de Recherche du Bureau d’Enquête Géologique de Chine.
Bases de données fiables. Quant aux bénéficiaires, représentés par Gérald Jaonary, ils ont exprimé qu’ils ont bien acquis de nombreuses connaissances à l’issue de cette formation. On peut citer entre autres, l’initiation à la méthodologie d’échantillonnage, l’importance du secteur extractif pour tous les pans de la vie humaine et les activités économiques, et l’importance de la recherche comme les hydrates de gaz dans les fonds océaniques via des technologies plus performantes. « Il est également important d’avoir des bases de données fiables et de la cartographie, ainsi que d’un système de suivi, de stockage et de partage de données », a soulevé Gérald Jaonary. Notons que les cartes géochimiques de Madagascar sont en cours de finalisation.
Navalona R.