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Gal Herilanto Raveloharison : « Il faut axer les recherches sur le développement »

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Le ministre Herilanto Raveloharison, face aux étudiants de l’université de Fianarantsoa.
Le ministre Herilanto Raveloharison, face aux étudiants de l’université de Fianarantsoa.

Le ministre de l’Economie et de la Planification a rencontré les universitaires de Toamasina et de Fianarantsoa, en marge des ateliers de consultation régionale sur la mobilisation des ressources intérieures.

Mémorables séances de conférences-débats les vendredis 27 novembre et 11 décembre dernier, aux Universités de Barikadimy Toamasina, et Andrainjato Fianarantsoa, animées par le ministre de l’Economie et de la Planification, le général de Corps d’armée Herilanto Raveloharison. Dans son intervention, le ministre a soutenu que « la croissance doit être suffisamment partagée, sinon elle aboutit souvent à une crise », selon l’Axe numéro 3 du Plan National de Développement (PND), qui prévoit une croissance inclusive avec ancrage territorial. Celui-ci met en exergue la nécessité de valoriser le capital humain, raison de cette rencontre du membre du Gouvernement avec les futurs gestionnaires économiques du pays.

En outre, le pays doit favoriser les financements extérieurs, d’après le ministre Gal Herilanto Raveloharison. Dans ce cadre, il a cité des réalisations du régime actuel, comme celles relatives à la Conférence des Bailleurs en 2016 ; Conférence de Lima au Pérou, il y a de cela plusieurs semaines, en marge de la Réunion annuelle de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) ; Conférence de Londres tout récemment ; Conférence sino-africaine de Johannesburg en Afrique du Sud, dernièrement. « Toutes ces conférences sédimentaires visent à trouver les fonds nécessaires aux besoins de notre pays et non autrement », a-t-il souligné.

Adéquation. « Préparons quelque chose suivant nos besoins. On a ainsi conçu une autre stratégie, la Mobilisation des Ressources Intérieures (MRI), puisqu’une richesse dont le pays ne jouit pas  n’est pas une richesse », a poursuivi le ministre, manifestement dans son élément face à  ces jeunes assoiffés de connaissances. « Pour que cette MRI  fonctionne, il faut un changement de mentalité, acquérir une mentalité responsable, soucieuse de l’intérêt supérieur du pays. En Ethiopie,  même les enfants ont contribué pour ériger le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique. » Une mentalité qui est à l’opposé du sport national qui consiste à jouer à cache-cache avec le fisc donc, dirions-nous. Ou, pire, à voler carrément le pays, pour peu qu’on dispose de quelque once d’autorité permettant de réaliser ce genre de crime contre la nation, égoïste et mesquin.

Mobilisation. Madagascar se plie en quatre pour obtenir des financements, alors que nous avons d’autres milliards de dollars qui dorment, selon le ministre. « Nous devons être capables de transformer un rêve en réalité. Dans beaucoup de pays, les grandes réformes émanent de l’université et des centres de recherches ». Corruption généralisée, trafics illicites des ressources naturelles du pays, chômage, inadéquation formation-emploi : un aperçu des questions que les étudiants universitaires ont adressées au ministre de l’Economie et de la Planification. Dans ses réponses, celui-ci a fortement recommandé aux économistes et planificateurs en herbe, qui buvaient littéralement ses paroles, d’axer désormais et prioritairement les thèmes futurs de leurs recherches sur le développement économique de Madagascar. Après le succès indéniable de ces rencontres, il faut croire que l’opinion a une soif bien légitime  d’informations actualisées, venant de sources à la fois autorisées et fiables.

Recueilli par Antsa R.


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