
Depuis le début de la troisième campagne de lutte anti-acridienne lancée par le ministère de l’Agriculture en partenariat avec la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), plus de 220 000ha de superficies infestées ont été traitées. Cette campagne couvre la période du 26 août 2015 au 29 février 2016. Plus de 96% des traitements ont été effectués par voie aérienne, a-t-on communiqué.
Poursuite des opérations. En fait, il y avait eu des populations acridiennes groupées à l’état larvaire sur une superficie de plus de 150 000ha. Des traitements en barrières y ont été ainsi entrepris tandis que le reste de la superficie infestée était constituée de populations groupées de larves âgées et d’ailés, a-t-on évoqué. Quant aux zones d’opérations ciblées par les techniciens, les zones Atsimo Andrefana-Morombe et Menabe- Manja ont été traitées par voie aérienne tandis que les zones Androy – Bekily et Atsimo Andrefana-Toliara II ont été traitées par voie terrestre. En dépit de tout cela, des opérations de traitement sont encore en cours en raison des précipitations qui se sont poursuivies sur la bande côtière du sud-ouest de Madagascar, soit de Morombe à Soahazo, durant la troisième décade de février 2016, a-t-on soulevé.
Prospections aériennes. En effet, des populations de la deuxième génération de saison des pluies du Criquet migrateur malgache, groupées et diffuses, ont été observées dans les régions de l’Atsimo Andrefana, de l’Androy et du Menabe, a-t-on appris. Dans le bassin de Manja et sur la plaine de Befandriana-Sud, les populations du Criquet migrateur malgache étaient groupées, sous forme de vols clairs, et constituées de jeunes ailés. Les ailés se sont regroupés dans les milieux offrant des conditions favorables à leur développement puis ont formé des vols clairs. Sur la pénéplaine de Bekily-Fotadrevo et la plaine de Toliara, des populations diffuses du Criquet en état larvaire avec des jeunes ailés de phase solitaire ont été localisées. Des traitements sont effectués en ce moment pour les éliminer avant qu’elles ne pondent. Il y aura également des prospections extensives aériennes entre les bassins de Morondava et d’Ambovombe, afin de localiser les lieux de ponte et de disposer d’une vue d’ensemble sur les effectifs des populations diffuses, a-t-on conclu.
Navalona R.