Une lueur d’espoir surgit enfin pour la lutte contre les trafics illicites de ressources naturelles. Un partenariat avec les Etats-Unis relatif à la préservation de l’environnement est en gestation.
Les démarches d’amélioration de la gestion des ressources naturelles et de la préservation de l’environnement, entreprises par Madagascar est appuyé par les Américains. D’après le ministre de l’Environnement, de l’Ecologie, de la Mer et des Forêts, Ralava Beboarimisa, ce soutien se fait en haut lieu. En effet, ce dernier est invité pour le prochain World Water Day Global Water Security Summit, qui se tiendra lundi prochain, 22 mars à Washington. « Cet événement nous offre un riche cahier de rencontres et une possibilité pour Madagascar de présenter les aspects particuliers de l’île. Avec cela, nous allons évoquer les risques, les impacts et les phénomènes qui se présentent dans le pays autour de la sécurité environnementale liée à l’eau et aux océans. Cela concerne, entre autres, les risques d’inondations dans une région et de sécheresses dans une autre ; la montée du niveau de la mer, etc. », a affirmé le ministre avant son départ pour Washington.
Intégration. L’avenir de la biodiversité malgache et la justice environnementale préoccupe de plus en plus de monde. La conférence-débat de mercredi a d’ailleurs permis aux participants de mieux connaître les points de vue conjoncturels et la vision du Ministère de tutelle sur le sujet. Le ministre Ralava Beboarimisa a en effet profité de cette tribune pour développer les sujets mis sur le tapis, sa philosophie sur la gouvernance de nos ressources naturelles à Madagascar et particulièrement, du rôle que chacun peut apporter pour parvenir ensemble à des résultats concluants à court, moyen et long terme. « Même les étrangers s’impliquent dans notre biodiversité. Nous devons en faire plus. Madagascar doit s’engager résolument dans un processus de mise en place d’une société où le patriotisme écologique et l’humain se placeront au cœur de tous les enjeux de développement. Un processus qui impose que chaque acteur (Etat, société civile, responsables locaux, etc.) joue sans discordance sa propre partition dans un souci d’arriver à une synergie nationale, évoluant au diapason des nouveaux objectifs de développement durable (ODD) », a-t-il déclaré. Dans ce grand concert vert, les simples citoyens sauront se sensibiliser par eux-mêmes et intégreront les différentes structures locales œuvrant au bénéfice de l’environnement. Celui qui, contre vents et marées, a tenu à concrétiser le projet « Chaîne spéciale de lutte contre le trafic de bois de rose », a souligné l’importance de l’éducation environnementale à tous les niveaux et l’utilité de privilégier les lois incitatives, par opposition aux dispositions légales restrictives.
Antsa R.