L’Australie est un des grands pays miniers ayant beaucoup d’expériences réussies dans le développement de son secteur minier. Dans le cadre de sa coopération avec Madagascar, le pays apporte son appui en matière de renforcement de compétences des acteurs malgaches. Il s’agit entre autres, des techniciens issus des ministères en charge des Mines et des Finances, des représentants de la société civile et des ingénieurs des mines. L’Australie offre également des bourses d’études et des stages pour des professionnels malgaches dans des universités de renom. En outre, « ce pays dispose d’un modèle de développement qui mérite d’être dupliqué à Madagascar. C’est la mise en compatibilité des trois secteurs, à savoir les mines, le tourisme et l’élevage extensif », a évoqué le ministre auprès de la Présidence en charge des Mines et du Pétrole, Zafilahy Ying Vah, lors de sa rencontre avec l’ambassadeur de l’Australie à Madagascar, SEMme Suzan Coles vendredi dernier.
3e grande mine. « De grands investisseurs miniers australiens s’intéressent aussi au pays. Une 3e grande mine est déjà en vue après Ambatovy et QMM. Il s’agit du projet d’exploitation minière de Toliara Sands, une compagnie minière australienne », a-t-il poursuivi. De son côté, l’ambassadeur australien SEMme Suzan Coles a affirmé l’intérêt des investisseurs australiens à s’implanter à Madagascar. « La mise en compatibilité de ces trois secteurs est également possible étant donné que le pays a une grande potentialité non seulement dans le domaine minier, mais aussi dans le tourisme et l’agriculture, y compris l’élevage. Tout cela mérite d’être développé ensemble », a-t-elle soutenu. Par ailleurs, « l’Australie s’engage à accompagner des sociétés oeuvrant à l’étranger. Un fonds pour des projets sociaux est entre autres alloué dans la région de Fort-Dauphin avec la compagnie Rio Tinto. Et un partenariat avec le GI2Z est en cours pour préparer les communautés locales à accueillir le projet de Toliara Sands pour que des retombées économiques positives soient bien ressenties. Bref, on est ici pour partager des expériences et ce, dans plusieurs domaines tels que les mines, l’éducation, la santé et la mise en compatibilité de ces trois secteurs », a-t-elle conclu.
Navalona R.