Le prix du kilo de tilapia fluctue autour de 5 000 Ariary, dans les zones productrices de la région Boeny. Malgré ce bas prix, la pisciculture et la rizi-pisciculture représentent une importante source de revenu pour les paysans, d’après les témoignages, lors du séminaire organisé, hier au Motel Anosy, par la JICA (Agence internationale de coopération japonaise) et le ministère des Ressources Halieutiques et de la Pêche (MRHP). En effet, il s’agit d’un séminaire de restitution sur la technique de l’aquaculture en douce, avec le PATIMA (Projet de suivi sur le développement rural à travers la diffusion de l’aquaculture de tilapia à Mahajanga). « Ce projet a été mis en œuvre de 2010 à 2014, appuyé par la JICA, dont l’objectif a été d’établir le système de vulgarisation de l’aquaculture de tilapia, afin d’améliorer les moyens de subsistance des paysans. Conception de techniques appropriées pour la production d’alevins, grossissement, développement de l’approche de vulgarisation et plan régional de développement, ont été réalisés dans le cadre du projet. 1146 pisciculteurs ont été formés, 359 autres ont été installés et 26 producteurs modèles d’alevins opérationnels », ont indiqué les représentants de la JICA. De son côté, le SG du ministère de tutelle, Jean Jacques Rasamoelina a noté que la pisciculture a encore un grand potentiel à Madagascar, car nous avons 750 000ha favorables à la rizi-pisciculture, et 150 000 à la pisciculture. Cette année, les actions de vulgarisation seront également menées dans le district Mitsinjo.
Antsa R.