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Channel: Economie – Midi Madagasikara
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Téléphonie mobile : Airtel M’Lay, la nouvelle offre d’Airtel Madagascar lancée à Tamatave

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Ambiance clubbing à Tamatave lors du lancement d’Airtel M’Lay.

Airtel M’Lay, la toute nouvelle offre mobile d’Airtel Madagascar, se déploie dans les provinces. Après la capitale, c’était au tour de Tamatave d’accueillir l’offre vendredi dernier.

Le Grand Port a vibré à cette occasion au rythme d’Airtel M’Lay, avec un programme exceptionnel de promotion et de divertissements.

2 000 ariary. Dans la journée, un grand carnaval a ouvert les festivités en parcourant toute la ville, réjouissant tous ceux qui le croisait par son animation musicale qui invite à la danse. De même qu’un « Pousse-Pousse Parade », suivi d’une ambiance clubbing exceptionnelle, étaient au programme de cette journée. Une occasion en somme pour l’opérateur de rester fidèle à ses valeurs de dynamisme, de respect et de solidarité, en offrant à travers l’offre M’lay une opportunité à la population de Toamasina de développer ses activités et de renforcer le « fihavanana ». Pour rappel, l’offre M’Lay permet aux utilisateurs de rester connectés et de communiquer le plus longtemps possible. Avec seulement 2.000 ariary, le client dispose de deux jours de liberté d’appel allant jusqu’à 200 minutes de communication. Avec Airtel M’Lay, il y a aussi des offres à 500 et 1.000 ariary valables 24h mais également des offres qui donnent une semaine, voire un mois entier de liberté pour communiquer et partager avec les autres.

Les moins chers. On rappelle que le principal objectif d’Airtel Madagascar en lançant Airtel M’Lay est d’améliorer le pouvoir d’achat des consommateurs, en pratiquant des tarifs de communication adaptés à la capacité et aux besoins des abonnés. Le DG d’Airtel Madagascar, Eddy Kapuku, a d’ailleurs précisé qu’avec cette offre, l’opérateur dispose des tarifs les moins chers sur le marché. Comme son nom l’indique, Airtel M’Lay combine satisfaction et émotion, en joignant parfaitement l’utile à l’agréable, de manière à rapprocher les populations et faciliter ainsi le développement durable et communautaire. Au-delà d’une offre, Airtel M’Lay est un nouveau style de vie qui se veut générateur de richesse, en donnant un sens au pouvoir d’achat du peuple malgache.

R.Edmond.


Banque Mondiale : Fin de mission pour Coralie Gevers

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Une mission bien accomplie. C’est ce que l’on peut dire des cinq années de mission de Coralie Gevers, Country Manager de la Banque Mondiale à Madagascar. Nommée à ce poste en 2014, Coralie Gevers a fait le maximum en matière de lutte contre la pauvreté à Madagascar. Elle part avec le sentiment du devoir accompli et constate que, Madagascar est sur la route du redressement économique. « Après cinq ans, le pays commence à remonter la pente, peut être encore à la vitesse d’un gros diésel, mais je suis convaincue que vous allez passer à la vitesse supérieure » s’est-elle notamment exprimé, hier lors de la cérémonie d’au revoir qui s’est passée à la représentation résidente de la Banque Mondiale à Anosy. Une cérémonie honorée de leur présence par les nombreux amis de Coralie Gevers : anciens et nouveaux ministres, directeurs généraux, opérateurs économiques. Une cérémonie simple et conviviale, à l’image même de cette bonne femme que l’on connaît par sa simplicité et sa sympathie.
Marie-Chantal Uwanyiligira remplace Coralie Gevers au poste de Country Manager de la Banque Mondiale à Madagascar. Au-revoir Coralie.
R.Edmond

Une mission bien accomplie. C’est ce que l’on peut dire des cinq années de mission de Coralie Gevers, Country Manager de la Banque Mondiale à Madagascar. Nommée à ce poste en 2014, Coralie Gevers a fait  le maximum en matière de lutte contre la pauvreté à Madagascar. Elle part avec le sentiment du devoir accompli et constate que, Madagascar est sur la route du redressement économique. « Après cinq ans, le pays commence à remonter la  pente, peut être encore à la vitesse d’un gros diésel, mais je suis convaincue que vous allez passer à la vitesse supérieure » s’est-elle notamment exprimé, hier lors de la cérémonie d’au revoir qui s’est passée à la représentation résidente de la Banque Mondiale à Anosy. Une cérémonie honorée de leur présence par les nombreux amis de Coralie Gevers : anciens et nouveaux ministres, directeurs généraux, opérateurs économiques. Une cérémonie simple et conviviale, à l’image même de cette bonne femme que l’on connaît par sa simplicité et sa sympathie.

Marie-Chantal Uwanyiligira remplace Coralie Gevers au poste de Country Manager de la Banque Mondiale à Madagascar. Au-revoir Coralie.

R.Edmond

MEEH : Tous les paiements se feront via « Paositra Money »

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Le ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, est le premier département ministériel à effectuer un paiement de masse via « Paositra Money ». En effet, « les allocations distribuées comme chaque année à l’occasion de la fête de l’Indépendance, seront cette fois-ci transférées dans les comptes  « Paositra Money » du personnel comptant au nombre de 8 000 personnes dans tout Madagascar. Et à compter de début janvier 2020, tous les paiements du ministère, y compris ceux des organismes rattachés, seront dématérialisés en utilisant ce nouveau produit lancé par la Paositra Malagasy, afin de moderniser les services publics ». Le ministre de tutelle, Vonjy Andriamanga, l’a annoncé hier lors de la signature de convention de partenariat avec le ministre des Postes, de la Télécommunication et du Développement Numérique, Christian Ramarolahy à Ampandrianomby. Ce dernier, pour sa part, a rappelé qu’on peut faire des transactions, comme le paiement de la facture de la Jirama, ou des transferts d’argent avec le compte « Paositra Money » sur son téléphone portable, et ce, sans aucun frais à payer. Par ailleurs, la carte e-Poketra utilisable dans le monde, sera bientôt lancée à Madagascar. « Avec laquelle, on pourra effectuer des paiements en ligne dans des boutiques à l’étranger, entre autres. La PAOMA ne prélèvera que 1 000 ariary par mois valable sur une période de cinq ans sur cette carte visa, contre 23 000 ariary par mois dans une autre banque », a déclaré le ministre de tutelle.

Navalona R.

Projet minier de Ranobe : Formation anticipée des jeunes tuléarois au Kenya

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Une formation anticipée des futurs employés. Telle est l’une des particularités de Base Toliara, la filiale du groupe Base Ressources, comparée aux autres compagnies minières à Madagascar.

En effet, la phase de construction de toutes les infrastructures nécessaires, telles que les usines, les routes et la jetée, sera prévue pour le premier trimestre de l’année prochaine, tandis que l’exploitation à proprement dite de l’ilménite, du zircon et du rutule, n’aura lieu qu’en 2021. En tout, Base Toliara envisage de créer près de 3 900 emplois, tout en priorisant les jeunes issus des cinq communes d’intervention du projet minier de Ranobe, à savoir Tsianisiha, Belalanda, Ankilimalinike, Toliara I et Maromiandra dans la région Atsimo Andrefana.

Main d’œuvre qualifiée. Une campagne de sensibilisation et d’information a été ainsi effectuée au niveau de ces communes affectées. « Ce qui nous a permis de collecter près de 5 500 dossiers de candidature des jeunes, désirant bénéficier de cette formation anticipée, et ce, pour tous niveaux d’instruction confondus. Même ceux qui sont illettrés sont encouragés. Nous soutenons en même temps l’émancipation des femmes. Et parmi les 5 500 jeunes ayant postulés, près de 1 500 dossiers ont été sélectionnés pour passer des tests. Nous avons ensuite choisi les 100 meilleurs d’entre eux. Et en ce moment, une trentaine de jeunes sélectionnés poursuivent une formation intensive en langue anglaise pour pouvoir partir à Kwale au Kenya, où se trouve un grand gisement d’exploitation d’ilménite, effectué par Base Ressources », a évoqué Amanda Tagliaferri, le directeur des Ressources Humaines de Base Toliara. Il faut savoir que ce n’est qu’une première vague de formation. Ceux qui n’ont pas été sélectionnés, bénéficieront ultérieurement d’un autre programme de formation selon leur capacité d’instruction. Mais une chose dont on est sûr ! La région Atsimo Andrefana dispose d’un potentiel de capital humain qualifié, selon les formateurs. « Ils apprennent vite pour devenir une main d’œuvre qualifiée même s’ils n’ont pas un niveau de connaissance élevé. C’est une grande première, qu’une jeune fille soit capable de conduire un engin. Elle est d’ailleurs le major de promotion. Il s’agit de Marietta Borine, âgée de 21 ans », a exprimé Paul Thompson, responsable de formation.

Tests par semaine. Celle-ci a témoigné qu’elle choisit d’être conductrice d’engin car aucune femme ni homme venant de Toliara, n’en a jamais fait auparavant. « J’ai été désignée par mon fokontany d’Ifaty, dans la commune rurale de Belalanda, pour assister à cette formation. Avant, je vendais des oies aux touristes, après avoir obtenu un diplôme de bac technique. J’envisage d’aider mes frères et sœurs à poursuivre leurs études car c’est la base du développement. Toute notre communauté est également pour la mise en œuvre du projet minier de Base Toliara », a-t-elle raconté. Quant à Vaolahy Tiandraza Emile, représentant la commune de Tsianisiha, il veut être menuisier en poursuivant cette formation prodiguée par Base Toliara, si avant il était un simple cultivateur de manioc et de maïs. Pour Genevia Florenza, issue de la même commune et Larry Célestine, de la commune de Toliara I, elle souhaite être mécanicienne, tandis que Bendreza Jean Clovis venant de la commune d’Ankilimalinike, veut être électricien. Ils travaillent dur pour atteindre leurs objectifs. Et toutes les communautés qui les représentent sont ainsi pour la mise en œuvre de ce projet minier, selon leurs dires. Notons que Base Toliara effectue toutes les semaines des tests de sélection des nouveaux apprenants dans les cinq communes impactées, dans le cadre de son programme de formation. Il y a en même temps une formation  spécialisée pour les analphabètes.  

 Démarrage effectif. Par ailleurs, la compagnie lance actuellement des forages d’exploration et une étude géotechnique permettant de mettre en place ses usines. Et ce sont encore des techniciens spécialisés, malgaches, qui assurent les travaux sur le terrain. Dans le cadre des forages d’exploration, « nous effectuons des prélèvements des échantillons de sols en vue d’une analyse dans un laboratoire en Afrique du Sud. Entre temps, nous enregistrons systématiquement des données via une technologie de pointe. L’objectif vise à déterminer la teneur et la pureté des minéraux pour pouvoir conclure si l’extraction d’ilménite dans ce gisement de Ranobe est rentable ou non », a expliqué Rafehizato Haga Michel, géologue sénior.  En tout cas, la majorité des communautés impactées par le projet minier de Ranobe veulent à tout prix son démarrage effectif. « Nous voulons avoir un travail qui nous convient afin de nourrir nos enfants. Ici, nous faisons le sarclage et nous ne gagnons que 500 ariary par jour durant la période de culture », a témoigné Lalizy, une habitante de Tsiafanoky, dans la commune de Tsianisiha. Quant à Ferdinand, un planteur de coton, il souhaite obtenir un renforcement de capacité technique de la part de Base Toliara afin d’améliorer sa production qui est en ce moment affectée par une maladie, dite Melky. Entre temps, cette communauté bénéficiera prochainement d’un projet d’adduction d’eau potable, via la mise en place d’un château d’eau fonctionnant avec un système de pompes solaires.

Taux de chômage de 75%. Quant à Wilter, un notable représentant les propriétaires des tombeaux à relocaliser, il a soulevé que tous les 57 propriétaires de caveaux ont déjà reçu chacun une somme de 1 millions ariary de la part de Base Toliara pour acheter des terrains. « Nous avons presque terminé le bornage de ces terrains à utiliser pour la relocalisation de nos tombeaux. Le processus de transfert des corps, dans le respect des us et coutumes, doit être accéléré», a-t-il expliqué. Par ailleurs, les autorités locales ont manifesté leur volonté de soutenir la mise en œuvre effective du projet minier de Ranobe. En effet, « celui-ci contribue à la réduction du chômage, atteignant les 75% à Toliara, faute d’entreprise créatrice d’emplois. Les communes bénéficieront des ristournes et des redevances. Nous voulons suivre l’exemple de la commune d’Ampasinampoana à Taolagnaro, qui profite de l’exploitation d’ilménite de QMM. J’ai constaté de visu l’essor économique de cette collectivité décentralisée », a évoqué Zafindravola Augustine, adjointe au maire de la commune de Toliara I. Par contre, le vice-président de l’association « Masikoro Arivolahy » a émis quelques soucis. « On n’est pas du tout contre la mise en œuvre de ce projet. Mais on réclame un maximum de répartition de richesses, une atténuation de tous les risques et le respect total de l’environnement », a-t-il conclu.

Navalona R.

Industrialisation : Des améliorations indiquées par le Baromètre de l’AIDM

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Le processus d’industrialisation avance dans la bonne direction, selon l’Alliance pour l’industrialisation durable de Madagascar.

Les indicateurs évaluant l’évolution du développement industriel à Madagascar évoluent positivement, selon le troisième rapport du Baromètre pour l’industrialisation durable. L’indice de conjoncture future et l’indice social affichent un bon climat.

 Les industriels sont optimistes quant à l’évolution de l’industrialisation à Madagascar. C’est ce que reflète la troisième édition du Baromètre, publiée par l’Alliance pour l’industrialisation durable de Madagascar (AIDM). Le rapport indique un indice global de 47 sur 100, traduisant un climat global de niveau moyen. Pour l’indice social et l’indice de la conjoncture future, le score est à 78, ce qui indique un bon climat pour le secteur industriel. Ces deux indices reflètent l’optimisme des parties prenantes dans le secteur. Pour les six mois à venir, 59,14% des industriels attendent des impacts positifs de la politique générale de l’Etat sur l’industrialisation. Cependant, les industriels font face à de nombreuses difficultés. Les principaux résultats du présent baromètre énumèrent : la concurrence malsaine ; les défaillances en approvisionnement énergétique ; le coût de transport ; l’insuffisance de la demande ; la faiblesse du pouvoir d’achat domestique ; la difficulté d’accès au financement ; ainsi que l’insécurité. Selon le CREM (Cercle de Réflexion des Economistes de Madagascar), membre de l’AIDM, l’Etat doit honorer les « Velirano » pour poursuivre les objectifs inscrits dans sa Politique générale, afin d’entretenir l’optimisme des acteurs et de soutenir le processus d’industrialisation à Madagascar. Il s’agit notamment de l’objectif de « doubler la production énergétique sous cinq ans, et de réduire le tarif de l’énergie » ; de l’objectif de « l’industrialisation à grande échelle et de l’incitation à la production locale » ; ainsi que « la priorisation absolue de la paix et de la sécurité ».

Perceptions. 53,12% des industriels doivent recourir aux offres bancaires pour le financement des investissements et des besoins en fonds de roulement. Ce qui reste un frein, car très peu de services financiers répondent correctement aux attentes de ces industriels, bien que l’indice d’appréciation de ces services soit amélioré de 1,17 point en mai 2019, par rapport à la situation d’octobre 2018. En outre, d’après l’enquête menée, 70,73% des industriels trouvent que le système fiscal et douanier actuel défavorise leurs activités. Ce qui s’ajoute également à la liste des difficultés notées par le Baromètre. Cependant, le niveau d’intervention de l’Etat est apprécié par les industriels, notamment au niveau des infrastructures publiques, de l’amélioration de l’approvisionnement en énergie, de la lutte contre l’importation sauvage, et l’insécurité. Du coté du salariat, la situation reste moyenne car 69,23% des employés du secteur industriel restent à leur poste de travail, juste pour la survie, d’après toujours le Baromètre. Par ailleurs, 36,56% des industriels ont indiqué une augmentation de l’effectif du personnel dans leurs entreprises. D’après leurs propos, la main-d’œuvre répond généralement à leurs besoins (d’entreprises).

 Antsa R.

e-Zarasoa : Une solution de paiement électronique au service des usagers des services publics

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e-Zarasoa, la carte qui améliorera les services de paiement de l’administration et la vie des usagers des services publics.

L’émergence, c’est aussi  la modernité. Les responsables de différents niveaux l’ont compris et commencent à prendre  les mesures qui s’imposent. A l’instar du ministère de l’Economie et des Finances qui prépare actuellement un projet inédit, dénommé e-Zarasoa.

Un fournisseur de l’administration ne fera plus le déplacement, à la paierie générale d’Antananarivo, pour se faire payer. Le fonctionnaire également ne sera plus obligé de  faire la queue, à Antanarenina, pour percevoir son salaire  mensuel. Ces alternatives ne font plus partie du domaine du rêve avec le projet e-Zarasoa, concocté actuellement par le ministère de l’Economie et des Finances.

Révolutionnaire

Lancé officiellement lors d’une séance qui s’est tenue, hier, dans la grande salle du ministère à Anosy, e-Zarasoa est un projet révolutionnaire car son objectif est, à terme de démonétiser complètement  le système de paiement de l’administration «  e-Zarasoa est la solution pour régler les problèmes liés à la lenteur administrative », a expliqué le Secrétaire Général du  ministère de l’Economie et des Finances, Bien-aimé Raoelijaona,  qui a représenté, hier, le ministre Richard Randriamandrato. « La dématérialisation du système de paiement figure parmi les réformes destinées à améliorer la gestion des finances de l’Etat, et à mettre en place des services publics qui  puissent satisfaire au maximum les usagers », a-t-il ajouté avant de préciser que « cette démarche de modernisation du système de paiement figure parmi les objectifs du programme de l’émergence de Madagascar, à savoir, de bâtir une nation forte ».

Tableau de bord

Une forte nation qui sera en tout cas bâtie  sur une administration efficace. Justement, l’objectif d’e-Zarasoa est de permettre aux responsables étatiques, de disposer rapidement de toutes les informations qui puissent les aider à décider des actions, et de les entreprendre pour le développement du pays. « Le système e-Zarasoa fera également office de tableau de bord qui va permettre au président de la République, au Premier ministre, aux ministres et aux responsables de tous les niveaux de  l’administration, de prendre les initiatives et décisions nécessaires au développement économique », a indiqué le Directeur Général des Finances et des Affaires Générales, Oliva Randimbiarisoa.  En effet, plus qu’un simple système de paiement électronique, le projet e-Zarasoa est  un ensemble d’outils informatiques qui peuvent délivrer en temps réels les indicateurs  économiques et sectoriels de différentes sortes.  C’est ainsi, par exemple, qu’avec ce système, les hauts responsables pourront suivre  en tout temps le niveau des  recettes publiques et les sources de financements. L’outil e-Zarasoa permettra également de suivre les performances de chaque ministère, et même de chaque agent public. La carte de paiement e-Zarasoa qui sera distribuée aux fonctionnaires,  pourra par exemple leur servir de badge, pour vérifier leur  présence effective et fera ainsi office de vérification des services faits avant le paiement électronique de leur salaire.

Efficiente et efficace

En somme, la plateforme e-Zarasoa sera non seulement un système de paiement électronique à la disposition de tous ceux qui ont des relations financières avec l’administration, mais également et surtout d’un outil d’aide à la prise de décisions. Bref, avec ce projet e-Zarasoa, l’administration publique sera plus efficiente et plus efficace. Un projet qui sera également créateur d’emplois pour les jeunes entrepreneurs malgaches. En effet,  une entreprise malgache est capable de fabriquer et de fournir les lecteurs des cartes de paiement électronique e-Zarasoa. Et ce, avec du matériel  performant, disponible sur le marché  local, car l’émergence c’est aussi de favoriser les initiatives locales.

R.Edmond.

Secteur agricole : Promotion des instruments de lutte contre les risques de catastrophe

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L’agriculture et les infrastructures sont les plus vulnérables aux catastrophes naturelles à Madagascar.

L’allocation des ressources pour faire face aux risques de catastrophe peut très bien être améliorée, selon les organismes qui promeuvent le secteur de l’assurance dans la région Subsaharienne.

Un consortium d’agences de développement international est formé pour la capacité des gouvernements africains, du secteur privé et de la communauté internationale, à mieux exécuter la planification financière nécessaire à la protection des personnes vulnérables contre les risques de catastrophe. Ce consortium incluse l’ARC (African Risk Capacity), l’IFC (Société financière internationale), l’IDEP (Institut africain des Nations Unies pour le développement économique et la planification) et l’AAAAA (Association des contrôleurs africains d’assurances). Du 24 juin au 6 juillet, ils organisent une formation sur l’indice et l’assurance contre les risques liés aux catastrophes, permettant d’améliorer les mesures de protection des entreprises agroalimentaires, les agriculteurs, ainsi que les populations à faible revenu, contre les risques environnementaux tels la sécheresse, les inondations, les cyclones et les effets du changement climatique. Des types de produits d’assurance facilement accessibles aideront la population touchée à atténuer les effets de ces fléaux, en la protégeant contre des pertes catastrophiques et en ouvrant l’accès à la finance, selon le Consortium.

Instruments adaptés.Les ateliers de formation – offerts en anglais la première semaine du 24 au 29 juin ; et en français la deuxième semaine du 30 juin au 6 juillet 2019 –permettront aux participants de discuter des moyens d’exploiter leurs forces relatives pour mettre en œuvre avec succès les types innovants de l’assurance dans leur pays. Dans son allocution, Mohamed Beavogui, directeur général de l’ARC a noté que ce dernier et ses partenaires travaillent avec les États membres pour fournir des instruments d’assurance-développement en déterminant des profils de risque, l’adaptation de ses outils et l’élaboration d’un plan d’intervention d’urgence adaptées aux besoins des pays. Cela aide à renforcer la résilience et à protéger les avancées dans le processus de développement, grâce à l’atténuation des risques liés aux conditions météorologiques, a-t-il soutenu. Cet atelier de formation qui se tient à Dakar, est la première d’une série d’activités qui seront menées conjointement par les trois institutions, d’après leur déclaration. Parmi les participants figurent des représentants des ministères de l’agriculture et des finances, les régulateurs d’assurance, les médias, ainsi que les compagnies d’assurance opérant dans la région de l’Afrique Subsaharienne.

Antsa R.

WikiChallenge 2019 : Pas de grands prix internationaux pour Madagascar

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Le groupe Orange a publié la liste des gagnants du WikiChallenge 2019. Il s’agit d’un concours qui permet aux élèves des écoles numériques de s’améliorer en écriture et de se familiariser avec les outils numériques, en apprenant à publier en ligne. « C’est aussi une manière de renforcer la présence de la culture et de la vie quotidienne africaine, trop absente des encyclopédies en ligne ! Avec ce concours, nous allons plus loin encore pour l’éducation des enfants démunis de nos Écoles Numériques. Avec leurs professeurs, les écoliers rassemblent leurs connaissances sur leur communauté, leur quotidien, leur environnement, et leur culture. Ils rédigent alors sur des équipements numériques, des articles encyclopédiques sur leur environnement qui, dans un second temps, seront mis en ligne sur Vikidia, encyclopédie en ligne destinée aux enfants de 8 à 13 ans », ont expliqué les initiateurs du projet. Pour la deuxième édition qui s’est tenue cette année, sept pays d’Afrique francophone ont participé. Pour Madagascar, l’article « Tambohogasy », par l’École Ste Anne Ankomakely, a été sélectionné parmi les gagnants des prix nationaux.  Pour les grands prix internationaux, c’est le Cameroun, avec l’article « Culture de la viande du chien chez les Yevol », écrit par l’Ecole Catholique Sainte Rosa Verenini ; le Mali, avec l’article « Kimparana », par l’École Fondamentale Dioundioun de Kimparana ; et le Sénégal, avec l’article « Charrettes à Mbour », écrit par l’École Cheikh Mbaba Sow, qui ont chacun reçu 5 000 euros de fournitures scolaires pour que les écoles soient mieux équipées. Pour l’école Ste Anne Ankomakely de Madagascar, le prix national  représentait 2 000 euros de fournitures scolaires (cartables, cahiers, dictionnaires, etc.) afin d’accueillir les élèves dans les meilleures conditions possibles.

Recueillis par Antsa R.


Paositra Malagasy : Un nouveau bureau postal à Alasoara

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C’est le nouveau bureau postal à Alasora.

Après le ministère de l’Energie et la société KRAOMA, c’est la commune rurale d’Alasora qui va utiliser le nouveau produit de la Paositra Malagasy. Il s’agit de « Paositra Money ».  Dorénavant, « tous les paiements au niveau de notre collectivité se feront via « Paositra Money », ce qui permettra d’améliorer les services publics », a déclaré le Maire de la commune d’Alasora, Ramiarinjatovo Marc Arson, lors de la sginature de convention de partenariat entre les deux parties. Dans la foulée, la Paositra Malagasy a ouvert un nouveau bureau postal dans cette circonscription, afin de vulgariser son nouveau produit qu’est le « Paositra Money ».  « Cette révolution numérique contribue au développement socio-économique de la nation », a évoqué  le ministre des Postes, de la Télécommunication et du Développement Numérique, Christian Ramarolahy, lors de cette inauguration.  Toujours dans le cadre de cet événement, le ministre de tutelle a effectué une séance de démonstration sur l’utilisation de « Paositra money ». « D’autres bureaux postaux seront prochainement inaugurés », selon le directeur général de la Paositra Malagasy, Ranarison Richard.

Navalona R.

Jirama : La société d’Etat se lance dans des actions RSE

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Remise de dons aux enfants de Topaza par les représentants de la Jirama.

La Jirama affiche au public une transformation. Alors que cette société avait du mal à satisfaire la moitié de la demande exprimée par ses abonnés il y a quelques années, elle mène aujourd’hui des actions de bienfaisance dans le cadre de la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).  En effet, les services de la Jirama s’améliorent dans les régions éloignées de la Capitale, avec l’acheminement de 46 groupes électrogènes pour mettre fin aux problèmes de délestage. « On peut dire que cette société apporte la lumière et la vie, si l’on se réfère à l’électricité et à l’eau. Aujourd’hui, à l’occasion de la fête nationale, la Jirama a procédé à une remise de dons, de jouets aux orphelins du centre Topaza (Toeram-pamonjena Zaza) à Ambohipotsy. C’étaient les directions en charge des ressources humaines (DPRH) et de la communication (DCOM) qui représentaient la société durant cette action du 25 juin. 23 enfants de moins de 13 ans ont bénéficié pour chacun de jouets diversifiés. Des jeux de société comme le scrabble ont également été attribués. Ce n’est qu’un début, car d’autres actions pour les personnes en difficulté sont déjà prévues à d’autres occasions festives », a déclaré Haja Rakotonarivo, DPRH de la Jirama. A noter que l’orphelinat Topaza existe déjà depuis 75 ans, créé à son origine par les missionnaires LMS. Ayant une capacité de 45 enfants, ce centre accueille et prend en charge actuellement 42 orphelins âgés de 18 mois à 22 ans. Selon Herizo Rasoanantenaina, directeur adjoint de Topaza, ces enfants accueillis ont été déclarés orphelins par le tribunal, suite au décès, à la condamnation ou à la mauvaise santé mentale de leurs parents. A l’orphelinat, 18 instituteurs sont chargés de les éduquer. D’après les informations, ce centre sous tutelle de la FJKM travaille en partenariat avec des personnes et des organisations de bonne volonté. Chaque enfant a donc son propre parrain.

Antsa R.

Filière black-eyes : Baisse de la production à 16 000 tonnes

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La région de Boeny est réputée pour la production de black-eyes. Ce produit phare est principalement destiné à l’exportation.

Mais lors de la dernière campagne en 2018, « on enregistre une baisse de production de black eyes, n’atteignant plus que 16 000 tonnes au lieu de 24 000 tonnes par an depuis les trois dernières années ». Le Chef de région de Boeny, Bazezy Vanombe Chavelah, l’a révélé dans le cadre de la 3e édition de la foire « Lojy Mitsangana », organisée dernièrement par le programme PROSPERER- (Programme de Soutien aux Pôles de micro-Entreprises Rurales et aux Economies Régionales)-Boeny, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Cette manifestation économique s’est tenue dans la commune rurale de Manerinerina, district d’Ambato-Boeny.

Traçabilité. En fait, ce district est le plus grand producteur de black-eyes dans la région. Et il a été soulevé que la mauvaise qualité de semences ainsi que le manque d’expériences des paysans sur l’utilisation des pesticides pendant la période culturale, étaient à l’origine de cette baisse de la production de black-eyes. Face à cette situation, la région Boeny a mis en place une plateforme visant à assurer la traçabilité des produits qui sont destinés à l’exportation. De son côté, le programme PROSPERER-Boeny ne ménage pas ses efforts pour soutenir les micro-entreprises rurales dans sa région d’intervention. Ainsi, il table sur cinq accords commerciaux en couplant les opérateurs producteurs avec les opérateurs du marché, pour cette année.

Leitmotiv. Par ailleurs, d’autres produits phares de la région tels que le maïs, les produits artisanaux à base de raphia et bien d’autres grains secs, ont été promus dans le cadre de cette foire « Lojy Mitsangana », dans sa 3e édition. Outre les ventes-expositions, diverses animations et des conférences-débats visant à développer la filière black-eyes, y ont été organisées. Toutes les parties prenantes, allant des groupements de producteurs, des fournisseurs d’intrants, en passant par les prestataires de services jusqu’aux opérateurs exportateurs, y ont participé activement. « Promouvoir l’augmentation des revenus par la consolidation des micro-entreprises rurales au niveau local et régional », étant le leitmotiv du programme PROSPERER-Boeny.

Navalona R.

Economie numérique : Une connectivité inclusive pour lutter contre les inégalités

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La connectivité abordable et inclusive, associée aux compétences et à l’alphabétisation numériques, sont des éléments essentiels de la lutte contre les inégalités à l’ère numérique. C’est ce qu’ont souligné les experts réunis au forum des Journées européennes du développement (JED 2019) de la Commission Européenne. Selon leurs propos, une telle situation pourra accélérer la transformation de l’Afrique par le biais d’une économie numérique dynamique. « L’une des réformes sectorielles les plus marquantes que nous ayons connues en Afrique au cours des deux dernières décennies a été la révolution mobile, et cette innovation s’est étendue à l’argent mobile et à d’autres services », a déclaré Pierre Guislain, vice-président de la BAD pour le secteur privé, les infrastructures et l’industrialisation. A noter que le thème du forum qui se terminera le 29 juin concerne les inégalités : « Construire un monde qui ne laisse personne pour compte ». Des experts d’institutions internationales, de gouvernements, du secteur privé et de la société civile, sont au rendez-vous pour examiner les principaux moyens d’amélioration de l’accès numérique et du potentiel de la technologie numérique, pour apporter des avantages sociaux et économiques à tous les Africains. Pour Madagascar, de grandes avancées sur cette voie sont enregistrées, depuis déjà quelques années.

Antsa R.

Manque d’intégrité : Une autre société s’ajoute à la liste noire de la BAD

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De nombreuses entreprises ont déjà été sanctionnées par le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), pour pratiques frauduleuses. Hier, cette institution financière a encore sorti un autre nom. Oceanic Construction and Engineering Nigeria est également exclu pour 48 mois, soit quatre années. En effet, une enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption de la BAD a révélé que cette société s’est livrée à de multiples actes de fraude, lors de sa participation à des appels d’offres pour des travaux de construction, dans le cadre du Projet d’amélioration de l’approvisionnement en eau potable et de l’assainissement en milieu urbain, financé par la Banque. « L’entreprise a fait de fausses déclarations sur l’année de sa constitution, la valeur de ses projets de référence et l’expérience de son personnel. Le Projet d’amélioration de l’approvisionnement en eau potable et de l’assainissement en milieu urbain vise à optimiser l’accès aux services d’approvisionnement en eau salubre dans les États nigérians d’Oyo et de Taraba, grâce à des travaux d’extension et de réhabilitation du réseau d’acheminement et de distribution de l’eau potable », a indiqué la BAD.

Effets multiples. D’après les explications, cette exclusion a pour effet de rendre la société sanctionnée, inéligible à l’adjudication de marchés financés par la BAD. En vertu de l’Accord d’application mutuelle de décisions d’exclusion, la sanction prononcée contre Oceanic Construction and Engineering Nigeria par la Banque peut également être mise en vigueur par la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, le Groupe de la Banque mondiale, et la Banque interaméricaine de développement. D’après le communiqué officiel, à l’expiration de cette période d’exclusion, Oceanic Construction and Engineering Nigeria pourra de nouveau être éligible à participer aux appels d’offres de la BAD, sous réserve de la mise en œuvre d’un programme de respect de l’intégrité qui soit conforme aux directives de l’institution.

 Antsa R.

« Sera’B ny asa » Des milliers de personnes en quête d’emploi

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Parmi les demandeurs d’emploi apportant leurs CV à cet événement.

Le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Fonction Publique et des Lois Sociales organise, en partenariat avec First Evenementiel, la première édition de l’évènement intitulé « Sera’B ny asa », pendant deux jours au Palais des sports, à Mahamasina.

Hier à la première heure, on a observé une longue file de personnes qui s’étalait en face du CEG Antanimbarinandriana jusqu’au portail d’entrée du Palais des sports, et du côté de Gerb’Or à Mahamasina. Cette longue file d’attente faisait presque le tour du stade de Mahamasina, alors que nous n’étions que vers la fin de la matinée, soit environ deux heures après l’ouverture officielle de l’événement. Il y a des milliers de personnes en quête d’emploi, dont la plupart constitue des jeunes, qui font la queue pour y entrer. En effet, « Sera’B ny asa » promet des recrutements directs et des offres de formation proposés par une centaine d’entreprises et de centres de formation participants. « Les nouveaux diplômés, les employés en activité qui sont à la recherche d’une promotion, ou bien les jeunes qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat sont nos cibles. Près de 120 stands y sont érigés. Les jeunes à la recherche d’emploi peuvent déposer directement leurs CV auprès des stands des entreprises exposantes », a expliqué Andrinirina Rasamoelina, représentant du groupe First, organisateur de l’événement.

Travail décent. A titre d’illustration, la BGFI banque recrute un responsable d’agence et des contrôleurs. Quant à L’lnkeo, il cherche des rédacteurs web marketing, des assistants marketing et un manager de développement. Pour les opérateurs en téléphonie, Airtel propose, entre autres, des postes de zonal business manager et de legal manager, tandis qu’Orange recrute un attaché commercial, un chef de département partenariat et un responsable régional Orange Money. Ravinala Airports fait également partie des recruteurs, dans le cadre de cet événement. Le ministère de l’Industrie et le ministère de l’Agriculture, quant à lui, propose des offres de formation pour les jeunes. En outre, l’entreprise de confection de prêt à porter de luxe, Akanjo, expose sa démarche RSE contribuant à un travail décent de ses employés ou de ceux qui veulent intégrer son équipe, dans le cadre de « Sera’B ny asa ».  « Mais force est de remarquer que, les demandeurs d’emploi s’intéressent particulièrement au secteur des TIC. En effet, il y une révolution des calls center à Madagascar. Nombreux sont les jeunes qui y travaillent, étant donné que les salaires sont plus motivants. Par ailleurs, des échanges d’expériences se tiendront durant cet événement. Ce qui permettra aux jeunes de se lancer dans la création de leurs propres entreprises », a conclu Andrinirina Rasamoelina.

 Navalona R.

4e Salon RSE & IDD : Expositions, ateliers et conférences les 3 et 4 juillet

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La 4e édition du Salon RSE & IDD se tiendra les 3 et 4 juillet 2019 à la Gare Soarano.

La quatrième édition du Salon de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et des Initiatives pour le Développement Durable (IDD), se tiendra la semaine prochaine à la Gare Soarano. « Investir pour le développement durable de Madagascar », tel sera le thème de cet évènement, qui réunira une soixantaine d’exposants et plus d’une dizaine de milliers de visiteurs. Selon l’Ur-CSR Consulting et BuyYourWay,  qui sont les organisateurs de la manifestation, le thème choisi cherche à mieux orienter les investissements à Madagascar, qui prennent de l’ampleur dans les secteurs de l’énergie, des ressources naturelles, des infrastructures publiques, de la protection de l’environnement, et surtout dans les secteurs sociaux. Selon Ulrichia Rabefitiavana, directeur fondateur d’Ur-CSR, et Carine Danielson du cabinet BuyYourWay, des conférences et des ateliers solutions seront au programme de l’événement. « Plusieurs sujets seront discutés, notamment l’investissement responsable et durable ; l’acceptabilité sociale des investissements ; la conservation de la biodiversité ; la jeunesse et l’entrepreneuriat rural ; les investissements dans le capital humain ainsi que dans l’économie verte et les énergies renouvelables ; les jeunes et l’agenda 2030, etc. », ont-elles indiqué. En tout, cinq conférences et trois ateliers-soutien sont au programme, outre les expositions des participants. D’après les organisateurs, le nombre d’entreprises participantes, des partenaires et des exposants a augmenté pour cette édition 2019. Ils attendent la même tendance chez les visiteurs, durant les deux jours, suite aux succès et à l’évolution enregistrés durant les trois précédentes éditions.

Antsa R.


Madagascar – BAD : Un financement de 1274 millions d’unité de compte pour le DSP 2017 – 2021

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Comme nous l’avons déjà annoncé  dans notre édition d’hier, la 2e réunion de négociation pour la 15e reconstitution du Fonds Africain de Développement (FAD-15) se tiendra, à Antananarivo, du 1er au 3 juillet prochain. Une réunion qui revêt une importance capitale pour les pays membres de la BAD en général, et pour Madagascar en particulier.

Précisons tout d’abord que le FAD  est le guichet concessionnel du groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD).  Le Fonds compte à ce jour, 27 pays contributeurs, qui œuvrent en faveur de 40 pays en Afrique.

Défi de taille. Parmi les 40 pays éligibles au FAD, il y a d’un côté, ceux qui renforcent leurs capacités économiques pour  devenir de nouveaux marchés émergents, et de l’autre, ceux qui sont encore fragiles et ont besoin d’une aide spécifique pour garantir la prestation des services de base. Avec près de la moitié de ses pays emprunteurs considérés comme des États fragiles, le FAD se voit confronté à un défi de taille, dans la mesure où des économies stables peuvent elles-mêmes devenir fragiles, sous l’effet d’un choc interne ou externe.  Le FAD contribue à promouvoir le développement économique et social dans les pays africains les moins développés, en octroyant des financements concessionnels dédiés à la mise en œuvre de projets et de programmes, et une assistance technique pour mener des études et des activités de renforcement des capacités. Les investissements cumulés du Fonds au fil de ces 40 années d’opérations sur le continent africain s’élèvent à 29.4 milliards d’UC (45 milliards de dollars US).

DSP. En ce qui concerne Madagascar, les relations de coopération avec la BAD datent de 1976. Actuellement, cette coopération est opérée dans le cadre du document de stratégie pays (DSP) 2017-2021. Le DSP 2017-2021 est financé par les différents guichets de la BAD, à hauteur de 1 574 millions d’UC (contre une allocation d’environ 60 millions d’UC par an durant les années antérieures). Ce document DSP est subdivisé dans les grandes catégories que sont les suivantes : le financement des infrastructures agricoles et routières ; le financement des projets d’envergure pour l’électrification du pays, et enfin ; le développement du commerce avec la zone économique spéciale (ZES). L’exécution de quelques grands projets sera programmée cette année pour Madagascar, à savoir : la continuation du projet routier RN9 de Tuléar à Morondava ; la route Tolagnaro – Vaingandrano RN 12 A, et  le renforcement de la capacité énergétique de Madagascar, par la construction des barrages à Sahofika (192 MW) et Volobe (90 MW).

R.Edmond.

KRAOMA : Acquisition de deux nouveaux groupes électrogènes

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La compagnie minière KRAOMA (Kraomita Malagasy) est en cours de redressement. Les dirigeants actuels qui travaillent en étroite collaboration avec leurs partenaires russes, sont en train de rénover tous les équipements industriels en vue d’améliorer la performance de la compagnie. Après l’acquisition d’une nouvelle motopompe, qui permettra aux employés de la KRAOMA d’opérer dans les carrières d’exploitation même en période de pluie, deux nouveaux groupes électrogènes seront introduits à Madagascar. « Ces équipements débarqueront demain au port de Toamasina. Ils serviront non seulement à faire fonctionner l’usine de la Kraomita Malagasy à 100%, mais aussi à améliorer l’alimentation en électricité de la ville de Brieville, l’un de nos grands sites d’exploitation », selon les explications d’un responsable technique de la compagnie.

16 millions USD par an. En effet, « les groupes électrogènes actuels ne permettent plus de satisfaire les besoins en énergie de l’entreprise, ainsi que ceux de la ville concernée, en raison de leur obsolescence. D’où la nécessité de l’acquisition de ces nouveaux équipements. Cette action entre toujours dans le cadre du partenariat gagnant-gagnant entre la Kraomita Malagasy et son partenaire russe », a-t-il rajouté.  La compagnie prévoit ainsi une nette amélioration de sa production qui a atteint les 800 tonnes de chromes concentrés par jour, en ce moment. Même si cette compagnie minière commence à se redresser, ses dirigeants reconnaissent que de nombreux efforts doivent être encore déployés afin d’atteindre sa vitesse de croisière. Notons que la KRAOMA fait partie des plus grandes compagnies pourvoyeuses de recettes pour l’Etat. Les prévisions de la compagnie sont de générer ultérieurement une recette de l’ordre de 16 millions de dollars par an, grâce aux activités d’exploitation de chrome.

Navalona R.

Groupe ViMa : Relations étroites affichées avec les Etats-Unis

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Zouzar Bouka, Chairman de ViMa, avec Michael Pelletier de l’Ambassade des USA à Madagascar lors de la célébration de la 243e année d’indépendance des USA.

Un sponsor historique de la fête de l’indépendance des Etats-Unis ! C’est ainsi que le Goupe Vision Madagascar (ViMA) s’affiche, lors de la réception pour la célébration des 243 années d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, qui s’est tenue à la Résidence – Villa Philadelphia Ambaranjana, le vendredi 28 juin dernier. « Faisant partie des engagements de ViMa, la société a renouvelé cette année encore son soutien à l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique, pour la célébration de leur fête d’indépendance. Comme chaque année, l’Ambassadeur n’a pas manqué d’inviter Zouzar Bouka – Chairman de Vision Madagascar et ancien président de l’AMCHAM – qui a répondu présent à l’invitation avec les invités de prestige qui y étaient présents. ViMa y a également été fortement représenté par les membres de son Comité Exécutif », ont indiqué les responsables auprès du groupe. A noter que cette société fondée en 2000, figure parmi les réalisateurs des constructions de structures emblématiques à Madagascar.  Outre l’immobilier, elle opère également dans le « business park » en tant que pionnier, avec un parc locatif pour les ambassades, les organismes internationaux, les banques, etc. A cela s’ajoutent ses autres filiales comme « ViMa Majunga Hub » et son parc industriel et « ViMA Woods » spécialisée dans l’exploitation forestière et industrielle de bois aux normes FSCTM.

Antsa R.

BAD : Akinwumi Adésina confirme son soutien au régime Andry Rajoelina

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C’est le ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato qui a proposé avec succès la candidature de Madagascar pour l’accueil de la 2e réunion de reconstitution du FAD 15. Il a accueilli hier à Ivato le Président de la BAD, Akinwumi Adésina.

La  Banque Africaine de Développement figure parmi les grands bailleurs de fonds déterminés à appuyer Madagascar dans   ses efforts pour la relance économique.

Le Président de la BAD, Akinwumi Adésina, est arrivé hier au pays à la tête d’une forte délégation. Il a été accueilli à l’aéroport international d’Ivato par le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato.

Importantes infrastructures

« Vous avez un président jeune et dynamique qui mérite d’être appuyé dans les actions qu’il mène pour le développement de votre pays », a déclaré  le président de la BAD, lors d’un point de presse qu’il a donné hier, à son arrivée à Ivato. Une manière de confirmer que la BAD est disposée à continuer à financer des projets de développement en faveur de la Grande Ile.  Et lui de rappeler que Madagascar, qui  est membre de la BAD depuis 1976, a pu  réaliser d’importantes infrastructures pour le développement. Il a cité entre autres les projets d’actualité, la réhabilitation des RN 9 et RN 35. En tout cas, cette appartenance de Madagascar à la BAD a largement contribué au développement du pays et le régime actuel affiche sa détermination à renforcer les relations avec ce bailleur de fonds continental. « Le président Andry Rajoeilina a toujours affirmé  cette appartenance de Madagascar dans le concert des nations africaines » a affirmé, pour sa part,  le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato.

Grande première

Une approche continentale prônée par le numéro Un de l’Etat et qui se vérifie sur le terrain à travers cet accueil par Madagascar de la deuxième réunion de reconstitution du FAD 15 (15e  Fonds Africain de Développement) qui débute demain au Carlton. Une grande première pour Madagascar qui démontre ainsi sa détermination à  bien se positionner sur  le continent africain. « Quand le ministre de l’Economie et des Finances a proposé la candidature de Madagascar pour l’accueil de la deuxième réunion de reconstitution de la FAD 15, les membres de la BAD l’ont félicité », a affirmé Akinwumi Adésina. Un grand honneur en somme pour Madagascar qui aura probablement l’occasion de défendre sa cause durant cette réunion afin d’obtenir le maximum de fonds pour réaliser les objectifs fixés dans le Plan pour l’Emergence de Madagascar qui sera bientôt présenté.

R.Edmond.

Carburants : Baisse des coûts de référence de 475 ariary par litre, pas de hausse en juillet

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Laurent Rajaonarivelo, directeur général de l’Office Malgache des Hydrocarbures.

Aucune hausse de prix à la pompe ne sera appliquée pour ce mois de juillet, selon Laurent Rajaonarivelo, DG de l’OMH (Office malgache des hydrocarbures). Avec la nouvelle structure des prix, l’Etat a même bénéficié d’une baisse de 110 milliards  d’ariary de passif, selon ses explicatons. Interview.

Midi Madagasikara (MM). Le président Andry Rajoelina a annoncé le 20 juin dernier la baisse des prix à la pompe. Techniquement, comment est-on arrivé à cette issue ?

Laurent Rajaonarivelo (OMH). Vous savez que depuis 2016, on a déjà procédé, avec les pétroliers, à des négociations sur la nouvelle structure des prix. En juin 2019, on est finalement arrivé à trouver un terrain d’entente, dans une démarche consensuelle, dans une optique gagnant-gagnant. L’intérêt des consommateurs, la rentabilité des pétroliers et la suppression des subventions de l’Etat dans ce secteur d’activité sont les trois principes qui ont conduit cette démarche, et qui ont abouti  à un cocktail de mesures. Ce qu’on connaît  tous, ce sont les baisses de 100 ariary par litre pour l’essence, 150 ariary pour le gasoil et 500 ariary pour le pétrole lampant. Il faut noter que le pétrole lampant concerne environ 80% de la population et influe beaucoup sur le pouvoir d’achat. Mais outre ces baisses au bénéfice des consommateurs, d’autres mesures ont également été prises.

  1. Justement, comment est-ce possible ? S’est-on encore éloigné de la vérité des prix ou y a-t-il des concessions ?

OMH. Dans la nouvelle structure des prix, on a négocié pour la baisse des marges des pétroliers. Dans cette structure, il y a les facteurs conjoncturels comme le cours du baril de pétrole et la parité entre l’ariary et le dollar américain. Ensuite il y a les facteurs structurels comme les taxes, les redevances, etc. Dans ce volet, par exemple, le fret pour la tonne métrique est désormais réduit à 40 USD s’il était auparavant à 68 USD. La marge pour les pétroliers est fixée à 100 USD par mètre cube, contre 120 USD auparavant. Les frais de stockages au terminal de Galana sont désormais à 10,81 USD contre 18,7 USD auparavant. Pour les gérants de stations-service, on a maintenu leurs marges bénéficiaires à 20 USD par mètre cube. Ce maintient traduit une hausse de leurs gains, si l’on calcule en  ariary. Du côté de l’Etat et de ses organismes rattachés, des baisses des recettes perçues sont aussi appliquées, sauf pour le FER (Fonds d’entretien routier), qui a augmenté de +5 ariary par litre, pour assurer le financement des infrastructures routières. En bref, avec toutes ces modifications, on a réussi  à réduire les coûts, et donc le prix de référence, de 475 ariary par litre. En ce qui concerne la vérité des prix, il y a encore à l’heure actuelle un petit écart de 126 ariary par litre, entre les prix véritables et les prix appliqués. Mais comme on a gardé le système de lissage, cela sera compensé plus tard.

  1. Cela veut-il dire qu’il y aura bientôt une hausse des prix à la pompe ?

OMH. Non ! Pas pour ce mois qui vient. Cela dépend plutôt de l’évolution des différents facteurs que j’ai cités précédemment. Désormais, les prix à la pompe sont plus sensibles à la variation des cours mondiaux et de celle du taux de change. Suivant les calculs de départ, il est certain qu’il n’y aura pas de hausse de prix pour ce mois de juillet. De plus, outre la réduction des prix de référence, le stock de sécurité est aussi fixé à 45 jours de consommation, s’il était à 21 jours auparavant. Tout cela contribue à faciliter la stabilité.

  1. Des impacts de cette baisse de prix pourraient-ils se répercuter sur la qualité ?

OMH. Les normes sont de plus en plus strictes. Le fioul utilisé par les bateaux va baisser à 500 ppm, contre 3 500 ppm auparavant. Toutes les raffineries dans le monde vont suivre cette tendance. Pour l’association des raffineurs africains, dont nous sommes membres, cette fraction va baisser à 50 ppm pour l’essence et le gasoil. Ce qui traduit une amélioration de la qualité. Par ailleurs, la délocalisation des dépots est en vue pour Madagascar. Le pays dispose de 301 stations-service  actuellement. Ce chiffre sera très bientôt 307. Mais l’objectif lancé avec la nouvelle structure des prix est de couvrir tous les Districts pour une équité et pour que les consommateurs n’aient plus à acheter cher chez les spéculateurs. Au moins 40 nouvelles stations-service  seront donc créées dans les Districts. A cela s’ajouteront des aires de repos sur les routes nationales…

  1. Ces derniers temps, on parle beaucoup d’une nouvelle compagnie pétrolière qui pourrait entrer sur le marché. Est-ce exact ?

OMH. Jusqu’ici, non. La liste de ceux qui ont une licence est affichée sur notre site officiel et tout le monde peut y accéder. Il n’y a  aucune nouvelle compagnie pétrolière en vue pour le moment. La plus récente est la licence délivrée à la Jirama, le 26 avril 2019. Cela ne peut qu’améliorer la concurrence et suscitera certainement une réaction chez les pétroliers, car la Jirama peut maintenant importer directement, peut-être avec l’aide d’un partenaire de son choix. D’ailleurs, la nouvelle structure des prix s’applique également à la Jirama.

  1. Avec la baisse des marges, le secteur pétrolier en aval est-il encore intéressant à Madagascar ?

OMH. En effet, la marge des pétroliers est réduite à 100 USD par mètre cube si elle était avant à 120 USD. Mais dans d’autres pays d’Afrique, cette marge va jusqu’à 60 USD pour certains pays, et pourtant, des compagnies pétrolières sont toujours intéressées. Nous n’avons donc rien à craindre, en termes d’attractivité.

  1. Mais l’accès au marché est-il libre ?

OMH. Effectivement. Tout le monde peut demander une licence. Mais avant l’attribution, une étude technique et une étude financière d’éligibilité doivent être menées. Nous envoyons les résultats à l’Etat qui tranche à la fin.

Recueillis par Antsa R.

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