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Channel: Economie – Midi Madagasikara
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Port de Vohémar : Une réhabilitation de l’infrastructure s’impose

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Ce sont des caboteurs nationaux qui peuvent toucher le port en ce moment.

Le port de Vohémar dispose d’une grande potentialité de par sa position stratégique et ses tirants d’eau.

De nombreuses opportunités s’y offrent également puisqu’il peut entre autres, recevoir des navires internationaux. Cela a été démontré dans le passé. Cependant, il a toujours été jusque- là sous-exploité en raison de la vétusté de son infrastructure. La preuve, le quai menace actuellement de s’écrouler étant donné que de nombreuses fissures sont observées sur les piliers. Pour pouvoir l’exploiter à fond, une réhabilitation de cette infrastructure portuaire de l’Iharana, s’impose. Cela n’est pas pour autant du ressort de la société concessionnaire des opérations de manutention qu’est la SGPI (Société de Gestion du Port de l’Iharana). Un appel à été ainsi lancé à l’endroit de l’APMF (Agence Portuaire, Maritime et Fluviale), pour ce faire.

Matériel insuffisant. D’autant plus, le ministre de Tourisme, des Transports et de la Météorologie, a déjà soulevé que la rénovation des infrastructures portuaires figure parmi ses priorités afin de faciliter l’accès au transport maritime des biens et des personnes, depuis qu’il est à la tête de ce département. Pour l’heure, ce sont des navires de cabotage nationaux qui touchent le quai. Ce qui va entraîner un surcoût des marchandises importées par la région. Notons que le port de Vohémar ne dispose  non plus qu’un seul élévateur de porte-conteneur opérationnel. Ce matériel est insuffisant pour effectuer des opérations de manutention pour les gros porteurs internationaux, a-t-on appris. En effet, ces derniers risquent d’être bloqués au port pendant un certain temps étant donné que le temps de débarquement de leurs marchandises conteneurisées pourrait être long.

Redorer l’image. Des actionnaires au sein de la SGPI, pour leur part, ont manifesté leur volonté d’investir dans le secteur afin de redorer l’image du port de Vohémar, qui rappelons-le, est capable de recevoir des navires internationaux. Ils attendent tout simplement que l’Agence Portuaire, Maritime et Fluviale, prenne les devants en rénovant cette infrastructure vétuste. Force est également de reconnaître que le développement de ce port de l’Iharana constitue un levier de développement économique de la partie nord de la Grande île. C’est le principal moyen de transport des marchandises importées par la région. On peut citer, entre autres, les produits de première nécessité comme le riz et le sucre ainsi que les matériaux de construction tels que le ciment.

Navalona R.


Air Madagascar : Un Airbus A 380 pour les vols long-courriers

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Air Austral, le partenaire stratégique d’Air Madagascar a déjà loué ce A 380 de seconde main.

Les deux Airbus A 340 continuent de malmener la compagnie aérienne Air Madagascar. Ces deux appareils qui servent jusqu’à présent aux vols long-courriers de la compagnie sont momentanément retirés de la circulation aérienne pour faire l’objet d’une intervention technique obligatoire. Et ce, suite à la directive 2019-0146 du 21 juin 2019 édictée par l’Autorité de l’Aviation Civile Européenne (EASA) pour toutes les compagnies exploitant des appareils de type Airbus 340 et Boeing 737 équipés de moteurs CFM56-5B, CFM56-5C et CFM56-7B. Une directive sécuritaire qui va, une fois de plus obliger Air Madagascar à effectuer des dépenses supplémentaires sur ces deux appareils qui, jusqu’à présent lui ont causé énormément de pertes. « La sécurité de nos passagers est une priorité non-négociable. Nos équipes techniques sont à pied d’œuvre pour la réalisation sans délai de cette intervention » indique un communiqué d’Air Madagascar. Du coup, pour assurer la continuité de ses vols internationaux, Air Madagascar utilise actuellement un Airbus A 380 affrété auprès de la compagnie Hifly depuis ce week-end. Et ce avec l’appui du partenaire stratégique Air Austral.

R.Edmond.

Jirama : De l’eau volée et revendue au public à Miandrarivo Ambanidia

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Les vols et les pertes inexpliquées restent un problème grave pour la Jirama, aussi bien au niveau de l’eau que de l’électricité. Des pertes qui se chiffraient, il y a quelques années à plusieurs dizaines de milliards d’Ariary.

Des actions de ratissage sont menées et ont déjà porté leurs fruits. Hier matin, la Direction de recouvrement des recettes pour l’eau (DPRO) auprès de la Jirama ont fait une descente sur terrain pour constater un vol d’eau dans le Fokontany Miandrarivo Ambanidia. « Nous priorisons les actons de ratissage, depuis déjà un mois. La DPRO cible surtout les lieux où l’on trouve beaucoup de jerricanes jaunes faire la queue. Nous avons découvert ce lundi un cas de vol d’eau auprès d’un ménage à Ambanidia, qui a d’ailleurs reconnu le fait. La mère de famille a affirmé que cela fait deux années qu’ils ont branché un tuyau hors compteurs sur le réseau de la Jirama, pour avoir de l’eau sans avori à payer. D’après ses explications, ils ont profité d’un problème de fuite sur le réseau de la Jirama pour faire ce branchement illicite. Celle-ci a également indiqué qu’ils ont commercialisé l’eau volée, depuis huit mois, ce qui explique les jerricanes entreposées devant le portail de ce foyer. Selon les informations, cette famille vendait l’eau à 50 Ariary par jerricane et ouvre de 5h à 8h, ensuite de 17 à 20h », a informé le DPRO, Rakotonirina Jacques Daniel.

Rembourser. Certes, la Jirama ne reste pas bras croisés, face à cette situation. Lors de la descente de l’équipe de la Jirama hier, accompagnée également d’un huissier, le directeur général adjoint Henri Randriamanana a martelé que ce genre de cas doit servir d’exemple, car les pertes engendrées par ces vols sont énormes pour la société d’Etat. Mais outre les pertes financières, beaucoup de ménages dans la ville d’Antananarivo ont des problèmes d’accès à l’eau potable, à cause des vols et des abus, selon toujours le représentant de la Jirama. Pour le cas de vol à Miandrarivo Ambanidia, la famille qui a commis le vol doit payer toute la consommation estimée durant toute la période où elle a fait le branchement illicite sur le réseau de la Jirama. Les dirigeants de la société d’Etat ont noté qu’ils porteront l’affaire devant le tribunal. Selon les informations, des employés de la Jirama seraient également impliqués dans cette affaire, et seront poursuivis en justice. A noter que les pertes générées par les vols et les branchements illicites constituent l’une des principales causes des difficultés de la Jirama. Vendredi dernier, lors du Conseil du Gouvernement, le Ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures a communiqué un achat d’urgence de fuel oil et de gasoil pour les groupes électrogènes de la Jirama. Une communication qui indique, une fois de plus, l’existence d’un problème d’approvisionnement en carburant.

Antsa R.

Banque : Société Générale Madagasikara lance un compte à zéro ariary

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Société Générale Madagasikara lance de nouvelles offres. Il s’agit des comptes à zéro ariary qui se distinguent par le fait que ce sont des produits et services bancaires à moindre coûts. « Dénommés Mandrosoa Plus et Akaiky, ces packs permettent de profiter pendant six mois d’un compte à zéro ariary, d’un taux de crédit Soafeno à moins de 4 points, soit 16% pour un prêt Soafeno Express, une carte Poinsettia ou Varongy Visa pour les retraits et les paiements, un compte épargne Soafiandry non bloqué pour mettre les économies à l’abri », lit-on notamment dans un communiqué de Société Générale Madagasikara. Concernant le pack Akaiky, il permet en plus le virement du compte bancaire vers un compte Mvola. Par ailleurs, le Pack Ebène Or permet aux clients à grande mobilité d’utiliser la carte Visa Gold, pour les paiements et retraits internationaux, l’achat en ligne sécurisé avec 3D Secure sur les sites « Verified by VISA », et le bénéfice d’assurance voyage. « Société Générale Madagasikara se transforme positivement et met sa clientèle au cœur de ces changements. La capacité à embarquer collaborateurs et clients dans cette démarche démontre que l’avenir se construit ensemble. Ainsi, l’évolution de l’expérience client tient une place toute particulière ; les produits deviennent des outils du quotidien : plus simples, plus performants et en adéquation avec les besoins. Cette culture de la transformation et de la simplicité, SG Madagasikara l’applique dans ses services et ses produits ». Le lancement de ces nouvelles offres démontre une fois de plus, que le client est un acteur important dans l’avenir des produits et services bancaires.

R.Edmond.

Fonds africain de développement : Visite de sites de projets hier avec l’équipe de la BAD

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L’équipe de la BAD a visité hier, les réalisations des projets financés par le FAD.

Le président du Groupe de la BAD (Banque africaine de développement), Akinwumi Adesina est dans nos murs, depuis dimanche dernier. C’est la deuxième fois, durant son mandat, que cette haute personnalité – figurant dans le top 10 des Africains les plus influents – visite la Grande Ile. Lors de sa première visite en 2016, il a noté que Madagascar figure parmi les pays privilégiés par la BAD. Cela se confirme, avec la tenue de la réunion de reconstitution du FAD (Fonds Africains de Développement) à Antananarivo, à partir de ce jour. Hier, l’équipe technique de la BAD a effectué une visite de sites de projets financés par le FAD. Parmi ceux-ci figure le projet pour l’amélioration des conditions de vie des populations, par le développement des ressources humaines en renforçant les performances de l’enseignement primaire et secondaire, ainsi que de la formation professionnelle. Ce projet à été financé par le FAD avec un prêt de 16 millions d’Unités de compte (UC) et un don de 500.000 UC. Un deuxième projet a également été visité hier, celui relatif à la lutte contre les maladies transmissibles financé par le FAD avec un prêt de 5 millions UC et un don de 6 millions UC.

Antsa R.

Université de Toamasina : Investir davantage dans le capital humain

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Lors de l’investiture du président de l’université de Barikadimy.

L’université de Toamasina se veut être une référence nationale en matière de développement du capital humain. En effet, le nouveau président de cette institution, le Docteur Zafidoty Conscient, a déclaré lors de son investiture qu’il y investira davantage. Son objectif est d’ailleurs de former des jeunes diplômés compétents pouvant contribuer au développement régional. Pour ce faire, il va prioriser durant son mandat étalé sur une période de trois ans, la mise en place d’une revue scientifique et la programmation d’un enseignement supérieur répondant aux besoins de la région. En outre, un amphithéâtre pouvant accueillir 400 étudiants sera bientôt construit.

Nouvelle gérance. Comme stratégie, le nouveau président de l’université de Toamasina mise sur la bonne gouvernance et l’informatisation du système d’enseignement. Notons que cette institution accueille en ce moment 9.502 étudiants. « Dans le cadre de la nouvelle gérance de l’université, de nouvelles méthodes et approches doivent être appliquées afin d’obtenir de bons résultats. Et toutes les parties prenantes, notamment, les enseignants, le personnel administratif et les étudiants, doivent travailler de concert afin de maintenir la paix », a évoqué le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Félicitée Rejo-Fienena, lors de l’investiture de ce nouveau président de l’université de Barikadimy. A part cette investiture, des doyens et des directeurs de mentions ont été également installés officiellement. La cérémonie a été clôturée par une remise de distinctions honorifiques aux enseignants et aux membres du corps administratif de l’université.

Navalona R.

Commerce de détail : Rôle accru du numérique, mis en avant par Canon

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La croissance du commerce électronique a déjà transformé le commerce de détail,  avec une croissance annuelle à deux chiffres, prévue pour la prochaine décennie. C’est ce qu’ont indiqué les spécialistes auprès de Canon, leader mondial dans le domaine des solutions d’imagerie. D’après eux, les boutiques physiques deviennent plus qu’un espace d’achat, une occasion pour la marque de construire et d’entretenir ses relations avec ses clients. « Avec des consommateurs de plus en plus exigeants, il faut que les marques puissent faire évoluer rapidement leur concept et cette adaptabilité est rendue possible grâce aux décors et ambiances », ont-ils soutenu. Selon les statistiques, un peu moins de 90 % des ventes au détail dans le monde ont encore lieu dans des magasins physiques, ce qui reflète leur attrait durable tant pour les détaillants que les consommateurs, d’après les analyses des spécialistes auprès de Canon. Pour les détaillants, la qualité des magasins physiques jouent un rôle dans les ventes dans 79 % des cas et en stimulant les achats et en augmentant la valeur des marchandises. Pour les consommateurs, le shopping en magasin offre ce que le numérique ne peut pas apporter : une atmosphère, un service client en face-à-face et la possibilité de voir et d’essayer des produits. « Du point de vue du consommateur, le shopping est une question d’expérience client et non de canaux. C’est pourquoi le glissement des dépenses de consommation de la vente au détail au sein des magasins physiques vers le commerce électronique n’entrainera pas la fin du commerce de détail physique. En fait, elle transforme le commerce de détail physique en une expérience immersive et ouvre des possibilités aux fournisseurs de services d’impression spécialisés (PSP) », ont expliqué les représentants de Canon.

Nouveau rôle. Selon toujours les experts, la plupart des détaillants qui continuent de prospérer sont ceux qui adoptent des stratégies « d’omni-canal », se concentrant sur l’offre d’une expérience client homogène sur tous les canaux où ils sont présents – magasins physiques, catalogues, e-commerce, mobile, réseaux sociaux et autres. A noter que le retailtainment et l’économie de l’expérience sont des concepts qui ont vu le jour il y a près de trois décennies, mais qui n’ont réellement commencé à transformer le commerce de détail qu’au cours des dix dernières années. Alors que les détaillants se font de plus en plus concurrence sur la base du « temps bien employé » plutôt que sur la seule offre de produits ou de services, le paysage du commerce de détail évolue vers des environnements de type showroom qui encouragent les consommateurs à découvrir des produits ou des magasins où les cafés, événements ou ateliers invitent les consommateurs à s’attarder. Une stratégie qui finit par rapporter gros…

 

Antsa R.

Salon de la Mer : L’économie bleue à l’honneur ,

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L’agence Premium Publicix, en partenariat avec le BSSM  (Bureau de Service maritime/Shipping Madagascar), organise la 2e édition du Salon de la Mer, qui aura lieu du 4 au 6 juillet 2019, à l’Alliance Française  Andavamamba. « L’économie bleue y sera à l’honneur. Tous les acteurs et les professionnels de la Mer s’y mettent pour sa promotion. Il y aura ainsi une trentaine de stands d’exposition. Toutes les parties prenantes, y compris le ministère de tutelle, soit le ministère de l’Environnement et du Développement Durable, vont exposer les bonnes pratiques dans la protection et la valorisation du milieu aquatique marin », a expliqué le Capitaine Rasamoely Andriampianinana Gabriel, manager de BSSM, lors d’une conférence de presse hier, à Antsahavola.

Sous-exploitée. Notons que Madagascar, en tant que pays insulaire, dispose d’une grande potentialité économique sur le plan aquatique et marin. Ses écosystèmes marins et côtiers qui doivent être gérés d’une manière durable, constituent le pilier de l’économie bleue. « Celle-ci reste encore sous-exploitée, alors qu’elle serait un moyen efficace pour propulser le développement économique de Madagascar. On peut citer entre autres, le développement des secteurs de transport maritime, de la pêche et de l’aquaculture et du tourisme balnéaire  ainsi que des secteurs minier, pétrolier et gazéifier », a-t-il rajouté. Toujours dans le cadre de ce salon de la Mer, des conférences-débats sur les perspectives de développement de l’économie bleue à Madagascar, seront également organisées.

Navalona R.


Andry Rajoelina: On peut réduire de moitié les prix de l’électricité d’ici cinq ans.

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Madagascar accueille la 2e réunion de reconstitution du FAD 15.

La révolution énergétique est lancée et le président de la République, Andry Rajoelina, entend réaliser son « Velirano » de réduire de moitié les prix de l’électricité.

Inévitablement, la victoire des Barea de Madagascar contre le Nigéria a été évoquée lors de l’ouverture de la 2e réunion de reconstruction du 15e Fonds Africain de Développement (FAD 15) qui s’est déroulée, hier, au Carlton Anosy.

Anthony

De nationalité nigériane, le président de la BAD, Akinwumi Adésina, a reconnu fraternellement la défaite des Super Eagles face aux Barea. Tout en rappelant que le coach de l’équipe nationale nigériane est marié à une Malgache. Une manière en somme de faire entendre qu’il y a des liens qui unissent les deux pays. Mieux, et comme il l’a rappelé hier, Madagascar qu’il aime, et auquel il est personnellement attaché. Tout simplement parce qu’en 2015, quand il a visité le projet rizicole du Bas Mangoky, il avait, en accord avec sa femme, adopté le petit Anthony qui souffrait d’une malnutrition sévère. « Actuellement, notre fils  Anthony grandit et est bien nourri. Il réussit  très bien à l’école et figure parmi les meilleurs de sa classe »,  a témoigné le président de la BAD. Cet épisode, qui démontre que le président Adésina est aussi un homme au grand cœur, ressemble à l’histoire de Madagascar, un pays qui a toutes les chances de réussir son développement, comme le petit Anthony qui réussit actuellement dans son école malgré son passé marqué par la misère. Il réussit grâce à ses parents adoptifs, mais aussi et surtout grâce à sa volonté et sa capacité de réussir dans la vie.

Miracle

Et c’est à l’image même des Barea, qui réalisent le miracle à la CAN 2019, et qui prouvent qu’impossible n’est pas Malgache, comme l’a rappelé, hier, le président de la République, Andry Rajoelina. « Madagascar est un beau pays qui a tout le potentiel pour devenir un pays modèle de développement en Afrique. Le peuple Malgache est un peuple vaillant, courageux et téméraire. Il sait se donner les moyens de ses ambitions et est capable de grande chose. A la preuve de l’exploit de notre équipe nationale BAREA, impossible n’est pas Malgache et les années futures le prouveront », a-t-il déclaré dans son discours. Le plan de développement de Madagascar a besoin de l’appui des partenaires, selon toujours  le président Andry Rajoelina. « Pour cela, nous comptons sur la Banque Africaine de Développement, dont nous sommes membres, et aussi sur le soutien des pays contributeurs, dont les représentants ici présents découvrent Madagascar pour la première fois.», a t-il déclaré.

Impacts significatifs

Justement, la BAD figure parmi les plus grands bailleurs de fonds de Madagascar. Depuis son adhésion à la BAD en 1977, la Grande Ile a bénéficié d’un financement total de 1,9 milliards USD de la BAD, dont 1,17 milliards provenant du FAD. Les projets actuellement en cours totalisent 366 millions USD. Des projets qui ont des impacts significatifs pour le développement de Madagascar.  Pour ne citer, entre autres, que le  projet énergétique Sahofika, financé par la BAD et avec lequel on a la possibilité d’atteindre 300 Mw. Sur ce point, le président de la République, Andry Rajoelina, de mentionner que, le moment est venu de rattraper le temps perdu. « En 59 ans, Madagascar n’est arrivé à produire que 400 Mw qui sont insuffisants pour les 25 millions de Malgaches. D’ici cinq ans, nous allons doubler, voire tripler notre production énergétique afin de pouvoir réduire de moitié le prix de l’électricité », a-t-il déclaré.

Un objectif qui a toutes  les chances d’être atteint grâce à la détermination des autorités actuelles, et avec l’appui de la BAD qui va déterminer à l’issue de cette réunion au Carlton, l’enveloppe du FAD, 15 dans son ensemble. Une fois de plus, Madagascar figurera parmi les bénéficiaires privilégiés de ces fonds. Nous en reparlerons.

R.Edmond.

Festival des Baleines : Sous le signe de la protection de l’environnement

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Le Festival des Baleines attire de nombreux touristes. (Photo d’archives)

Le Festival des Baleines se tiendra du 11 au 14 juillet 2019, à Sainte-Marie. Cette 5e édition sera placée sous le signe de la protection de l’environnement.

En effet, les touristes, locaux et internationaux, pourront observer les mammifères marins durant ces quatre jours, tout en s’impliquant avec les communautés dans la préservation de l’environnement. La découverte du potentiel touristique de Sainte-Marie n’est pas en reste. Comme à l’accoutumée, le Festival des Baleines alliera tourisme avec une sortie en mer, sport pour ne citer que le trail, la course VTT, le Beach Soccer, la Zumba Géante et les Courses Pirogue, ainsi que l’éducation avec le CINEMADA. La promotion de la culture, suivie de nombreux divertissements, n’est pas en reste. Toutes les activités tourneront autour du thème « Baleines et Recyclage », selon les explications des organisateurs.

Nouveauté. Dans la foulée, Telma renforce son engagement pour la promotion de la Destination Madagascar via le Festival des Baleines. Cet opérateur en téléphonie mobile reste d’ailleurs le sponsor officiel de l’événement cette année, en participant pleinement dans les récompenses des gagnants de chaque compétition. L’Opérateur accompagne également tous les festivaliers durant les quatre jours dans l’utilisation des services Telma et MVola, première solution de paiement par Mobile à Madagascar. Ceux-ci pourront entre autres, profiter du Très Haut Débit mobile avec la 4G by Telma pour partager tous les moments extraordinaires du Festival. Et comme nouveauté pour cette année, le volet RSE implique la participation des entreprises partenaires, dont Telma. Ainsi, des enfants orphelins Saint-Mariens auront l’opportunité de s’informer et de s’approcher des cétacées.

Navalona R.

DHL Madagascar : Lancement des Olympiades 2019 ce jour, avec SOS Villages

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Amélioration de l’employabilité des jeunes ! C’est l’objectif de DHL Madagascar, qui collabore avec SOS Villages d’Enfants dans l’organisation des Olympiades, dans le cadre de ses actions RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). Il s’agit de jeux s’inscrivant dans le cadre des célébrations du 10eanniversaire de GoTeach, un programme géré par les deux unités. En partenariat avec le Ministère de l’Education Nationale, de la

Formation Technique et Professionnelle, ils lanceront ce jour, les Olympiades 2019, au Lycée Galliéni Andohalo. A noter que les Olympiades 2019 font suite à la première Olympiade mathématique-physique, tenue en 2017. Cette deuxième édition sera une version améliorée car elle est ouverte à tous les élèves des écoles publiques et privées, et aux jeunes SOS de cinq régions de Madagascar (Antananarivo, Antsirabe, Mahajanga Toamasina et Toliara). Selon les organisateurs, plus de 2 000 jeunes participent aux concours et seront testés, non seulement sur les mathématiques et la physique, mais aussi sur leurs connaissances générales. « Cette Olympiade nous permet d’accroître les connaissances des jeunes, de leur apprendre à travailler en groupe, de stimuler leur créativité et de les aider à créer leur propre entreprise », affirme Félicicitée Rejo Fienena, ministre par intérim de l’Éducation Nationale et de la Fomation Technique et Professionnelle, qui sera présente au lancement avec Ralf Dürrwang, vice-président, Citoyenneté d’entreprise, auprès de Deutsche Post DHL Group.

Initiative. Le programme GoTeach, axé sur l’employabilité des jeunes a déjà affiché plusieurs succès depuis son lancement, en 2009. Selon Olivier Randrianarivelo, directeur adjoint de SOS Villages d’Enfants Madagascar, GoTeach est devenu un programme international du groupe Deutsche Post DHL (DPDHL) qui est maintenant présent dans plus de 50 pays dans le monde. « Nous – DHL Madagascar et SOS Villages d’Enfants Madagascar – sommes donc très fiers de l’impact que notre idée initiale à Madagascar a eu sur la vie de nombreux autres jeunes à l’étranger », a-t-il affirmé. Au cours des dix dernières années, de nombreux employés de DHL ont donné de leur temps pour aider les jeunes de Madagascar à se préparer à intégrer le marché du travail, en leur donnant accès à des stages professionnels, à des formations professionnelles et à des parrainages. « Les Olympiades sont un autre excellent exemple de la façon dont nous transmettons des compétences comme la collaboration, la résolution de problèmes et la pensée critique – toutes des compétences importantes, dont les jeunes auront besoin lorsqu’ils entreront sur le marché du travail. Nous sommes fiers de l’impact positif que nous avons pu avoir grâce au programme GoTeach, mais il reste encore du travail à faire, et nous attendons avec impatience les dix prochaines années de partenariat avec SOS Villages d’enfants », a noté le représentant de SOS Villages. A noter que l’Olympiade se divise en trois grandes catégories pour cette édition.

 Antsa R.

Filière vanille : Un partenariat entre la DGI et Sahanala pour la formalisation des planteurs

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Un accord pour la promotion de la filière vanille a été signé lundi dernier.

La Direction Générale des Impôts (DGI) multiplie les initiatives pour formaliser au maximum les filières porteuses pour l’économie. C’est le cas notamment de la filière vanille dans la région d’Analanjirofo, qui a fait l’objet d’un partenariat entre la DGI et la plateforme Sahanala de l’ONG Fanamby. Signé lundi dernier, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à l’Urban Hôtel à Ambatonakanga, cet accord prévoit la formalisation des activités de près de 1.500 planteurs de vanille dans la région d’Analanjirofo, plus particulièrement dans les communes d’Antanifotsy, d’Ambodiampana, et de Manompana. Le rôle de la DGI consiste notamment à professionnaliser les planteurs de vanille par le biais de sa Direction de la Formation Professionnelle (DFP). Et ce, en partenariat avec le cabinet juridique NR Consult. L’objectif étant de formaliser près de 7.000 planteurs de vanille dans tout Madagascar.

En tout cas, cette initiative du ministère de l’Economie et des Finances, à travers la DGI, a son pesant d’or sur le plan de la relance de la filière vanille. En effet, grâce à la collaboration avec la plateforme Tambatra, la DGI compte récolter quelques milliards d’ariary d’impôts synthétiques. Sans compter l’augmentation des revenus des planteurs concernés et l’amélioration de la qualité de la vanille produite. C’est ainsi par exemple que le projet se fixe comme objectif de réaliser une production annuelle de 600 tonnes de vanille de haute qualité et entièrement traçable sur un délai de dix ans.

R.Edmond.

INTH : 2 millions d’euros pour moderniser l’offre de formation

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L’Institut National du Tourisme et de l’Hôtellerie (INTH) se veut être une référence en matière d’amélioration des compétences dans le secteur Tourisme-Hôtellerie-Restauration. En effet, l’Agence Française de Développement (AFD) vient d’allouer un financement de l’ordre de 2 millions d’euros, soit l’équivalent de 8 milliards d’ariary, pour mettre en œuvre un projet visant à moderniser son offre de formation. Ce qui permettra en même temps d’assurer une meilleur adéquation de cette offre de formation aux besoins des professionnels du secteur. C’est ce qu’on a appris lors de la signature de la convention de financement entre l’AFD et l’ONTM (Office National du Tourisme de Madagascar) hier.

Travaux. Ainsi, l’INTH pourra assurer la formation pédagogique initiale des enseignants, des formateurs, des maîtres d’apprentissages, et la certification, en dehors de ses activités de formation actuelles. Cet Institut prodiguera également la formation continue du personnel des établissements de formation, des employeurs et travailleurs dans le secteur. En outre, des travaux de réhabilitation, extension et aménagement des locaux seront en vue, dans le cadre de ce projet qui s’étale sur cinq ans, en plus du renforcement en équipements et des appuis techniques. L’ONTM, pour sa part, se chargera de la gestion du projet à travers la mise en place d’une Unité de Gestion du Projet (UGP).

Image positive. Force est de reconnaître que des besoins accrus en personnel qualifié aux compétences très pointues sont actuellement ressentis au niveau du secteur touristique, pour être à même de répondre aux demandes des touristes de plus en plus exigeants. La mise en œuvre de ce projet contribue inéluctablement à l’amélioration de la qualité de service dans le secteur touristique à Madagascar. Ce qui permettra de renforcer l’image positive de la destination, qui est déjà reconnue mondialement par son accueil chaleureux.

Navalona R.

PromoChocoMada : Création d’une filière chocolatière artisanale

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Des apprentis, avec leur formateur, présentant leurs chocolats.

L’association PromoChocoMada a pour ambition d’améliorer la part de la valeur ajoutée de la filière cacao dans la Grande île, en aidant à la transformation locale de la fève en chocolat.

Raison pour laquelle, elle organise des sessions de formation des artisans chocolatiers à Antananarivo, en faisant venir des maîtres chocolatiers français pour transférer leur savoir-faire et leurs compétences en la matière. En effet, « notre objectif est de créer une filière chocolatière artisanale tout en produisant du chocolat de qualité supérieure à l’échelon local », a expliqué Michel Fossaert, le Secrétaire général de l’association, lors d’une conférence de presse qui a eu lieu hier à La Fabrik à Ambondrona.

Suivi. Ainsi, une première séance de formation au profit de six apprentis a été organisée le 21 juin 2019 à Antananarivo. Ces derniers ont exposé leurs produits finis, lors de cette conférence. « On leur a appris d’abord comment travailler le chocolat, surtout pour ceux qui n’ont jamais connu le domaine. Il y a ensuite une formation sur tout un processus de production de variétés de chocolat leur permettant de créer leur propre atelier. Leur niveau est franchement bien par rapport à ce qu’on a constaté au départ », a expliqué Jean Claude Charpentier, un des cinq maîtres chocolatiers venant de France, qui a assuré la formation de cette première promotion. Notons qu’une deuxième séance de formation sera prodiguée en septembre prochain, et ce, avec le concours de tous ces cinq maîtres chocolatiers français. L’association PromoChocoMada s’engage à effectuer un suivi de l’évolution des apprentis. Ceux-ci peuvent avoir une connaissance des métiers de bouche, ou bien des acteurs dans le domaine, mais qui veulent devenir des artisans chocolatiers.

Créatifs. Pour Léonce Rakotondravelo, un agronome de formation qui se lance dans la transformation agro-alimentaire, il n’a aucune connaissance dans le métier du chocolat. « Cette formation basée sur la transformation a été une phase de découverte pour moi. Maintenant, je veux exceller dans la production du chocolat artisanal haut de gamme via le montage de mon propre atelier. L’atout de ce produit est facilement conservable. On nous a également formés à être plus créatifs. C’est pourquoi, nous avons mélangé des fruits confis, du sésame, de la spiruline, du riz soufflé et bien d’autres épices dans la présentation des palets de chocolat mendiant. On y a également rajouté des fleurs d’hibiscus et de géranium séchées, qui sont toutes comestibles mais encore méconnues par les Malgaches », a-t-il témoigné.

Maison du chocolat. Par ailleurs, PromoChocoMada va bientôt instaurer un institut du chocolat à Antananarivo, pour pouvoir réaliser son programme de formation. En outre, « une maison du chocolat sera mise en place à Nosy Be en mars 2020. Elle sera répartie en trois départements. Le ‘choco space’, ou une salle d’initiation à la fabrication de chocolat et de dégustation. Ensuite, le ‘choco shop’ servant à vendre tous les chocolats produits à Madagascar ; et le ‘choco bar’, restaurant pour accueillir les touristes », a conclu Michel Fossaert.

Navalona R.

ISRT – APB : Mise en place d’une formation en alternance dans les métiers bancaires

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Afin d’améliorer l’employabilité des étudiants, tout en soutenant l’expansion du secteur bancaire à Madagascar, une formation vient d’être lancée

Il s’agit d’une formation destinée à améliorer l’employabilité des étudiants tout en soutenant l’expansion du secteur bancaire à Madagascar.

Innovant. Sur le terrain, le concept est de mettre en place une formation en alternance dans les métiers de la banque. Ce programme de formation innovant bénéficie du soutien de l’Agence Universitaire de la Francophonie, dans le cadre de son dispositif de Soutien aux formations professionnalisantes. Dispensée à Antananarivo et à Antsiranana, en co-diplomation entre l’Institut Supérieur de Technologie d’Antsiranana et l’Université d’Antananarivo, la formation de la première cohorte de 50 étudiants a débuté le 3 juin, et 4 établissements bancaires sont fortement impliqués dans son déploiement à ce jour : la BMOI, la BNI, la SGM et l’Accès Banque Madagascar. Cette formation repose sur un ensemble de formations académiques et pratiques en entreprise. La sélection des étudiants et leur formation sont conjointement menées par les professionnels de l’APB et les enseignants des universités. Afin de réduire le fossé entre le monde professionnel et académique, et veiller à une meilleure adéquation entre les compétences exigées par les banques et le contenu de la formation dispensée aux étudiants, un travail de co-conception du programme de formation a été mené, en étroite collaboration avec les professionnels de la banque.

Immédiatement opérationnelles. L’APB s’engage à accueillir et à accompagner les étudiants dans leur formation opérationnelle au sein des établissements bancaires. Ce projet de formation en alternance permettra au secteur bancaire d’avoir des ressources humaines de qualité, immédiatement opérationnelles et répondant à leurs besoins de compétences. Les échanges permanents induits par la formation en alternance, participent aussi à la pérennisation de la synergie de partenariat entre le secteur bancaire et le milieu académique. Ce projet est soutenu financièrement par l’Agence universitaire de la Francophonie pour une durée de 3 ans.

R.Edmond.


FAD 15 : Fin de la deuxième réunion de reconstitution

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Le président de la République, Andry Rajoelina, entouré du ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato, du Président de la BAD Akinwumi Adésina et d’autres hauts responsables de la BAD.

Rideau sur la 2e réunion de reconstitution du 15e Fonds Africain de Développement (FAD 15) qui a pris fin, hier, au Carlton Anosy. Un événement d’une importance particulière pour l’avenir de ce fonds du groupe de la Banque Africaine de Développement. On rappelle que le président de la République, Andry Rajoelina, a ouvert officiellement cette réunion. La tenue de cette réunion à Antananarivo confirme, en tout cas, la confiance des bailleurs de fonds par rapport aux chances de développement de Madagascar. Le FAD finance de nombreux projets d’infrastructures pour le développement à Madagascar.

R.Edmond.

Etat développementiste : Pour mettre fin au paradoxe entre riche et pauvre, selon Dr Rakoto David

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Dr Rakoto David prône un Etat développementiste pour sortir le pays du cercle vicieux de la pauvreté.

N’arrivant pas à briser le cercle vicieux de la pauvreté, Madagascar a été toujours connu comme un pays riche avec une population pauvre. L’économiste Dr Rakoto David Olivaniaina nous explique comment transformer la jeunesse en facteur dynamique du développement. Interview.

 

Midi Madagasikara (MM). Outre nos ressources naturelles, Madagascar dispose d’une population jeune qui lui confère des avantages économiques. Mais comment pourrait-on profiter de cet avantage ?

Dr Rakoto David. La transformation de la jeunesse en facteur dynamique de développement repose en grande partie sur la responsabilité de l’État basée sur une volonté politique, et un leadership gouvernemental. Celle-ci devrait être en faveur de l’éducation pour tous (éducation de masse), de l’instauration d’un système de protection sociale fiable et pérenne pour que chaque Malgache puisse avoir une vie digne, et de l’introduction d’une vision partagée sur la politique d’enseignement en vue d’un partenariat durable et productif entre secteur privé et public. L’État joue ainsi le rôle de « développementiste » capable de dynamiser, soutenir activement et promouvoir le développement économique et social.

  1. Que voulez-vous dire par « développementiste » ?

Dr Rakoto David. L’État développementiste est par définition « un État qui place le développement économique comme la première priorité de la politique du gouvernement, et qui est capable de concevoir des instruments efficaces pour favoriser la réalisation d’un tel objectif. Il s’agit, entre autres, de la mise en place de nouvelles institutions formelles, de l’établissement de dialogues permanents entre l’État et le secteur privé… » Dans ce cas, l’État devra investir dans la technologie, l’innovation et le développement humain, et doit posséder une idéologie développementiste qui privilégie le développement de la capacité humaine, l’industrialisation et la croissance économique. Les résultats attendus sont une bonne performance économique et la transformation sociale.

  1. Quelles sont les conditions à remplir pour que l’Etat arrive à ce stade ?

Dr Rakoto David. En général, un État développementiste dispose des caractéristiques principales suivantes : il doit avoir une administration compétente, surtout en matière d’éducation, et définir une vision développementiste claire munie d’un plan et de stratégie pour la matérialiser ; il mettra en place une coalition d’élites, surtout jeunes et ayant un fort sentiment nationaliste pour transformer les structures de l’économie, s’industrialiser, promouvoir l’accumulation de capital et mettre en place la capacité humaine. En outre, l’autonomie de l’État s’impose dans l’élaboration des politiques indépendantes des forces sociales en compétition, comme le secteur privé et la société civile. A cet effet, l’État doit disposer de moyens puissants pour formuler et mettre en œuvre ces politiques, sans être l’otage de groupe de particuliers, puisque l’intérêt général du pays prime.

Le professionnalisme, la discipline et les qualifications techniques constituent alors des éléments fondamentaux des objectifs à atteindre. Ainsi, le système éducatif développé par un État développementiste doit soutenir l’émergence d’une classe d’entrepreneurs, ou capitalistes nationaux, qui faciliteront l’industrialisation et la croissance économique. Il s’agit notamment d’une bourgeoisie nationale.

La détermination à développer la capacité humaine constitue également une autre caractéristique principale d’un État développementiste. Celui-ci investit notamment dans les programmes sociaux, comme l’éducation de qualité, les services de soins de santé, et les infrastructures économiques et sociales. Dans la plupart des modèles économiques de l’Asie de l’Est, les politiques sociales ont été un élément important dans l’arsenal des États développementistes. Ces politiques s’articulent autour des entités non étatiques telles que les familles et les entreprises, et l’État garantit la mise en œuvre des programmes de promotion sociale.

 

Recueillis par Antsa R.

Ressources halieutiques : Une surexploitation constatée

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Optimiser la valeur et les bénéfices tirés de l’exploitation des ressources halieutiques et aquacoles est vital pour un pays insulaire comme Madagascar. L’amélioration de la gouvernance et de la gestion des différentes pêcheries aquacultures s’impose ainsi, afin d’assurer la sécurité alimentaire, les bénéfices sociaux et la croissance économique via le développement du commerce international. La préservation de l’environnement et la gestion rationnelle des stocks de ces ressources ne sont pas en reste. Force est pourtant de reconnaître qu’il y a une surexploitation de la grande partie des ressources halieutiques de Madagascar, dont les crevettes. Cela se manifeste par la baisse du rendement de la pêche et la diminution de la taille des produits de mer capturés. Cela est associé à la perte importante post-capture, et à la pression démographique, ainsi qu’à la migration de la population vers les zones côtières.

Stratégie. Face à cette situation, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche mettra en œuvre un plan directeur de la pêche et de l’aquaculture, qui déterminera la stratégie de développement du secteur pour les années 2019 à 2023. L’application des règles d’accès aux ressources halieutiques, de la cogestion communautaire et la lutte contre la pêche illégale, non déclarée et non-réglementée, s’avèrent également indispensables. C’est ce qu’on a appris lors de l’ouverture de l’atelier international sur les crevettes et les autres ressources halieutiques, qui se tient depuis hier à l’hôtel Ibis à Ankorondrano. Tous les acteurs, nationaux et internationaux, y participent dans le but de partager des informations, tout en construisant ensemble l’avenir de la filière crevettière et celle des autres ressources halieutiques. L’atelier est organisé par le ministère de tutelle, en collaboration avec l’Union Européenne, la FAO et le GAPCM (Groupement des Aquaculteurs et des Pêcheurs de Crevettes à Madagascar). Des recommandations seront ainsi émises à l’issue de cet atelier international.

Navalona R.

Distribution des maillots officiels : un micmac frustrant pour les inconditionnels des Barea

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: « Le public exige plus de transparence de la part du Comité de normalisation sur la distribution des maillots officiels des Barea. »

Le micmac actuel autour de  la distribution des maillots officiels des Barea risque de porter un coup de froid sur l’élan d’enthousiasme et de solidarité, qui est né après le succès sans précédent du football malgache.

A qui la faute ? C’est la question que l’on se pose avec ce fiasco apparent concernant la distribution des maillots officiels des Barea. Des maillots quasiment introuvables sur le marché, au point de provoquer une frustration totale du côté des supporters inconditionnels des Barea.

Réseau de distribution

Et pourtant, tout avait bien commencé quand en février 2019, Telma, qui fait partie du Club des partenaires des Barea, avait approché le Comité de normalisation pour la FMF, afin de fédérer un maximum d’entreprises autour de la préparation et de la participation de l’équipe nationale à la phase finale de la CAN.  « L’objectif était notamment de faire en sorte qu’un maximum de Malgaches puissent avoir accès à la tenue officielle des Barea », explique un responsable de Telma. D’où la création d’un réseau de distribution incluant tous les partenaires de l’équipe nationale. « A l’époque, il était question d’acheter au moins 10 000 maillots à mettre en vente dans tout Madagascar », précise notre source, qui ajoute que « quelques jours avant le début de la CAN, il était convenu que le Club des partenaires achète directement auprès du Comité de Normalisation au moins 5 000 maillots officiels de la marque Garman, l’équipementier choisi par le Comité de normalisation, qui seraient ensuite vendus au grand public dans tous les points de vente des partenaires, dans tout Madagascar. A savoir : Leader Price, Telma Shops, BNI, les stations Jovena, les agences Canal Plus, les réseaux de distribution de la Star… ».

Plan B

Une formule qui avait toutes les chances d’être gagnante pour tout le monde, surtout pour le Comité de normalisation qui aurait pu gagner de l’argent, et les fans des Barea qui auraient pu arborer fièrement les maillots officiels.  Sauf que malheureusement, le Comité de normalisation n’a visiblement pas joué correctement le jeu. En effet, ce dernier n’a jamais donné de réponse au Club des partenaires, ni sur la quantité des maillots disponibles, ni sur les prix.  « Nous n’avons pas connaissance du contenu du contrat liant le Comité de normalisation à Garman. Des maillots ont bien été livrés par la marque italienne au Comité, en dehors du quota prévu pour le groupe sportif (joueurs et staff), mais nous ignorons combien et à qui ils ont été redistribués ». En somme il y a eu quelque part une défaillance du Comité de normalisation. Ce qui a obligé Telma à opter pour un plan B. « Devant l’absence totale d’informations concernant la vente de ces maillots, et parce que l’attente du public commençait à se faire ressentir, Telma a décidé de faire jouer les clauses de son contrat historique avec la FMF, l’autorisant à distribuer les produits officiels des Barea. Ainsi, en concertation avec les autres partenaires des Barea, qui ont tous signé un contrat avec l’Association officielle des joueurs (Association Barea CAN 2019), Telma a contacté directement Garman pour commander le maximum de maillots possibles. »

2.500 maillots

Deux commandes ont été effectuées, au fur et à mesure de la production de l’équipementier italien. 2 500 maillots au total, sans que Telma n’ait pu choisir les quantités, les tailles et les couleurs.  Ces maillots ont directement été revendus à prix coûtant auprès des partenaires des Barea, qui les ont à leur tour mis en vente. Et ce, à raison de 85 000 ariary l’unité sur le marché malgache, alors que lors des matchs amicaux des Barea en France et au Luxembourg, les maillots étaient vendus à 30 euros l’unité, soit un peu plus de 120 000 ariary.  En tout cas, la question qui se pose est de savoir comment le Comité de normalisation a fait pour distribuer les maillots qu’il a commandés auprès de Garman. « L’équipementier Garman nous a dit avoir livré d’autres quantités de maillots au Comité de normalisation, mais nous n’avons aucun détails à ce sujet », précise-t-on toujours chez Telma. Bref, le Club des partenaires a visiblement tenu à jouer son rôle de premier supporter des Barea. Et ce, en prenant notamment en charge  l’achat, la livraison et le dédouanement de tous les maillots officiels disponibles auprès de Garman, afin qu’un maximum de Malgaches puisse arborer fièrement les couleurs de notre équipe à la CAN 2019. Malheureusement, la jouissance n’est pour le moment pas totale puisque, faute d’un appui de la part des responsables, la quantité disponible sur le marché ne suit pas la demande. D’où les trafics et autres faux maillots qui apparaissent sur  le marché. Décidément, ce micmac autour de la distribution des maillots des Barea risque de porter un coup de froid sur cet élan d’enthousiasme et de solidarité autour de ce succès sans précédent du football malgache. Des mesures s’imposent pour éviter le pire.

R.Edmond.

Salon de la Mer : Des opportunités pour les futurs marins

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De nombreux acteurs et professionnels de la mer participent activement à la 2e édition du Salon de la mer, organisée par l’agence Premium Publicix, en collaboration avec le ministère de l’Environnement et du Développement Durable. Cet événement se déroule à l’Alliance Française  Andavamamba.  Des opportunités s’offrent aux jeunes, femmes et hommes, qui veulent devenir des futurs marins. Des centres de formation maritime, comme le CEFOMAR, y exposent leurs offres de formation au profit de ceux qui souhaitent se professionnaliser dans ce métier de gens de mer. Entre temps, une entreprise de conception et de construction navale dénommée BECAN, sise à Toamasina, est présente au salon. Ce sera également une opportunité pour ceux qui ont un projet de construction ou d’acquisition de navire.

Un bureau d’étude et de construction en architecture navale, peut y apporter son savoir-faire.  A part cela, le ministère de tutelle, via l’OLEP (Organe de Lutte contre l’Evénement de Pollution marine par les hydrocarbures), fait connaître au grand public ses activités. La promotion de l’algoculture villageoise et les ventes-expositions de matériels d’élevage piscicoles, ainsi que des poissons vivants, ne sont pas en reste. Notons que ce Salon de la mer durera jusqu’à demain. L’économie bleue sous toutes ses formes y est à l’honneur. Une conférence-débat sur ce thème y est d’ailleurs organisée.

Navalona R.

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