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Réseau de la Jirama : Remplacement de 90 kms de tuyaux dans la ville d’Antananarivo

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Le projet de remplacement des tuyaux sur le réseau de distribution d’eau potable de la Jirama sera lancé la semaine prochaine, avec l’arrivée des experts sud-africains.

La Jirama va rénover son réseau d’acheminement d’eau potable dans la capitale. Des techniciens de la TRG International Pipeline Company Ltd. arriveront la semaine prochaine, dans le cadre de ce grand projet. 

Une technologie de pointe sera utilisée dans le remplacement du réseau de distribution d’eau de la Jirama à Antananarivo. « Nous n’aurons pas à creuser les rues durant les travaux. Il suffira juste de mettre en place l’appareil professionnel de haute technologie qui se chargera d’enlever les tuyaux défectueux et, en même temps, de mettre en place de nouveaux tuyaux sur le réseau », ont expliqué les représentants de la Jirama qui ont tenu une rencontre de travail, hier avec la Direction Régionale de l’Aménagement, de l’Habitat et des Travaux Publics   (DRAHTP) Analamanga. Dans ce projet, 90 kms de tuyau seront remplacés. Selon la Jirama, des DN100 et DN150 mesurant 10 kms seront utilisés durant la première intervention qui concerne Ambanidia, Ambondrona, Ambodifilao, Ambohimitsimbina, Faravohitra Ambony, Antaninandro, Ampandrana, Ankadifotsy, Befelatanana, Antanimora, Ampasanimalo, Antohomadinika, Isotry, Ambatobe et leurs alentours.

Vétustes. D’après les informations fournies, les 40% du réseau de distribution d’eau de la Jirama dans la ville d’Antananarivo sont en mauvais état, ce qui cause des problèmes d’approvisionnement dans plusieurs quartiers de la ville. « Après ce projet, il est certain que l’approvisionnement en eau potable s’améliorera considérablement à Antananarivo. Il n’y aura plus de saleté pouvant entrer dans les tuyaux et changeant la couleur de l’eau qui devrait être limpide », ont indiqué les responsables auprès de la Jirama. Par ailleurs, ces travaux de remplacement de tuyaux menés par la Jirama en partenariat avec la compagnie sud-africaine TRG International Pipeline Ltd., permettront également de limiter les pertes d’eau sur le réseau de distribution. A noter que la Jirama a encore du mal à satisfaire la demande d’eau potable dans la Capitale, en termes de quantité de production. De plus, les fuites d’eau sont fortement nuisibles aux infrastructures publiques telles que les routes. Hier, une table ronde a été organisée pour la coordination des travaux qui seront bientôt lancés. Les techniciens de la Jirama ainsi que les responsables auprès de la DRAHTP ont abordé les questions relatives aux contrôles des infrastructures routières concernées par le projet, ainsi qu’à l’autorisation du Ministère de l’Aménagement, de l’Habitat et des Travaux Publics  (MAHTP) de mener le projet sur les zones en question.

Antsa R.


Transport aérien : L’aéroport international d’Ivato a dépassé le cap du million de passagers en 2019.

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Le nouveau terminal d’Ivato sera fonctionnel cette année.

Le secteur aérien est appelé à un bel avenir, et la Grande île ne sera pas en reste dans ce développement                                                                             

Une année de performance. C’est ce que l’on peut dire de l’année 2019 pour Ravinala Airports. L’entreprise gestionnaire des aéroports internationaux d’Ivato et de Nosy-Be a réalisé un record historique pour l’aviation civile à Madagascar. En effet, pour la première fois, le cap du million de passagers a été atteint en décembre 2019 ; et à Nosy-Be, un autre record de  216 000 passagers. Ces chiffres historiques témoignent en tout cas de l’évolution positive du secteur du transport aérien, lequel est appelé à un bel avenir avec les bonnes perspectives, aussi bien à Madagascar que dans le monde entier.  Des exploits qui sont aussi le fruit des réformes entreprises dans le secteur, avec notamment le partenariat entre le gouvernement et Ravinala Airports où les parties prenantes ont réalisé un travail acharné mais coordonné.

Consécration. L’année 2019 aura également été une année de consécration pour Ravinala Airports qui a remporté les Routes Africa Award 2019. « Ce prix, qui récompense les efforts de développement et le marketing dans la gestion aéroportuaire, a contribué à l’aura de Madagascar sur la scène internationale », soutient-on au niveau des dirigeants de la compagnie. « Grâce à la construction d’un nouveau terminal international, à la croissance du trafic de 8% en 2019, et aux 1 000 emplois directs et indirects créés depuis le début de la concession de Ravinala Airports en décembre 2016, l’aéroport d’Antananarivo a gagné ce trophée devant les aéroports du Soudan, d’Ouganda, de l’Angola et du Cap Vert », précise Ravinala Airports pour qui l’année 2020 sera déterminante.

L’année 2020 sera  en effet riche en événements  avec, notamment, l’inauguration du nouveau terminal international d’Ivato. Un grand rendez-vous international est également attendu cette année. Il s’agit de la Conférence internationale aéronautique AviaDev, qui se tiendra à Madagascar du 6 au 8 mai 2020. Cette conférence regroupant plusieurs aéroports et compagnies aériennes permettra l’étude de la création de nouvelles routes aériennes au départ et à destination de plusieurs pays, et notamment de Madagascar.  Enfin, 2020 sera aussi l’année de lancement de la Fondation Ravinala Airports, et l’entrée dans une démarche d’acquisition des certifications ISO 9001 et 14001.

Efforts. En attendant ces belles perspectives, c’est le moment des réjouissances pour Ravinala Airports. Cette compagnie a procédé, le 17 janvier dernier,  à la remise de médailles de travail à 77 de ses collaborateurs à l’aéroport d’Antananarivo. Une occasion de féliciter les efforts de toute l’équipe et des plus anciens d’entre eux en particulier. L’heure était également au  bilan des grandes réalisations de l’année 2019. Dans son discours durant cet événement, Patrick Collard, le directeur général de Ravinala Airports, a salué la constance, le courage et le dynamisme au quotidien de ses collaborateurs.  Cette cérémonie a aussi permis de mettre en lumière la place prépondérante que Ravinala Airports donne à ses ressources humaines, notamment l’effort consacré à la formation de ces dernières. Ainsi, depuis 2017, 80 thèmes de formation ont été dispensés, avec un budget multiplié par dix en trois ans. En 2019, le budget alloué à la formation des collaborateurs de Ravinala Airports, à Madagascar et à l’étranger, a atteint les 539 millions d’ariary.

R.Edmond

Pêche INN : Des pertes économiques estimées à 23,5 milliards USD par an

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La pêche Illégale, Non déclarée et Non réglementée constitue un fléau qui menace les moyens de subsistance de la population vivant notamment dans le littoral, exacerbe la pauvreté et sape l’insécurité alimentaire.
Et si ce n’est pas contrôlée, elle peut entraîner l’effondrement de la pêcherie durable, notamment la pêcherie artisanale. Au niveau mondial, les pertes économiques dues à la pêche INN sont estimées à 23,5 milliards de dollars par an. Les opérateurs illégaux sont motivés par l’argent, et les points névralgiques de leurs opérations incluent les principales pêcheries thonières et pélagiques de l’Océan Indien et d’Afrique de l’Ouest. C’est ce qu’on a appris lors d’un atelier national inter institutions pour la mise en œuvre de l’Accord sur les Mesures du ressort de l’Etat du Port (AMEP), qui a débuté hier et durera trois jours à l’hôtel Havana Resort à Ambohidahy.
Echanges d’informations. En fait, Madagascar fait partie des 64 pays signataires de cet accord visant à lutter contre la pêche INN. Ce qui permettra de contrôler tout navire étranger demandant à entrer dans les grands ports du pays tels que Toamasina, Antsiranana, Toliara, Ehoala et Mahajanga, conformément au droit international. Cet accord définit également les conditions d’utilisation des ports pour le débarquement, le transbordement et la transformation des poissons qui n’ont pas été débarqués antérieurement, ainsi que les autres services portuaires comme le carénage. Dans le cadre de cet atelier, toutes les parties prenantes effectuent des échanges d’informations afin d’harmoniser toutes les actions contribuant à la lutte contre la pêche INN. En effet, « nous ne disposons pas assez de moyens suffisants permettant de contrecarrer ce fléau. Une stratégie sera ainsi élaborée pour développer les canaux de coopération et de communication entre toutes les parties prenantes à l’issue de cet atelier », a expliqué Bemanaja Etienne, le directeur général de la Pêche et de l’Aquaculture. Le but est d’empêcher les poissons capturés illégalement d’accéder aux ports de Madagascar.
Notons que des représentants du Centre de Surveillance de Pêche, des ports, de l’APMF (Agence Portuaire, Maritime et Fluviale), et bien d’autres institutions comme le SAMIFIN participent activement à cet atelier. Face à l’insuffisance de moyens de lutte contre le fléau, Madagascar travaille déjà en étroite collaboration avec les îles voisines membres de la Commission de l’Océan Indien, pour renforcer les contrôles des eaux maritimes face à la recrudescence des pirateries et de la pêche Illégale, Non déclarée et Non réglementée.
Navalona R.

Douanes : Un plan stratégique de quatre ans au service de l’émergence économique

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Le directeur général des Douanes Lainkana Zafivanona Ernest a présenté le plan stratégique 2020-2023 des Douanes Malagasy.

Le plan stratégique 2020 – 2023 de la direction générale des Douanes est sur les rails, avec comme objectif principal, la contribution efficace à l’émergence de Madagascar.

« Cette stratégie adoptée par l’administration douanière malgache est une initiative louable, et représente un effort monumental ». Cette déclaration faite par Richard Choprat, expert d’AFRITAC Sud, branche du Fonds Monétaire International (FMI) spécialisée dans l’assistance technique aux projets de renforcement de capacité des administrations, résume l’importance capitale de la toute nouvelle stratégie 2020 – 2023 de la direction générale des Douanes. Une stratégie présentée hier au à l’hôtel Carlton, lors du lancement officiel de la célébration du bicentenaire des Douanes Malagasy.

Pays prioritaire

« Pour le FMI, à travers AFRITAC Sud, Madagascar est un pays prioritaire », a ajouté ce responsable. Une manière de confirmer la détermination du fonds à apporter son appui technique pour que Madagascar puisse disposer d’une administration douanière plus performante au service de son économie.

« [La] Douane, une administration innovante, redevable, partenaire pour l’émergence du pays », tel est d’ailleurs le slogan des Douanes Malagasy, qui est donc partie pour un plan stratégique très ambitieux sur une période de quatre ans. « Au niveau national, ce plan s’inscrit dans le Plan Émergence de Madagascar, avec ses perspectives relatives à la protection des citoyens  et des ressources naturelles, la lutte contre la corruption, la promotion de l’investissement dans le secteur industriel », a notamment expliqué le directeur général des Douanes, Lainkana Zafivanona Ernest. Dans ce plan stratégique, les Douanes se donnent comme missions : la sécurisation des recettes douanières ; la promotion de la croissance économique en facilitant le commerce légitime ; la protection  des citoyens et de  l’environnement en luttant contre les trafics illicites ; la sécurisation de la chaîne logistique internationale.

Proximité. Financé à hauteur de 30 millions USD, ce plan permettra en tout cas aux Douanes d’obtenir des résultats quantitatifs et qualitatifs très intéressants. En effet, chaque dollar investi avec efficience dans  le programme de modernisation rapportera en moyenne 136,20 USD de recettes douanières durant les quatre années de mise en œuvre du plan stratégique. Un plan qui fera bien évidemment le bonheur des usagers puisque, en termes de délai  de dédouanement par exemple, celui-ci pourra  passer à terme à quelques heures. Le « 100% scanning » est l’une des procédures à mettre en place dans le processus de dédouanement, qui va continuer sur la lancée de la dématérialisation grâce au partenariat gagnant avec Gasynet. La politique de proximité avec les usagers sera également de mise avec l’augmentation du nombre des bureaux de douanes. Des usagers qui, de plus, auront droit à un meilleur accueil, puisqu’un projet de construction d’un nouvel immeuble pour les Douanes est en cours. En effet, bien que les Douanes soient la plus grande administration de Madagascar avec leurs 1 243 cadres et agents, elles ne disposent pas encore d’un immeuble unique car leurs services demeurent pour le moment éparpillés dans divers endroits.  En somme, cent ans après leur création, les Douanes auront enfin leur propre immeuble.

Sur le plan international, le plan stratégique 2020-2023 s’aligne avec les objectifs de développement durable de par ses objectifs de promotion d’une croissance économique durable, de préservation de la biodiversité terrestre, de promotion de l’avènement d’une société pacifique, et de l’accès à une institution responsable.

Engagements. Le ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato, qui a présidé la cérémonie d’hier, laquelle a marqué également la Journée internationale  des douanes, a profité de l’occasion pour réitérer les engagements du gouvernement à appuyer ce processus de modernisation des Douanes. C’est d’ailleurs sous son impulsion que les actions de réformes contenues dans ce plan stratégique sont initiées. « Le gouvernement ne ménagera pas ses efforts pour la mise en place de ce plan, qui doit être conforme aux objectifs du Plan Emergence de Madagascar », a-t-il notamment déclaré. Il a par ailleurs noté que le développement des Douanes dépend du développement économique en général.

R.Edmond.

Profession comptable : A l’heure de la digitalisation

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L’Ordre des experts comptables et financiers de Madagascar (OECFM) a organisé hier une journée de la profession comptable à l’hôtel Carlton. « L’objectif consiste à mieux faire connaître les multiples missions des experts comptables tout en renforçant les relations entre ceux qui préparent, qui contrôlent et qui utilisent les informations financières et non financières des entités économiques. C’est également une opportunité pour inciter les jeunes diplômés à renforcer nos rang. En effet, il compte à peu près 200 experts comptables dont 60 stagiaires qui sont inscrits dans le tableau de l’Ordre. Ce nombre est encore insuffisant », a expliqué Andriamisa Ravelomanana, le président de l’OECFM, lors de l’ouverture de cette journée de la profession comptable. 

Enjeux. « L’innovation : entre la digitalisation et l’intelligence artificielle, l’enjeu pour l’entreprise », est le premier thème discuté lors de cet événement qui a réuni près de 500 participants. En fait, la profession comptable est à l’heure de la digitalisation. Avant tout cela, le président du GOTICOM (Groupement des opérateurs des technologies de l’information et de la communication), Jean Luc Rajaona, a soulevé, entre autres, l’influence et l’impact des trois grandes nouvelles technologies, à savoir, l’intelligence artificielle, le « big data » et le « blockchain » sur le développement des entreprises, en particulier sur la profession comptable. A titre d’illustration, « les enjeux au niveau du coût et de la productivité sont énormes. Ce coût opérationnel peut diminuer jusqu’à 40% à part l’augmentation de la productivité. Cela permet également d’aider les entreprises à réduire les risques tout en facilitant la prise de décision », a-t-il évoqué. 

Fraudes. Parlant de la transformation digitale, « toute entreprise doit suivre cette évolution technologique sinon elle est appelée à disparaître », a exposé Mbolatiana Andriamanantsoa, fondatrice de Softwell Madagascar. Quant à Tantely Rahoeliarivahy, fondatrice du cabinet Camoi, elle a exprimé que cette transformation digitale permet de numériser toutes les pièces comptables et automatiser toutes les tâches récurrentes comme la saisie comptable. « On ne consacre plus que 30% du temps pour le montage des états financiers, entre autres, et les 70% restants seront focalisés sur l’accompagnement des clients. C’est ainsi une opportunité car on peut accéder aux données en temps réel et à distance », a-t-elle enchaîné. Par ailleurs, la détection et la prévention des fraudes constituent un autre thème abordé lors de cet événement. Un spécialiste y a exposé comment les obligations de résultats en matière de croissance économique favorisent les fraudes. Ensuite, le SAMIFIN y a présenté les formes de suspicion de blanchiment de capitaux. Et le 4e thème est axé sur les innovations technologiques apportées par la Direction générale des impôts. Celle-ci travaille déjà en collaboration avec les experts comptables dans le cadre de la préparation des e-bilans, entre autres.      

Navalona R.

Pêche durable et responsable : Alliance entre Sahanala et le GRM pour des activités dans le nord-est

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Signature d’accord entre GRM et Sahanala.

Plus de 500 pêcheurs répartis dans 7 associations sont concernés par l’accord signé au Novotel Alarobia, hier, entre Sahanala et le Groupe Réfrigépêche Madagascar (GRM). Ces pêcheurs bénéficieront d’un soutien capacitaire et de l’amélioration de leurs revenus. Leur statut sera régularisé et les débouchés pour leurs produits seront assurés, selon Eric Douheret, DG délégué du GRM. Son Groupe apportera une expertise en matière de pêche et de collecte, de transformation et de distribution des produits halieutiques de qualité, ainsi que la connaissance des marchés et une expérience en matière d’éco-certification. Les produits collectés devront satisfaire les marchés d’exportation les plus exigeants, pour lesquels une réelle opportunité existe. A ce sujet, à titre d’information, Madagascar ne représente aujourd’hui que 0,5% de la production mondiale de poulpes. De son côté, Sahanala est en phase d’investissement pour mettre en place une usine de transformation à Andranavabe Vohémar d’ici à 2021, sous couvert de l’expertise de GRM, afin que l’exploitation respecte des normes de qualité internationales.

Antsa R.

« Hetraphone » : L’impôt synthétique bientôt payable via Mobile Money

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Le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, a insisté sur la nécessité d’appliquer les réformes avec rigueur et professionnalisme.

Le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) poursuit, à travers ses démembrements, les réformes destinées à améliorer les services publics clés du développement.

La digitalisation de l’administration fiscale se poursuit au sein de la Direction Générale des Impôts. Bientôt, la déclaration et le paiement de l’impôt synthétique pourront se faire via Mobile Money.

« Hetraphone ». À cet effet, des conventions entre, d’une part la Direction Générale des Impôts, la Direction Générale du Trésor et l’Unité d’Exécution du Projet d’Inclusion Financière de Madagascar (PIFM) ; et d’autre part les trois entreprises de Mobile Money, à savoir Airtel Mobile Commerce Madagascar, Orange Money Madagascar et Telma Money S.A., ont été signées hier  dans les locaux du ministère de l’Economie et des Finances. Grâce à ce système, les contribuables assujettis à l’impôt synthétique n’auront plus à se déplacer vers les centres fiscaux pour procéder à la déclaration et au paiement de leurs impôts. Il s’agit en effet de l’élargissement du « Hetraphone », déjà opérationnel pour d’autres impôts, qui permet désormais de faire ses déclarations et ses paiements d’impôts, droits et taxes via un téléphone mobile muni d’une connexion internet. Une application spécialement conçue pour le système sera mise en œuvre d’ici peu, en partenariat avec les trois opérateurs de Mobile Money concernés. Il s’agit d’un système sécurisé, puisqu’après chaque paiement, le contribuable recevra un SMS de confirmation, faisant également office de récépissé de paiement.  Et ce, d’une manière complètement gratuite, puisque qu’aucun frais n’est prélevé.

Rigueur. En somme, un grand pas de plus vers les réformes de l’administration publique a été marqué au niveau du ministère de l’Economie et des Finances. « Il y aura encore beaucoup de réformes à entreprendre, et nous devons faire preuve de rigueur  et de professionnalisme dans leur application », a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato. « Il s’agit d’une étape importante vers la digitalisation destinée à la sécurisation des recettes publiques et à l’amélioration des services aux usagers »,  a-t-il poursuivi, en notant que « ces réformes sont entreprises conformément aux directives du président de la République, Andry Rajoelina ». Ce système a par ailleurs le mérite de limiter la corruption, dans la mesure où le paiement via Mobile Money évite le contact direct entre les agents du fisc et les contribuables.  Notons que ce système est pris en charge par le PIFM, rattaché à la Direction Générale du Trésor et financé par la Banque mondiale. Une preuve de plus de la confiance des bailleurs de fonds par rapport aux mesures de réformes prises au niveau du MEF. La Direction Générale des Impôts, les opérateurs mobiles partenaires ainsi que la Direction Générale du Trésor s’attellent dorénavant à la mise en application pratique de ce nouveau système. Un travail de longue haleine, quand on sait que les contribuables sont habitués aux paiements en espèces.

R.Edmond.

Industrie textile et habillement : Appui aux exportateurs vers le Royaume-Uni et l’Union européenne

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Madagascar figure parmi les 10 pays bénéficiaires du Projet UKTP (United Kingdom Trade Partenerships), pour la promotion des produits dédiés à l’exportation. 

 

Lancement du Programme de partenariat commercial du Royaume-Uni (UKTP) hier, au siège de la société Epsilon Talatamaty Ambohidratrimo.

Le projet pilote débute à Madagascar. La Grande île est en avance par rapport aux neuf autres pays concernés par le projet, selon Matthias Knappe, administrateur de programme à l’International Trade Center. D’après lui, l’UKTP ou Programme de partenariat commercial du Royaume-Uni est conçu pour garantir que les pays maximisent les avantages des accords de partenariat économique (APE). Il permettra d’accroître les exportations dans le cadre des accords, en sensibilisant les entreprises et les institutions sur la manière d’accéder aux marchés du Royaume-Uni et de l’Union européenne, en identifiant les obstacles commerciaux dans tous les pays APE éligibles à l’aide publique au développement et en renforçant les capacités des entreprises. Pour Madagascar, premier pays à bénéficier du projet, 14 entreprises ont été sélectionnées. « Cette sélection s’est faite de mai à novembre 2019. Une enquête préalable a été menée auprès de ces 11 entreprises d’Antananarivo et 3 d’Antsirabe. Et ce, afin de dresser un état des lieux pour identifier leurs besoins et leurs contraintes », a expliqué Abid Abdellatif, consultant international spécialisé en textile, durant l’atelier qui a précédé le lancement officiel.

Privilégié. Le projet UKTP a été lancé officiellement hier, au siège de la société Epsilon Talatamaty Ambohidratrimo, en présence de plusieurs personnalités, dont des représentants de l’ambassade de Grande Bretagne et du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. D’après la présentation, ce projet qui s’étalera jusqu’en mars 2022 est financé par le Département pour le développement international (DFID) du gouvernement du Royaume-Uni, afin d’apporter une assistance technique aux entreprises malgaches, par le biais de l’agence de mise en œuvre dénommée International Trade Center. Le secteur d’activité concerné est le commerce de textiles et vêtements (T&C) entre Madagascar, le Royaume-Uni et l’Union européenne. A noter que l’industrie textile et de l’habillement est le plus grand pourvoyeur d’emplois formels dans la Grande île. Elle représente 30% des exportations totales et 19,35% du PIB total du pays. Par ailleurs, les 14 entreprises bénéficiaires recevront un renforcement de capacité pour leur permettre d’améliorer leurs opérations tout au long de la chaîne de valeurs, leur durabilité sociale et environnementale. A côté, le projet a rajouté deux consortiums de petites entreprises à ses bénéficiaires. Le projet interviendra également au niveau institutionnel. Les institutions du secteur recevront un appui technique pour améliorer leurs services auprès des entreprises du textile et de l’habillement.

Antsa R.


Secteur de l’immobilier : SIM devient Wimmo et mise sur l’innovation

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Le directeur d’exploitation de Wimmo, Emilio Yepes, lors de la présentation de la nouvelle identité de la société, à l’Ibis Ankorondrano.

Le promoteur immobilier SIM (Société Immobilière Michelin) devient Wimmo. Le directeur d’exploitation de la société, Emilio Yepes, ainsi que ses collaborateurs ont présenté cette semaine à l’Ibis Ankorondrano cette nouvelle identité, ainsi que les projets innovants en cours de réalisation. « Ce rebranding vise à montrer que la société est plus jeune, plus moderne avec la nouvelle ambition traduite par la signature : Ensemble innovons l’immobilier », a indiqué le représentant de Wimmo dans sa présentation. À noter que cette société est d’une grande envergure, et s’implique davantage dans l’utilisation des énergies renouvelables et la préservation de l’environnement. « Wimmo, à travers la SIM, conçoit et développe depuis trente ans des projets immobiliers. La société dispose d’un réseau qui s’étend dans cinq villes de Madagascar, notamment Antananarivo, Antsiranana, Mahajanga, Sambava et Toamasina, couvrant plus de 100 000 m2 d’espaces », a indiqué son représentant. Par ailleurs, la société lance cinq principaux labels, notamment « WiHoliday » pour les vacances et le tourisme, « WiHome » pour le bien-vivre, « WiOffice » pour le label d’intelligence collective, « WiPark » pour le label de parcs de performance logistiques, et « WiStore » pour le label du commerce moderne. « Wimmo se donne pour mission d’accompagner la dynamique de reconstruction de Madagascar, en proposant des infrastructures innovantes, en tissant un lien entre sécurité, praticité et confort et répondant aux évolutions des besoins », a déclaré Emilio Yepes. À noter que Wimmo est une entreprise du groupe Trimeta. Depuis 2018, elle est affiliée à la RICS (Royal Institution of Chartered Surveyors).

Antsa R.

Coopération Madagascar – Inde : Débarquement d’un navire transportant des vivres à Antsiranana  

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Un navire indien transportant des vivres – notamment du riz et de l’eau minérale, des équipements médicaux et des couvertures, ainsi que des médicaments – a débarqué au port d’Antsiranana hier matin. « Cette cargaison est destinée aux populations victimes du cataclysme naturel dans diverses régions de la Grande île. En effet, le gouvernement indien veut apporter son aide à ces sinistrés », a déclaré l’Ambassadeur de l’Inde à Madagascar, SEM Abhay Kumar, lors d’une conférence de presse hier dans ses locaux à Tsaralalàna.

Equipe médicale. En outre, « 60 marins indiens sont à bord de ce bateau. Ils sont expérimentés en matière de secourisme. D’ailleurs, six petits bateaux et des petites embarcations gonflables à bord de ce navire seront mobilisés pour sillonner les zones touchées par les inondations. Une équipe médicale s’y déplacera en même temps afin de prendre soin des victimes. Cette action entre dans le cadre du renforcement de la coopération entre Madagascar et l’Inde », a-t-il enchaîné. Une coopération qui s’étend sur plusieurs secteurs dont entre autres, l’agriculture, l’éducation, la santé et la culture. Parlant du secteur agricole, le gouvernement indien vient d’allouer une ligne de crédit de 80 millions USD destinée au développement rural, notamment dans le domaine de la transformation alimentaire et de l’irrigation.

Conventions de partenariat. Au niveau du secteur de la santé, le gouvernement indien vient de doter l’hôpital HJRA d’une machine de radiothérapie servant à diagnostiquer et traiter le cancer. « Cette machine est maintenant fonctionnelle et sera bientôt inaugurée. Et tout récemment, une donation de 100 000 livres sterling a été offerte au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Et bien d’autres conventions de partenariat seront bientôt signées entre Madagascar et l’Inde. En somme, notre gouvernement veut apporter son soutien à l’Etat malgache dans la réalisation de  l’émergence de Madagascar », a conclu l’Ambassadeur indien Abhay Kumar.

Navalona R.

M’Balik : Telma lance l’énergie solaire à partir de 800 ariary par jour

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M’Balik est censée être une solution d’énergie propre et à moindre coût.

Telma, opérateur leader du mobile money diversifie ses activités et s’associe à Greenlight Planet, numéro Un mondial de l’installation solaire en prépayé, afin d’offrir de l’énergie solaire à moindre coût à 80% de la population malgache disposant d’une couverture mobile.

M’Balik a été présenté, hier, au cours d’une conférence de presse donnée par l’Administrateur Directeur Général de Telma, Patrick Pisal-Hamida.

A moindre coût

De l’énergie propre et à moindre coût puisqu’à partir de 800 ariary par jour, les usagers, même situés dans les zones les plus enclavées, peuvent acquérir le Kit M’Balik qui permet d’éclairer convenablement les foyers. Le kit est composé d’un panneau solaire à installer sur le toit, d’une batterie et d’une unité de contrôle, de lanternes portables et de plafonniers qui peuvent être utilisés sans branchement grâce à leur batterie. Une radio est également disponible en option (pour chaque kit) qui permet par ailleurs de charger les téléphones portables. Deux gammes sont disponibles pour cette période de lancement. Le Home 60 et le Home 40z qui permettent d’illuminer une maison toute entière. L’acquisition peut se faire en cash et le kit est activé immédiatement et définitivement. Et ce pour un prix de base de 250 000 ariary. Pour le paiement échelonné, le premier versement est de 28 000 ariary, puis 800 ariary par jour en fonction des besoins de l’utilisateur. Une acquisition facile puisqu’elle se fait via M’Vola en tapant le #111*1*5*3*1#.

Vision

Avec ce Kit M’Balik qui rime avec soleil et lumière, Telma participe activement à la réalisation de la vision du Président de la République, de doter  en énergie la majorité de la population malgache. « A travers la solution M’Balik, Telma  active la réalisation de cette vision de l’initiative pour l’émergence de Madagascar », a expliqué Patrick Pisal-Hamida. « Telma couvre 80% de la population malgache   et les usagers pourront accéder à une alternative énergétique plus propre et plus économique ». L’énergie domestique  M’Balik est d’autant plus fiable puisque c’est un produit de Greenlight Planet le leader mondial de la fourniture de ce genre de kit. Un kit qui est d’ailleurs de 5 ans  au minimum et dispose de 2 ans de garantie.  L’énergie la moins chère du pays en somme. Et qui, pour les populations des grandes villes,  peut être une solution, du moins partiel, contre le délestage.

R.Edmond.

Projet UKTP : Accès des PME au marché international, grâce aux clusters

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Atelier destiné au GFEM, organisé par le projet UKTP, hier au Carlton Anosy.

Madagascar est le premier pays à bénéficier du Programme de partenariat commercial du Royaume-Uni (UKTP), qui sera mis en œuvre dans dix pays, afin d’appuyer les entreprises dans les activités d’exportation vers le Royaume-Uni et l’Union Européenne. Au lendemain du lancement du projet-pilote à l’Epsilon Talatamaty, un atelier s’est déjà tenu hier au Carlton Anosy. Cet atelier était destiné au Groupement des Femmes Entrepreneures de Madagascar (GFEM). Lors de la rencontre de travail, Matthias Knappe, administrateur de programme de l’International Trade Center, et Abid Abdellatif, consultant international spécialiste du textile, ont soutenu l’importance des clusters. À noter que, 14 grandes entreprises ont été sélectionnées pour bénéficier du projet UKTP. À celles-ci s’ajoutent deux clusters, formés chacun par cinq à quinze petites et moyennes entreprises (PME). D’après Tahiriniaina Rajaonarimanana, coordinateur national du projet UKTP, ce regroupement en clusters permet à ces PME de mieux relever les défis qui s’imposent sur le marché international ; depuis les activités d’approvisionnement en matières premières, le réseautage, l’identification des meilleures pratiques et des besoins communs, l’amélioration du pouvoir d’achat, la meilleure exploitation des ressources financières, la mutualisation et l’augmentation de la force de vente, etc. Bref, il s’agit de réunir les forces pour faire face à la concurrence contre les grands acteurs.

Antsa R.

Facilité Elargie de Crédit : Le FMI débloque 43 millions de dollars

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Le ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato, lors d’une de ses rencontres avec Marshall Mills, Chef de mission du FMI pour Madagascar.

La boucle est bouclée pour la Facilité Elargie de Crédit (FEC). Le Conseil d’administration du Fonds Monétaire International vient en effet de débloquer 31 millions de DTS, soit environ 43 millions de dollars au titre de la 6ème et dernière tranche de la FEC.  Ce déblocage prouve en tout cas que le FMI est satisfait des efforts réalisés par les autorités malgaches pour la mise en œuvre du programme soutenu par la FEC qui expire  donc en ce début de 2020 . Les autorités ont rempli tous les critères de réalisation de  2019, ainsi que l’objectif indicatif relatif à la collecte des recettes fiscales. Le FMI salue par ailleurs la détermination des autorités à renforcer la croissance, à améliorer la collecte des recettes et à favoriser l’inclusion sociale. Une note positive qui va incontestablement encourager la nouvelle équipe du Premier ministre Christian Ntsay, partie pour un défi pour le développement. Cette confiance des bailleurs de fonds, à travers  le FMI, constitue une bouffée d’oxygène pour la relance économique.

R.Edmond.

Novotel Convention & Spa : Inauguration de l’hôtel 5 étoiles hier à Alarobia

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Le plus grand hôtel de luxe de l’océan Indien a été inauguré hier par le président de la République, Andry Rajoelina, en présence de hautes personnalités économiques, politiques et même religieuses. 

144 chambres supérieures, 28 suites, 8 suites avec vue panoramique, un « skybar », un centre de bien-être et spa, un « teppanyaki & trio restaurant », un trio bar, un centre de conférence et des salles de réunion. C’est ce que présente le Novotel Convention & Spa, le nouvel hôtel 5 étoiles implanté à Ivandry Alarobia. Il s’agit du fruit d’un partenariat avec le Groupe Accor, selon Amirali Rajabali, Chairman d’Eden Hotel Group, qui a également souligné la coopération avec les partenaires financiers comme la BNI Madagascar. « Il s’agit du plus grand ‘Hotel & Convention’ de l’océan Indien. Plus de 400 collaborateurs ont contribué aux travaux de construction qui se sont faits dans les normes en 27 mois. Aujourd’hui, plus de 300 collaborateurs malgaches qualifiés et formés aux normes internationales travaillent au sein de cet établissement hôtelier. Ils ont suivi plusieurs formations, à l’exemple des formations poussées en langues diverses », a déclaré Amirali Rajabali lors de son discours.

Par ailleurs, Novotel mise sur les énergies renouvelables, avec des panneaux solaires pour ses chauffe-eaux, et pour produire plus de 10% de l’énergie consommée, d’après les explications du directeur général de l’hôtel, Edward Sirrieh.

Tourisme. Le président Andry Rajoelina a, pour sa part, noté que le patrimoine foncier de Madagascar doit être exploité et valorisé pour créer des emplois et favoriser le développement du pays. « Le paysage touristique de Madagascar est en pleine mutation. L’espoir revient, Madagascar doit briller et avancer. Nous allons ouvrir le ciel de Madagascar et développer le tourisme, favoriser l’implantation d’hôtels de luxe et d’hôtels club, favoriser le tourisme de croisière, le tourisme balnéaire, le tourisme vert. Le but est de doubler le nombre des touristes et de rallonger la durée moyenne du séjour des touristes. Avec les partenaires, nous allons favoriser la création d’au moins 1 000 chambres, la création d’hôtels 5 étoiles pour enclencher le développement du tourisme de luxe avec de grandes enseignes de référence internationale. L’Etat est prêt à soutenir, accompagner et faciliter les projets d’investissement du secteur privé de ce genre », a déclaré le président de la République. À noter que le développement de l’industrie touristique est une priorité du gouvernement. Les représentants du secteur privé présents à l’inauguration d’hier ont exprimé leur volonté d’accompagner le gouvernement pour atteindre l’objectif d’accueillir 500 000 touristes par an. Marc Descrozaille, Chief operating officer du Groupe Accor pour l’Afrique et le Moyen-Orient, a soulevé l’importance du développement des marques et des partenariats qu’Accord entreprend dans divers pays. Ce groupe dispose de 40 marques, de la plus luxueuse à la plus économique, représentant 163 hôtels en Afrique et 71 hôtels en construction.

Antsa R.

Industrie : Dix ans du magazine Expansion du SIM

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Célébration du dixième anniversaire d’Expansion Madagascar, au Carlton Anosy.

Expansion Madagascar vient de célébrer ses dix ans d’existence. La cérémonie relative à cette célébration s’est tenue le 28 janvier dernier, au Carlton Anosy, en présence des membres du Syndicat des Industries de Madagascar (SIM). D’après le président du syndicat, Amiraly Hassim, le magazine Expansion Madagascar comble le vide ressenti en termes d’outils d’information sur l’industrie. « Le but de ce magazine est de véhiculer les messages et l’image des industries de Madagascar, de faire connaître les produits ‘vita malagasy’ et d’inciter les consommateurs à les consommer  », a évoqué le président du SIM. À noter que le magazine Expansion Madagascar a été lancé en décembre 2009, sous la houlette de Hery Ranaivosoa, président du SIM de l’époque. Si, pendant ou après la crise de 2009, la plupart des entrepreneurs avaient mis la clé sous la porte temporairement ou définitivement, le SIM a, au contraire, a choisi de lancer le magazine Expansion Madagascar avec tout ce que cela implique comme investissement et organisation, selon les fondateurs de cet outil de communication. Bref, leur ambition a abouti à un succès confirmé, dix ans plus tard.

Antsa R.


Protection de l’environnement : Vitogaz renforce son engagement

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Depuis l’année 2016, la société Vitogaz Madagascar s’est lancée dans un programme de reboisement pluriannuel à Ampangabe Atsimondrano, au sein de la Zone d’action en faveur de l’arbre (Zodafarb). Plus de 4 000 arbres ont été plantés et suivis.

Reboisement national. Pour cette année 2020, elle renforce cette action en participant  au lancement  de la saison nationale de reboisement organisée par la Présidence de la République,  avec une trentaine de collaborateurs qui ont fait le déplacement à Ankazobe.  Par ailleurs, pour la première  fois de son histoire, et en complément des actions menées depuis quatre ans à Ampangabe, Vitogaz Madagascar intervient dans la région Boeny, où un programme pluriannuel de cinq ans va débuter. L’objectif de ce programme est de reverdir une superficie de cinq hectares annuellement, soit 25 hectares au bout des cinq ans. Pour Mahajanga, le reboisement a eu lieu le samedi 25 janvier dernier au site de Marohogo, à 25 kilomètres du centre-ville. Cela a été réalisé en partenariat avec la direction interrégionale de l’environnement et du développement durable Boeny Betsiboka, la région Boeny, ainsi qu’avec la société Fibasom, le distributeur agréé de Vitogaz, et les partenaires locaux. 5 000 jeunes plants d’acacia,  de moringa, d’anacardium et d’albizia ont été mis en terre sur une superficie de 5 hectares.

Stratégie globale. Pour rappel, cette initiative répond à l’appel de l’Etat malgache d’augmenter la couverture forestière et lutter contre le changement climatique. Elle entre aussi dans une stratégie globale de préservation de la forêt, qui inclut la proposition d’alternatives pour une énergie propre et économique pour les foyers malgaches, réduisant l’utilisation de charbon de bois et de bois de chauffe. En effet, à Madagascar, 50% des forêts ont disparu ces cinquante dernières années, au rythme de 100 000 hectares chaque année. A ce rythme là, une disparition totale de la forêt malgache d’ici trente ans est à craindre. La raison est simple : l’énergie utilisée par la population est, à plus de 90%, le bois et le charbon. Plus de 400 000 tonnes de charbon sont consommées annuellement à Madagascar, avec ce que cela entraîne comme conséquences pour la forêt. Depuis fin 2018, la Société Vitogaz Madagascar s’inscrit dans cette perspective en proposant sur le marché la possibilité pour la population d’acheter du gaz au détail, à partir de 3 000 ariary. Une offre qui va bientôt être déployée à Antananarivo. Elle intensifie son action cette année par le reboisement à Mahajanga.  Pour le cas de la région Boeny, la sauvegarde et la valorisation de l’environnement et des ressources naturelles sont des priorités. Une politique régionale a été mise en place dans ce sens, alliant la recherche d’alternatives de substitution au charbon de bois, ainsi que l’amélioration du bien-être de la population.  Un protocole d’accord pour œuvrer dans ce sens va être ainsi signé entre la région Boeny et la société Vitogaz Madagascar, dans la suite logique de la promotion de la vente de gaz au détail, en tant qu’une des alternatives au charbon de bois pour la population majungaise.

R.Edmond.

Port de Toamasina : Un réseau de trafiquants démantelé par la Douane

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La Douane fait dorénavant preuve d’intransigeance à l’endroit des auteurs de fraudes et de trafics.

Le renforcement de la lutte contre  la corruption et les trafics  en tous genres figure parmi les priorités de la direction générale des Douanes, dans son plan d’action 2020 – 2023. Et elle vient de démontrer sur le terrain que des actions concrètes sont effectivement  engagées.

Enquêtes. La Douane malagasy vient en effet d’effectuer une belle prise, en réussissant à démanteler un réseau de trafiquants sur des marchandises conteneurisées au port de Toamasina. Selon  les informations données hier au cours d’un point de presse par le directeur général des Douanes, Lainkana Zafivanona Ernest, ce réseau de contrebandiers sévit depuis longtemps. Il est composé de plusieurs agents de la logistique portuaire, notamment des douaniers,  des transitaires et des employés de la société Madagascar International Container Terminal Service Ltd (MICTSL). Grâce aux enquêtes menées par la Douane, le réseau a donc été démantelé cette semaine. Le trafic concerne un conteneur de briquets qui a fait l’objet d’une déclaration déposée et validée en novembre 2019. Au moyen de la complicité des membres du réseau, les marchandises ont pu sortir du circuit sans paiement des droits et taxes y afférents. Le conteneur faisant l’objet du trafic a été dissimulé, à sa sortie du portail du port, parmi d’autres conteneurs de riz.  En tout cas, la Douane a fait, une fois de plus, preuve d’efficacité dans sa mission de lutte contre les trafics.

270 millions d’ariary. Cette saisie permettra à l’Etat de percevoir pas moins de 270 millions d’ariary  de recettes, puisque la Douane entreprend actuellement un audit pour déterminer la valeur réelle des marchandises. « La Douane prend toutes les dispositions pour  mettre un terme à ces trafics », a déclaré le DG Lainkana Zafivanona Ernest. « Nous serons intransigeants et ne tolérerons plus le moindre cas de fraude », a-t-il continué. Une manière de mettre en garde ceux qui sont tentés de commettre de tels actes, aussi bien du côté des douaniers que de celui des autres acteurs de la chaîne de dédouanement des marchandises. Les agréments des trois transitaires impliqués dans cette affaire seront retirés définitivement. D’autres transitaires se trouvent également dans le collimateur des autorités douanières.

R.Edmond.

EITI : Bientôt un projet d’évaluation de Madagascar

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Une délégation du Secrétariat International de l’EITI (Initiative pour la Transparence des Industries Extractives) était en mission à Madagascar du 27 au 31 janvier dernier. Son objectif était de consulter toutes les parties prenantes du secteur extractif, en complément de la revue des deux rapports d’avancement de l’EITI Madagascar pour les années 2017 et 2018. Cette action entre dans le cadre de la deuxième validation du pays selon la norme EITI. À la suite de ces consultations, « un projet d’évaluation sera bientôt présenté à toutes les parties prenantes. Ces dernières auront trois semaines pour fournir des commentaires. Ensuite, le document final sera transféré au niveau du Conseil d’administration de l’EITI International », a évoqué Indra Thévoz, le responsable pays de l’EITI. De son côté, le ministre des Mines et des ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, a rappelé que Madagascar s’engage à adhérer à la norme EITI en vue d’assurer la transparence et la bonne gouvernance du secteur extractif. « C’est également une garantie pour les investisseurs et les opérateurs qui œuvrent dans ce secteur », a-t-il conclu.

Navalona R.

Entreprise de l’année : Moringa Wave en tête du classement de Mémento Madagascar

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Cérémonie de remise de prix aux gagnants du concours « Entreprise de l’année » de Mémento Madagascar.

Cinq entreprises ont reçu des trophées du magazine Mémento Madagascar. Le classement a été défini avec l’appui technique de FTHM Consulting, expert en culture de la qualité et de la performance.

Mémento Madagascar a récompensé les entreprises selon leurs performances dans les finances, les ressources humaines, le marketing et la communication, l’innovation et la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). En effet, cinq gagnants ont été mis en avant durant la soirée de remise des trophées, qui s’est tenue jeudi dernier au Carlton Anosy. Il s’agit de Hairun Technology, spécialiste en matière d’applications mobiles et de logiciels [pour la performance financière] ; de Baobab Services, cabinet d’expertise comptable [pour les ressources humaines] ; de Moringa Wave, producteur de produits alimentaires [pour le marketing et communication], Cotisse Transport, compagnie de transport [pour l’innovation] ; et Ouvrages et Travaux Industriels [pour les actions RSE]. Moringa Wave a été le grand gagnant du classement. D’après son représentant, cette entreprise produit des compléments alimentaires à base de « moringa oleifera » – ananambo en malgache -, un arbre aux multiples vertus poussant dans les régions chaudes de la Grande Ile. Créée en 2016, Moringa Wave exploite tous les bienfaits de cet arbre.

Culture. Pour Mémento, le mensuel des entreprises d’outre-mer et de l’océan Indien, qui fête cette année ses cinquante ans d’existence, les efforts des entreprises méritent d’être reconnus et de servir d’exemple. « Étant un magazine de référence, nous avons choisi de marquer notre cinquantenaire par cette nouveauté : le classement ‘Entreprise de l’année’. Il s’agit d’un concours visant à faire valoir les efforts des entreprises », a souligné Diana Peuteuil Razakatiana, PDG de l’agence qui représente Mémento à Madagascar. Pour sa part, le ministre de la Communication et de la culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, qui a patronné la cérémonie, a soutenu l’importance de la culture d’excellence dans le domaine de l’entrepreneuriat. « Ces lauréats sont de bons exemples d’entreprises citoyennes. Soyez les icônes du changement qui est actuellement en cours. Vous êtes les évangélistes de la compétitivité économique. Pour une transformation économique, il nous faut beaucoup d’icônes. Vos performances permettent de stimuler une dynamique positive », a-t-elle indiqué dans son discours. Par ailleurs, les autres hautes personnalités et représentants du secteur privé présents à la cérémonie incitent les entreprises à participer aux prochaines éditions du classement « Entreprise de l’année », pour que leurs performances soient objectivement récompensées.

Antsa R

Plateforme HFKF : Promotion d’un développement inclusif et intégré

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La plateforme HFKF veut contribuer au développement socio-économique de Madagascar en prêchant la parole de Dieu.

La plateforme HFKF (Hetsika Fampiraisana ny Kristiana ho an’ny Firenena), rassemblant les acteurs chrétiens, a pour objectif de faire des citoyens de notre pays des disciples de Jésus-Christ. 

Elle intervient dans sept domaines-clés qualifiés de montagnes, à savoir l’économie, l’éducation, la religion, la communication, la politique, la famille et la culture. « L’idée consiste à responsabiliser et missionner chaque chrétien pour qu’il devienne la lumière de la société. En fait, notre mission est de restaurer le système des valeurs à la fois chrétiennes et malgaches. Tout d’abord, nous exprimons nos compassions envers les sinistrés des catastrophes naturelles, tout en adressant nos sincères condoléances aux familles des victimes. Les membres du HFKF ont déjà apporté leurs contributions et le réconfort aux victimes. Ensuite, nous allons promouvoir le référentiel HOREB, en vue d’asseoir un développement inclusif et intégré sur tout le territoire national », a déclaré Tiana Randrianasoloarimina, coordonnateur du HFKF, lors de la présentation des vœux de cette plateforme dernièrement, au restaurant « Koots Food » à Mahamasina.

Charte de l’HOREB. Cette plateforme HKFK adhère actuellement au référentiel HOREB (Hygiène, Organisation et Restauration de l’Environnement et de la Biodiversité), initié par un opérateur économique chrétien, Faly Rasamimanana, le PDG du Groupe Faly Export. Ce système vise à responsabiliser les communautés locales à prendre en main leur propre développement, compte tenu des ressources existantes. En outre, la solidarité est de mise en matière de construction d’infrastructures de base, comme le pont servant à écouler leur production de litchi dans la commune rurale d’Andondabe. Et ce n’est pas tout. Les opérateurs économiques ayant adhéré à ce référentiel HOREB soutiennent les producteurs au niveau de l’éducation, de la santé et de la sécurité alimentaire, dans le cadre de leurs activités de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Et pour pouvoir bénéficier gratuitement de ces appuis, ces derniers doivent, à leur tour, respecter la charte de l’HOREB, qui consiste, entre autres, à préserver l’environnement, tout en luttant contre les feux de brousse et les cultures sur brûlis. « Nous voulons ainsi promouvoir ce référentiel HOREB qui prône le développement inclusif et intégré auprès de tous les acteurs économiques chrétiens. D’autant plus que ce référentiel est reconnu par le Fonds monétaire international (FMI, ndlr). La valorisation des potentialités économiques existantes et le capital humain s’imposent si l’on veut réellement lutter contre la pauvreté », a évoqué le coordonnateur du HFKF.

Îles Eparses. Mais avant tout cela, la plateforme exhorte les chrétiens à se réconcilier avec Dieu pour développer les collaborations et les partenariats visant à laisser un bon héritage aux générations futures. « Les acteurs chrétiens et les églises doivent, entre autres, se mobiliser pour prêter main forte dans la revendication des îles Eparses. Par ailleurs, le HFKF intervient dans la famille, la première institution créée par Dieu. En effet, celle-ci est la plus exposée à tous les risques. Il faut de ce fait restaurer la valeur de la famille qui est issue d’un mariage entre un homme et une femme, qu’on peut transmettre à nos progénitures. La promotion de l’éducation et la lutte contre la corruption constituent également une priorité des priorités. En bref, il est temps de se retourner vers Dieu, après l’errement de la population malgache dans le désert durant les soixante années d’indépendance, et ce, sans connaître un réel développement », a conclu Tiana Randrianasoloarimina.

Navalona R.

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