Le reboisement s’effectue dans la commune de Sakay.
Le groupement qui réunit l’ONG Satoyama Energy – Ecology Online au Japon, représenté par Kamioka Yutaka, et l’ONG Madagasikara Mirai basée à Ilafy, représentée par Harivelo Asakawa Lucienne, va réaliser un projet de reboisement de 2 500 jeunes plants d’acacia dans la commune rurale de Sakay, région Bongolava. Cette action entre dans le cadre du renforcement de la relation d’amitié nippo-malgache. Pour ce faire, les deux parties vont travailler en étroite collaboration avec les élèves, les parents d’élèves ainsi que le personnel enseignant de l’école « Lovasoa » sise dans cette commune. Au démarrage, « une quarantaine de jeunes plants ont été mis en terre hier. Ce chiffre correspond au nombre des donateurs japonais qui ont financé ce projet de reboisement. D’ailleurs, chaque plant cultivé comportera une plaque portant l’identité de chaque donateur. L’objectif est de sensibiliser les enfants à la protection des forêts », a expliqué Herdmane Harisona, un responsable au sein de l’ONG Madagasikara Mirai, lors de l’ouverture de cette campagne de reboisement. En outre, le compositeur japonais Hayashi Mikio de Dareshia a écrit une chanson en malgache et en japonais, intitulée « Madagasikara Mirai », signifiant « l’avenir de Madagascar », pour les sensibiliser.
Suite à la catastrophe naturelle survenue à Madagascar affectant de nombreuses victimes dans sept régions, l’Inde a apporté son soutien au pays. En effet, l’Indian Navy Ship (INS) Airavat est arrivé au port d’Antsiranana dans le cadre de l’opération « Vanille », mise en place pour les opérations d’assistance humanitaire et de secours. Des produits alimentaires, des vêtements et des biens de consommation essentiels ont ainsi été remis par l’Ambassadeur de l’Inde à Madagascar, SEM Abhay Kumar, au gouvernement malgache, représenté par le Premier ministre, Christian Ntsay, à Antsiranana.
Excellente relation. Les produits alimentaires étaient composés de riz, de lentilles, de thés, d’huiles de table, de farine, de nouilles instantanées, de chocolats, de lait en poudre, de fromages, de biscuits et de confitures. Il y a également eu des vêtements, des bâches, des tentes, des couvre-lits, des couvertures, des chaussures, des biens de consommation essentiels, des produits désinfectants, des lampes de poche et des équipements de protection du personnel. Mais aussi des médicaments pour traiter les maladies qui pourraient potentiellement survenir à la suite des inondations. Ces médicaments devraient suffir pour prendre en charge un grand nombre de patients. L’Ambassadeur indien a soulevé que l’Inde est souvent le premier pays à apporter son aide à chaque fois qu’un pays allié fait face à une catastrophe naturelle. Pour sa part, le Premier ministre Christian Ntsay a évoqué que cela témoigne de l’excellente relation historique entre les deux pays, et marque la solidarité, la générosité et la fraternité.
Les apprentis de l’EPMT à la découverte des produits « Vita Malagasy ».
Promouvoir la filière d’excellence qu’est le cacao et le chocolat « Vita Malagasy ». Tel est l’objectif de toutes les parties prenantes lors de la signature d’une convention de partenariat entre PromoChocoMada et le FIVMPAMA (Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy).
PromoChoco Mada est une association basée à Paris, qui a pour but de promouvoir le chocolat et l’artisanat chocolatier de Madagascar à l’international. Elle a mis en place un Institut du Chocolat de Madagascar (ICM) pour concrétiser ce programme dans le pays. L’ICM a déjà formé une dizaine d’artisans chocolatiers malgaches avec l’appui des Maîtres chocolatiers français. Ceux-ci ont, en même temps, bénéficié d’une formation sur la gestion d’ateliers de production.
Initiative saluée. « L’objet de cette convention de partenariat vise ainsi à consolider l’opérationnalité de l’ICM en structurant sa gouvernance dès cette année 2020, afin d’assurer les investissements et la continuité des formations. Le maintien d’une production de qualité n’est pas en reste », a évoqué Bertrand Ramaroson, vice-président de l’association PromoChocoMada. Une initiative saluée et encouragée par le président national du FIVMPAMA, Andrianavalomanana Razafiarison, et les autres groupements professionnels comme le Syndicat des industries de Madagascar et le Groupement des entreprises de Madagascar ; ainsi que les autres intervenants comme l’Ambassadeur de la France à Madagascar, SEM Christophe Bouchard, et le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Lantosoa Rakotomalala, lors d’une soirée gastronomique au restaurant « Le Marais ».
Savoir-faire franco-malgache. Toujours dans le cadre de la promotion de cette filière d’excellence et du chocolat « Vita Malagasy », PromoChocoMada a organisé un parcours pédagogique pour les dix-huit apprentis de l’Ecole de Paris des Métiers de la Table (EPMT) dans le pays. Un parcours qui leur ont permis de découvrir les plantations du cacao, de la canne à sucre, de la vanille et des fruits tropicaux de la Grande île. Ces jeunes apprentis ont également participé aux ateliers de transformation du cacao à l’ICM, dans un esprit de partage du savoir-faire franco-malgache. Ils ont ensuite rencontré les dirigeants du FIVMPAMA au « Green Club » à Vontovorona. Un club qui appartient au PDG du Groupe JCR, Jean Claude Ratsimivony, vice-président national du FIVMPAMA et président en charge des relations internationales. « Nous ne ménageons pas nos efforts pour promouvoir les entreprises malgaches à travers le renforcement de leur capacité, et pour rechercher des partenariats, surtout à l’international », a-t-il précisé. Par ailleurs, une rencontre gastronomique a été organisée dans le cadre d’un dîner de gala au restaurant « Le Marais ». La France, représentée par Nicolas Guilbault et les apprentis de l’EPMT, d’une part ; et Madagascar, représenté par le chef emblématique Lalaina Nomenjanahary et son équipe du restaurant, d’autre part, y ont montré leurs talents en matière d’art culinaire.
La banque centrale chinoise a annoncé dimanche dernier qu’elle allait injecter 1 200 milliards de yuans (156 milliards d’euros) afin de soutenir une économie mise à mal par l’épidémie de pneumonie virale.
L’institution chinoise se mobilise. Cette opération a lieu lundi lorsque les marchés financiers chinois rouvriront après le long congé du Nouvel an lunaire, prolongé en raison du nouveau coronavirus. Dans un communiqué, l’institut d’émission explique que l’intervention servira à maintenir « une liquidité raisonnable et abondante » pour le système bancaire ainsi que la stabilité du marché de changes. La banque avait déjà annoncé samedi une série de mesures en faveur du crédit aux entreprises qui contribuent à lutter contre l’épidémie de coronavirus.
L’épidémie, qui a contaminé plus de 14 000 personnes dont plus de 300 mortellement, a entraîné la paralysie de pans entiers de l’économie chinoise, la population terrifiée préférant rester chez elle. La réouverture lundi des places de Shanghai et Shenzhen, fermées depuis 10 jours, soit juste avant la mise de facto en quarantaine de la ville de Wuhan (centre), pourrait donner lieu à une forte baisse des indices
Rappelons que l’épidémie, qui a contaminé plus de 14 000 personnes dont plus de 300 mortellement, a entraîné la paralysie de pans entiers de l’économie chinoise, la population terrifiée préférant rester chez elle.
Descente sur terrain de la délégation conduite par le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Voahary Rakotovelomanantsoa.
Les infrastructures d’assainissement dans la Capitale sont encore insuffisantes, tout comme la capacité de production d’eau potable. Une descente sur terrain a été faite hier par le nouveau ministre de tutelle, Voahary Rakotovelomanantsoa et son équipe.
Antananarivo ne doit plus être inondée par les eaux de pluie. « Il faut faire la différence entre déchets solides, déchets liquides et eaux de pluie. Les ordures ne doivent plus être jetées dans les canaux d’évacuation d’eau pour que les infrastructures d’assainissement puissent fonctionner convenablement », a soutenu le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Voahary Rakotovelomanantsoa. C’était hier à Besarety, où le ministre a participé aux travaux de curage des canaux, pour donner l’exemple et encourager l’équipe du SAMVA (Service Autonome de l’Assainissement de la Ville d’Antananarivo) dans leur mission. D’après le ministère, une sensibilisation des citoyens est menée pour que les déchets solides ne soient plus jetés hors des bacs à ordures, et que les infrastructures déjà en place puissent être optimisées. En effet, le DG du SAMVA, également présent sur terrain, a indiqué un manque important d’infrastructures d’assainissement, au niveau des collectes de déchets tout comme au niveau des canaux d’évacuation d’eau.
Eau potable. L’accès à l’eau potable est également un autre casse-tête pour les dirigeants, suite aux multiples coupures répétitives de l’eau de la Jirama. Raison pour laquelle, le ministre Voahary Rakotovelomanantsoa a également visité, hier après-midi, l’usine de traitement d’eau à Mandroseza. A noter qu’un projet est déjà en cours de mise en œuvre depuis décembre 2019, pour accroître la capacité de cette usine. « Les travaux dureront 6 mois pour la mise en place de l’unité de traitement d’eau supplémentaire d’une capacité de 40.000m3 par jour. Notons que le site de Mandroseza produit actuellement 200.000m3 par jour, alors que les besoins de la population d’Antananarivo atteint 300.000m3. De nombreux projets sont déjà prévus et menés avec le ministère, pour résoudre ce problème d’approvisionnement d’eau de la ville d’Antananarivo et ses environs », a déclaré le DG de la Jirama, Vonjy Andriamanga. A noter que le réseau de distribution d’eau de la Capitale sera également renouvelé pour mettre fin aux fuites et à la mauvaise qualité d’eau.
Des cadres d’Air Madagascar ne sont pas du tout contents de l’issue du partenariat stratégique avec la compagnie réunionnaise, qu’il qualifie d’échec . Dans l’anonymat, certains parlent d’insultes envers leur compagnie et envers les Malgaches.
Les personnalités malgaches, qui avaient négocié le partenariat stratégique entre Air Madagascar et Air Austral, auraient-elles agi avant tout pour l’intérêt de la compagnie réunionnaise ? C’est la question que se posent des cadres de la compagnie en constatant qu’au final, ce partenariat a peu apporté à la compagnie malgache qui se trouve encore et toujours dans une situation catastrophique, aussi bien sur le plan financier que sur celui de l’exploitation.
Sans risque financier. Les retards et incessantes annulations des vols continuent de ternir l’image de la compagnie aérienne nationale, qui n’arrive toujours pas à retrouver son équilibre financier. La récente démission du désormais ancien directeur général d’Air Madagascar, Besoa Razafimaharo, constitue une des manifestations extérieures de la crise qui mine Air Madagascar, dont l’alliance avec Air Austral joue plutôt en faveur de ce dernier. Les propos tenus récemment par le DG d’Air Austral, Marie-Joseph Malé, dans une interview qu’il a donnée le 15 décembre 2019 au magazine Tourmag, témoignent justement de cette stratégie d’Air Austral d’acquérir une partie d’Air Madagascar facilement, et sans aucun risque financier. À la question de Tourmag sur les risques financiers qu’Air Austral prend dans cette opération, Marie-Joseph Malé a en effet répondu que « tout le monde a l’impression qu’Air Austral a mis beaucoup d’argent. Mais pas tellement finalement ». Et d’ajouter que
« ce n’est pas un gros risque. Financièrement, il n’y a pas de risques. » Des propos considérés comme une insulte à un pays tout entier, selon des cadres d’Air Madagascar, qui en ont visiblement assez de cette domination de l’équipe d’Air Austral au niveau de l’instance dirigeante d’Air Madagascar. Une domination des Réunionnais sur les Malgaches, confirmée d’ailleurs par le DG d’Air Austral dans son interview. En effet, Tourmag lui a demandé si les équipes d’Air Austral tenaient les rênes. Ce à quoi Marie-Joseph Malé a répondu par l’affirmatif : « Oui, nous avons le management. Par accord, Air Austral possède 45%, mais c’est aussi nous qui avons nommé le DG. Et tout se passe bien », a-t-il répondu. Effectivement, des directeurs généraux adjoints étrangers nommés par Air Austral font actuellement la pluie et le beau temps au sein d’Air Madagascar.
Argent de la CNaPS. Une compagnie aérienne nationale qui a toujours été considérée comme le porte-étendard de la Grande île, mais qu’une compagnie régionale est en train d’acquérir avec une facilité manifeste. Sous couvert d’anonymat, des cadres malgaches de la compagnie affirment que, dans cette opération, Air Austral aurait racheté 49% du capital d’Air Madagascar pour 15 millions de dollars avec les fonds que la CNaPS y aurait injecté sous forme de participation au capital. Quant aux 25 millions de dollars qu’Air Austral doit investir, il n’y en a pour l’instant aucune trace. Pire, Marie-Joseph Malé renvoie la balle au gouvernement malgache qu’il accuse de ne pas avoir respecté son engagement. ll le dit ouvertement dans son interview à Tourmag : « Avec les 15 millions de dollars que nous avons apporté en capital, et 25 millions que nous apporterons sous forme de prêt. Nous avons versé les 15 millions de dollars, c’est pour cette raison que nous avons 45% du capital, même un peu plus. Les 25 millions de dollars restants étaient conditionnés dans le temps par le respect des engagements pris par le gouvernement malgache. Et ils ne l’ont pas fait. » En somme, pour Air Austral, c’est la partie malgache qui est défaillante dans cette affaire.
En tout cas, ce n’est pas avec sa situation financière fragile actuelle qu’Air Austral va pouvoir débloquer cet investissement de 25 millions de dollars. On sait en effet que sur l’exercice 2018-2019, cette compagnie a accusé une perte – 4,51 millions d’euros. C’est justement pour tenter de résoudre ce déficit qu’Air Austral serait en train de prévoir une augmentation de son capital. Du coup, la CNaPS risque de perdre au change si elle n’est pas en mesure de suivre cette augmentation de capital. Un danger pour les retraités malgaches qui sont en fait les propriétaires des fonds gérés par la CNaPS. Par ailleurs, Air Austral semble actuellement lorgner sur la partie qui reste encore rentable et prometteuse d’Air Madagascar : le réseau domestique. Le DG d’Air Austral le fait d’ailleurs entendre dans son interview accordée à Tourmag, qui évoque la filiale Tsaradia du réseau intérieur : « Oui à 100% [Tsaradia est à Air Madagascar]. Sans doute, dans le cadre des négociations que nous menons, nous souhaiterions éventuellement substituer une partie de ce que nous avons dans Air Madagascar vers la filiale. Mais, après tout, vous savez, nous avons fait le travail en les aidant, et nous sommes positionnés comme il faut. » Il reste à savoir si les autorités actuelles, qui ont aussi leurs idées pour faire… redécoller Air Madagascar, se laisseront faire face à ce diktat d’une compagnie régionale elle-même en difficulté. Il y va de la fierté nationale.
Thierry Nohasiarivelo, le Secrétaire exécutif de Sun Business Network sollicite les autres entreprises à adhérer à cette noble cause.
Sun Business Network est une plateforme créée à Madagascar en 2017.
« Notre objectif consiste à mener des actions contribuant à la lutte contre l’insécurité alimentaire. En effet, le taux de malnutrition dans le pays a atteint les 42%, selon les dernières publications de l’Institut National de la Statistique. Et les jeunes qui constituent l’avenir de l’entrepreneuriat ,et de la nation en général, qui en sont les plus touchés. Raison pour laquelle, nous nous mobilisons en appuyant deux groupes oeuvrant pour la lutte contre la malnutrition dans les régions de Vakinankaratra et d’Atsimo-Andrefana, en leur allouant chacune, une somme de 4 millions d’ariary », a déclaré Thierry Nohasiarivelo, le Secrétaire exécutif du Sun Business Network (SBN), lors d’une rencontre avec la presse.
Noble cause. « Ce fonds sera ainsi destiné à financer des activités agricoles, notamment la culture maraîchère et bien d’autres légumineux. La production obtenue servira à alimenter les cantines des écoles ciblées dans ces deux régions », d’après ses explications. Force est de reconnaître que le rendement de productivité de la population active diminue considérablement si celle-ci n’est pas bien nourrie. Cela constitue également un obstacle non négligeable ne permettant pas aux jeunes de poursuivre leurs études. D’où, la raison de cette intervention de Sun Business Network. Entre-temps, le Secrétaire exécutif de cette plateforme sollicite les autres entreprises privées à adhérer à cette noble cause, dans le cadre de leurs activités de RSE (Responsabilité Sociétale d’Entreprise) et ce, afin de contribuer au développement socio-économique de Madagascar. « La plateforme s’engage également à travailler en étroite collaboration avec l’Etat », a-t-il enchaîné. Ce qui permettra d’atteindre l’objectif de « Faim zéro » fixé par les Nations Unies dans le cadre des ODD (Objectifs de Développement Durable), à l’horizon de 2030.
Priorités. Par ailleurs, la plateforme SBN fixe comme priorités, l’amélioration des politiques et des réglementations nutritionnelles, et le renforcement des chaînes de valeur nutritionnelles. Elle ne ménagera non plus ses efforts pour augmenter la disponibilité des aliments enrichis et accroître la sensibilisation et la demande de nutrition. Des actions qui méritent d’être soutenues par les différentes parties prenantes.
: Ranto Andriambololona, PDG de HaiRun Technology, lors de la remise de prix du concours « Entreprise de l’année ».
« Les jeunes Malgaches sont capables de créer et d’innover. Nous ne sommes pas condamnés à nous limiter à exécuter des tâches ». C’est ce qu’a démontré Ranto Andriambololona, PDG de HaiRun Technology, jeune entreprise de trois ans, qui a remporté le trophée de la catégorie « Performance financière », du concours « Entreprise de l’année » organisé par le magazine Mémento. En effet, c’est grâce à ses innovations que cette société a connu un grand succès sur le marché international de logiciels et d’applications mobiles, avec une croissance du chiffre d’affaire de 200% à 300% par an, depuis sa création. « En septembre 2019, nous avions 55 collaborateurs et aujourd’hui, notre effectif est presque à 100. Le monde est convaincu de nos innovations, ce qui nous a permis de lever des fonds pour développer nos activités », a indiqué le jeune PDG de HaiRun Technology.
Plus grand. La semaine dernière, cette startup a lancé une plateforme d’intelligence artificielle baptisé « SmartPredict », que ses initiateurs veulent transformer en « licorne », c’est-à-dire un projet valorisé à plus d’un milliards de dollars US. « En une semaine, nous avons déjà 250 professionnels de l’Intelligence artificielle qui se sont inscrits dans la version bêta ou version test. C’est un chiffre très important, au stade actuel. Cette première version sera améliorée, suivant les recommandations et les réactions de ces premiers inscrits. Notre objectif sera ensuite d’atteindre 10.000 utilisateurs, ce qui nous permettra de faire un chiffre d’affaires de 10 millions d’Euros », a affirmé le PDG Ranto Andriambololona. D’après ses dires, HaiRun Technologie organisera encore cette année une 2e levée de fonds à l’international pour collecter 3 à 5 millions d’Euros, pour le projet « SmartPredict ». D’après l’entrepreneur, cet argent sera utilisé pour développer le projet et afin qu’il puisse être utilisé à l’échelle industrielle dans divers pays. « Cela qui implique que nous ouvrirons nos bureaux aux Etats-Unis, ou en Europe. Il y aura des sites commerciaux qui y seront également implantés », a-t-il noté, en soulignant que beaucoup de logiciels et d’applications utilisés à l’étranger sont conçu dans des pays comme Madagascar, qui dispose de savoir-faire dans ce domaine.
Les bailleurs de fonds commencent à se mobiliser pour venir en aide au pays, après les dégâts provoqués par les récentes inondations.
Suite à la déclaration de sinistre nationale faite par les autorités le 24 janvier dernier, des fonds sont déjà mobilisés.
Capacité de préparation. La réparation des dégâts va se faire rapidement. Le 31 janvier dernier, les autorités malgaches ont mobilisé quinze millions de dollars de l’Association internationale de développement, une branche du Groupe de la Banque mondiale dédiée aux pays les plus pauvres; et trois millions d’euros de la part de l’Agence française de développement (AFD). Ce, dans le cadre du financement de la gestion des risques et des catastrophes – ou Cat DDO – afin de faire face à l’impact des récentes pluies torrentielles et des inondations. On rappelle que sept districts du nord-ouest du pays ont été touchés par des inondations causées par des pluies torrentielles depuis le 20 janvier, faisant à ce jour 35 morts et plus de 126 000 personnes sinistrées, selon le dernier rapport du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Tout au long de l’année 2019, les autorités malgaches, la Banque mondiale et l’AFD ont collaboré pour améliorer la capacité de préparation et de réponse à ce type de catastrophes. Cette collaboration a abouti en décembre dernier à la signature de financements en appui aux politiques de gestion des risques et des catastrophes, assortis d’une option de tirage différé en cas de catastrophe d’un montant total de 61,7 millions de dollars.
Les plus vulnérables. Cet appui est destiné à appuyer un pays fortement exposé et parmi les plus vulnérables aux conséquences du changement climatique. Ce financement contingent permet au pays d’accéder aux fonds immédiatement après une catastrophe naturelle de grande ampleur. Il est généralement utilisé pour financer les pertes récurrentes, et devrait s’inscrire dans une stratégie élargie de gestion préventive des risques. À Madagascar, le financement, mobilisé conjointement avec l’appui d’autres partenaires au développement, va permettre d’appuyer les efforts du gouvernement pour venir en aide aux populations sinistrées, et gérer l’urgence et la reconstruction.
Enfin un centre de réclamation mis à disposition par l’ARTEC (Autorité de Régulation des Technologies de Communication). « Cette structure est mise en place dans le cadre de notre mission de protection des intérêts des consommateurs des services de télécommunications. Ce centre de réclamations est disponible en appelant le numéro 600, mis en service pour les consommateurs se plaignant de la qualité de service de leurs opérateurs et n’ayant pas reçu de réponse satisfaisante de la part de ces derniers, après avoir fait une réclamation à leur niveau. Le centre de réclamation n’a cependant pas pour but de se substituer au service client des opérateurs télécoms. Il est donc conseillé de contacter d’abord son opérateur pour lui faire part de la réclamation, et de joindre le numéro 600 dans le cas où sa réponse n’a pas été satisfaisante », a indiqué l’ARTEC. En effet, plusieurs utilisateurs des services de téléphonie mobile se plaignent de la mauvaise qualité de service et se disent insatisfaits des mauvaises pratiques des opérateurs. Ce centre de réclamation serait donc un moyen de les dénoncer.
L’affaire relative à un trafic sur des marchandises conteneurisées au port de Toamasina évolue très vite. 5 personnes parmi les présumés trafiquants viennent d’être placés sous mandat de dépôt, hier. Il s’agit en l’occurrence de deux douaniers, de deux employés de Madagascar International Container Terminal Service Ltd (MICTSL) et d’un douanier. 5 personnes sont également sous contrôle judiciaire : un transitaire, 3 employés de MICTSL et un chauffeur de camion.
Bref, la douane et la justice ont fait preuve de célérité et d’efficacité pour traiter cette affaire qui implique un réseau de contrebande opérant depuis quelques temps au port de Toamasina. Une opération qui entre, par ailleurs dans le cadre de la lutte contre la corruption et les trafics réalisés par la Direction Générale des Douanes conformément à son plan d’action 2020 – 2023, récemment présenté officiellement.
On rappelle que le trafic concerne un conteneur de briquets qui a fait l’objet d’une déclaration déposée et validée en novembre 2019. Au moyen de la complicité des membres du réseau, les marchandises ont pu sortir du circuit sans paiement des droits et taxes y afférents. Le démantèlement de ce réseau va permettre à l’Etat de récupérer pas moins de 270 millions d’ariary de recettes, puisque la Douane entreprend actuellement un audit pour déterminer la valeur réelle des marchandises. Et visiblement les actions ne vont pas en rester là puisque d’autres dossiers risquent d’être mis au grand jour. Sur ce point d’ailleurs, la douane a déclaré qu’elle sera intransigeante quant aux trafics de tout genre et que des sanctions vont tomber. Notamment pour les transitaires impliqués dans ces trafics. Trois parmi ces derniers ont déjà été suspendus. Et d’autres suspensions sont encore attendues, puisqu’il s’agit selon la douane d’une mesure générale d’assainissement. Bref, il n’y a plus de place à l’impunité.
Vincent Fleury, le DG de Vitogaz met la main à la pâte.
Entreprise citoyenne et engagée pour la protection de l’environnement, Vitogaz a réalisé sa campagne de reboisement samedi dernier sur le site de Zodafarb à Ampangabe. Avec cette opération, la quatrième du genre, les 250 collaborateurs de Vitogaz, accompagnés de leur famille respective ont mis en terre 1.000 plants d’acacia. Vincent Fleury le Directeur Général de Vitogaz a profité de cette occasion pour expliquer qu’il ne s’agit pas d’une opération ponctuelle, mais d’un processus sur le long terme. L’entreprise s’est, en effet, engagée pour une campagne de 10 ans pour ce programme de reforestation. « Depuis le début de la campagne, il y a quatre ans, nous avons un retour positif sur le pourcentage de plantation réussie » selon toujours le D.G de Vitogaz.
Il a, par ailleurs, rappelé les efforts réalisés par Vitogaz pour la vulgarisation de l’utilisation du gaz comme combustible domestique. Une étude réalisée par Vitogaz conclut que pour un couple avec « enfants par exemple, la dépense est pratiquement la même tant pour le foyer qui utilise le gaz, ou pour celui qui utilise le charbon. Or, le gaz a cet avantage d’être propre aussi bien pour la santé des utilisateurs que pour la protection de l’environnement. C’est pour cette raison d’ailleurs que Vitogaz lance actuellement l’opération de vente au détail de gaz, à partir de 3 000 ariary. Déjà opérationnelle à Mahajanga, cette opération sera réalisée à Antananarivo d’ici peu. Concernant les prix du gaz, le DG de Vitogaz regrette que le projet de détaxe de TVA sur le gaz ait été finalement retiré. « Si on avait appliqué cette mesure, on aurait pu baisser considérablement les prix du gaz » explique-t-il
Le secteur privé demeure encore et toujours un des moteurs du développement économique de Madagascar. Le Plan Emergence de Madagascar ne fait pas exception de ce principe
Le développement de Madagascar passe aussi par une confiance mutuelle entre les entreprises et les autorités publiques. C’est ce qu’ont, en tout cas laissé entendre les 4 pilotes diplomates venus visiter avant-hier, les installations de l’usine d’Ambatovy à Toamasina.
Gagnant-gagnant
A commencer par l’Ambassadeur de France Christophe Bouchard, qui a indiqué à cette occasion: « Il faut avoir une bonne entente entre le gouvernement de Madagascar et les entreprises étrangères ». Le diplomate français est aussi convaincu du fait qu’il faut « offrir aux entreprises des conditions normales d’installation, une sincérité juridique, une transparence dans les relations pour que chacun y trouve son compte et que tout le monde gagne. Pour le bénéfice des entreprises qui viennent investir et qui prennent un risque, mais évidemment aussi pour le pays, la population, pour créer des richesses pour Madagascar ». Un partenariat gagnant-gagnant, en somme. Trois autres Ambassadeurs en poste à Madagascar faisaient également partie de la délégation : celui de la Corée du Sud, Lim Sang-Woo, celui des Etats-Unis, Michaël P. Pelletier, ainsi que le Chef de Bureau de l’Ambassade de Norvège, Andréas Danevad. Une visite qui a débuté par une courte introduction effectuée par le Président d’Ambatovy, Stuart Macnaughton, sur un aperçu général de cette exploitation de nickel et de cobalt.
Performance
Les visiteurs étaient en tout cas impressionnés par la performance de cette grande exploitation minière qui se singularise par l’intégralité de ses opérations à Madagascar. Faut-il en effet rappeler que tout se réalise à Madagascar: de l’extraction au raffinage du nickel et du cobalt. Ce qui lui donne une importance particulière pour le développement du pays. La visite s’est poursuivie par un tour de l’Usine d’Ambatovy, d’une superficie de 320ha, comprenant la raffinerie où les diplomates ont pu voir les briquettes de nickel et de cobalt sortir des machines. « Nous avons constaté durant notre visite qu’Ambatovy est un investissement modèle », a pour sa part, déclaré l’Ambassadeur de Corée du Sud Lim Sang-Woo, en ajoutant que « si on peut dupliquer ce genre d’investissements dans d’autres endroits de Madagascar, ce sera une bonne chose pour le développement de ce pays.C’est vraiment un projet qui peut être un modèle d’investissement pourceux qui sont intéressés à venir à Madagascar ». Quant à l’Ambassadeur des Etats-Unis, Michaël P. Pelletier, il a souligné l’importance du secteur privé dans le développement du pays. « On a pu constater ici le rôle important joué par le secteur privé pour le développement de Madagascar et cela est conforme à la volonté du Président de la République dans son plan d’émergence de considérer le secteur privé comme un moteur de croissance ». a-t-il affirmé, avant de conclure que : «on est très impressionné par ce qu’on a vu aujourd’hui et on garde espoirque cela va continuer à s’épanouir».
Erick Rajaonary a témoigné de la réussite de l’implantation de son entreprise en milieu rural.
Un team building a été organisé dernièrement par l’équipe du projet PERER (Promotion de l’Électrification Rurale par les Énergies Renouvelables) en collaboration avec le ministère en charge de l’Energie à Mantasoa.
Ce projet est financé par le gouvernement fédéral allemand par le biais de l’agence de coopération internationale allemande pour le développement GIZ. A cette occasion, le PDG du groupe Guanomad, Erick Rajaonary, est intervenu pour partager ses expériences sur la réussite de son entreprise à s’implanter en milieu rural, et ce, à travers son approche paysanne. Et en se référant au secteur énergie, « il faut subventionner l’électricité si l’on veut réellement asseoir un développement rural. En effet, le coût de l’énergie reste encore très élevé à Madagascar », assure-t-il.
Obstacle. Notons que le taux d’accès à l’électricité en milieu rural est encore moins de 5% à Madagascar. Les paysans se contentent du pétrole lampant, des bougies, des batteries, des générateurs diesel et du bois de feu pour satisfaire leurs besoins en énergie domestique. « Cette faible électrification constitue un obstacle au développement de l’entrepreneuriat rural ou à l’implantation des usines de transformation agricoles en milieu rural», a-t-il enchaîné. Parlant de l’expérience de Guanomad, « nous avons mis en place des parcelles de démonstration auprès des exploitants agricoles familiaux ciblés pour pouvoir mesurer les bienfaits de l’utilisation de nos produits notamment les engrais biologiques. En outre, ceux-ci ont bénéficié d’un encadrement technique. Un réseau de proximité est en même temps mis en place pour faciliter la distribution des produits. Des appuis communautaires ont été ensuite entrepris dans le cadre de la mise en œuvre de nos activités de RSE (Responsabilité Sociétale d’Entreprise), et ce, au profit de ces bénéficiaires. Il s’agit entre autres, de la dotation en intrants et matériels agricoles, de l’adduction en eau potable, de la promotion de l’éducation et de la santé pour tous. On a ainsi réussi à développer l’utilisation de nos produits », a témoigné Erick Rajaonary.
Mesures d’accompagnement. En revanche, il a soulevé que de nombreux défis restent à relever. On peut citer, entre autres, la méconnaissance des bienfaits de l’agriculture biologique, la faiblesse du pouvoir d’achat des paysans et le faible usage d’engrais, soit à 3 kg/ha contre 150 kg/ha pour l’Afrique du Sud. Le problème de comportement de la population rurale à adopter un changement n’est pas en reste. « Il faut ainsi du temps pour bien expliquer à la population rurale l’importance et les avantages de l’électrification dans ses localités. Par contre, cela nécessite également des mesures d’accompagnement tels que le développement des infrastructures routières et la lutte contre l’insécurité, pour assurer un développement rural », a conclu le PDG de Guanomad.
Des voleurs de buses métalliques de la RN6, arrêtés par la Gendarmerie d’Ambilobe.
13 individus ont été arrêtés par la Gendarmerie d’Ambilobe, suite aux actions de lutte contre les vols de pièces métalliques sur les infrastructures publiques. A noter que cela fait des années que le département ministériel chargé des Travaux Publics a évoqué les graves impacts de ces vols sur ces infrastructures. En effet, des ponts sont tombés à cause de pièces manquantes, des routes se sont écroulées à cause des vols de buses, etc., et les coûts se chiffrent en plusieurs dizaines, voire en centaines de milliards d’Ariary. Les 30 et 31 janvier derniers, le premier-ministre Ntsay Christian et le ministre chargé des Travaux Publics Hajo Andrianainarivelo, ont effectué une descente sur la RN6 pour constater de visu les sites où ont été volés les buses métalliques sous la voie publique. C’est suite à cette visite qu’ils ont ordonné à ce que l’enquête soit menée à bien pour trouver les voleurs des biens publics. Une enquête qui a porté ses fruits, car treize individus sont déjà arrêtés et d’autres personnes impliquées sont encore recherchées, selon la Gendarmerie d’Ambilobe.
Le Festival Donia est maintenant classé de patrimoine culturel à Madagascar. « C’est également une des grandes attractions culturelles et touristiques à Madagascar », a déclaré Vincenzo Sanna, le président fondateur de ce festival, qui plus est, un grand opérateur touristique à Nosy-Be. Notons que cet événement d’envergure internationale qui est à sa 27e édition, se tiendra du 27 au 31 mai au stade d’Ambodivoanio, dans l’île aux Parfums. De nombreux touristes étrangers provenant des quatre coins du monde sont venus y assister chaque année, à part les artistes participants venant des pays d’Afrique et des îles de l’Océan Indien.
Promotion du tourisme. D’autant plus, le Festival Donia a actuellement une renommée internationale grâce au trophée « Festival des musiques du monde » décerné par l’institution « World Music Expo » basée à Washington. « Notre objectif est de détecter les jeunes talents qu’ils soient malgaches ou étrangers, en faisant leur promotion dans le cadre du Festival Donia. A cette occasion, les meilleurs talentueux pourront conclure des contrats avec des industries du disque internationales de renom. En effet, ces dernières y sont venues spécialement pour cela. Et à leur tour, les jeunes talentueux en musique effectueront la promotion de la destination Madagascar, en particulier la promotion du tourisme à Nosy-Be à l’extérieur», a fait savoir Sanna Amida, la présidente du Comité d’organisation du festival Nosy-Be (Cofestin).
Aubaine. Pour cette 27e édition, la valorisation de la tradition malgache, notamment les us et les coutumes régionaux, sera à l’honneur. Diverses animations auront également lieu, sans compter les événements sociaux organisés par le Cofestin en collaboration avec l’Office Régional du Tourisme de Nosy-Be et les autorités locales. Force est de reconnaître que ce Festival Donia constitue chaque année une aubaine pour les opérateurs touristiques de l’île aux Parfums. En effet, presque tous les établissements hôteliers et de restauration affichent complets durant cet événement. D’ailleurs, « le tourisme est la seule et unique raison de survie de l’île tout en créant des emplois après la fermeture de SIRAMA et de la pêcherie de Nosy-Be. En plus, le tourisme n’enlève rien au pays. Il rapporte au contraire de l’argent. Il fait vivre également tout l’ensemble d’acteurs économiques allant de vendeurs de fruits et légumes, des gargotes et passant par des hôtels et des restaurants, ainsi que des guides, des loueurs de voitures et des sites touristiques », a conclu Vincenzo Sanna, le président fondateur du Festival Donia.
Les flux financiers illicites coûtent cher aux pays d’Afrique.
50 milliards USD par an. C’est l’énorme somme que l’Afrique perd à cause des flux financiers illicites.
L’effet multiplicateur négatif de ces délits comprend les pertes d’emplois, l’augmentation de la pauvreté et des inégalités, ainsi qu’une éducation et des infrastructures médiocres. Les flux financiers illicites peuvent être attribués à des activités commerciales, telles que l’évasion fiscale, les fausses factures commerciales et les prix de transfert abusifs. Ces autres activités criminelles comprennent le trafic de drogue, la traite des êtres humains, le commerce illégal d’armes et la contrebande, ainsi que la corruption et le vol. Dans ce contexte, l’’AFRODAD a rejoint un consortium comprenant six organisations de la société civile qui se sont réunies à Arusha, en Tanzanie, pour recentrer et repenser la campagne « Stop the Bleeding (STB) » qui existe depuis 2015. Il s’agit désormais d’un mouvement mondial visant à freiner les Flux financiers illicites, grâce à la mobilisation des citoyens et leur donner les moyens d’inciter les décideurs à arrêter le saignement de l’Afrique ,en raison de la perte de ressources importantes causées par les sorties financières illicites.
Stratégie. Les principaux objectifs de la réunion étaient de partager le but de la campagne avec les membres du consortium, de partager la compréhension de ce que représente le STB, et de donner des intentions spécifiques pour la campagne. L’objectif principal était d’élaborer conjointement une proposition pour la campagne. Les six organisations membres du consortium sont l’AFRODAD, le Réseau de développement et de communication des femmes africaines (FEMNET), la Confédération syndicale internationale Afrique, l’Union panafricaine des avocats, le Tax Justice Network Africa et Trust Africa. Selon Tax Justice Network leader du consortium, l’objectif de cette initiative de recentrage est de réorganiser les stratégies de mise en œuvre de la campagne STB pour garantir son efficacité. Le travail se fera grâce à la facilitation des organisations de la société civile africaine, avec le soutien d’autres partenaires, y compris les organisations internationales non gouvernementales.
Les autorités locales de Besalampy et la Jirama ont convenu de limiter l’approvisionnement en électricité de cette ville, faute de carburant. Cela fait suite au naufrage du navire qui a transporté 9000 litres de gasoil, la nuit du 2 février dernier. A cette date, la Jirama a indiqué que le stock de carburant pouvait encore tenir jusqu’à trois jours. Et pourtant, le premier approvisionnement ne peut se faire que ce 6 février. Lundi dernier, un navire dénommé Alfa a été chargé de 30 barriques de gasoil pour Besalampy, d’après les informations fournies par la Jirama. Cette cargaison arrive à port, ce jour. Selon les explications, la Jirama consomme quotidiennement 130 litres de gasoil, pour fournir l’électricité à la ville de Besalampy. Cependant, avec l’insuffisance des stocks, l’électricité n’est fonctionnelle qu’entre 18h00 et 22h00, suivant la décision de la Jirama et des autorités locales.
Plus que quelques mois et le nouveau terminal international d’Ivato sera fonctionnel. Ravinala Airports effectue les derniers travaux de finition, et réalise en même temps les différents tests de sécurité et de bon fonctionnement d’usage.
L’heure est en effet au transfert progressif du terminal international existant vers le nouveau qui est actuellement dans sa phase finale de construction.
Equipe spécialisée. Une tâche confiée à une équipe spécialisée dénommée Operational Readiness Airport Transfer (ORAT) , laquelle a réalisé vendredi dernier avec les entités aéroportuaires concernées, un test grandeur nature avec la collaboration de 450 bénévoles issus des universités et instituts supérieurs d’Antananarivo. Et ce, sur les différentes zones du terminal : embarquement, débarquement, parking, passerelles, tarmac… Des tests destinés à préparer toutes les entités aéroportuaires pour qu’elles soient opérationnelles dans leur nouvel environnement de travail le moment venu. Pour cela, les bénévoles ont joué le rôle des passagers dans la vie quotidienne d’un aéroport. « Nous testons différents profils de passagers : passagers en classe économique, affaires, équipage, compagnie aérienne, enfants non-accompagnés, femmes enceintes, personnes à mobilité réduite, adultes, famille », a expliqué Vincent Perrot, Directeur de l’ORAT , en ajoutant que « chaque entité aéroportuaire doit ainsi appliquer les formations reçues et les procédures relatives à leur travail pendant le test ».
Sérieux. Ce test a également été réalisé en présence des autorités régaliennes afin de renforcer les liens de service entre ces dernières et Ravinala Airports, et de fluidifier ainsi la coordination technique entre entités après l’ouverture du nouveau terminal. En tout cas, les autorités présentes, conduites par le Commandant de l’aéroport d’Ivato Jean Dieudonné Randrianirina Fidimanantsoa étaient convaincues du sérieux des tests qui ont permis de constater le bon fonctionnement du nouveau terminal international. L’exercice a également permis de mettre en avant, la coordination des entités travaillant au sein du Centre de Contrôle de l’aéroport, en vue de garantir la sûreté aéroportuaire. En somme, avec le sérieux dont font preuve les équipes de Ravinala Airports et toutes les entités concernées par ce transfert, l’on peut dire que le nouveau terminal commence à répondre au critère de sécurité et de bon fonctionnement digne de tout grand aéroport international qui se respecte.
Qualité des services. A noter que les tests ORAT ont commencé depuis près d’un an. Ils illustrent les efforts fournis par chaque entité aéroportuaire en vue de la préparation de l’ouverture du nouveau terminal international de l’aéroport d’Antananarivo, et afin d’améliorer la qualité de service aux usagers. La présence des autorités a également permis de confirmer cette volonté de contribuer ensemble au développement , et à l’amélioration de l’image de l’aéroport, mais surtout de Madagascar.
« Ces tests n’auraient pas été possibles sans la contribution active de toutes les entités aéroportuaires, et notamment, des entités régaliennes au contact direct des usagers, que nous tenons à remercier », a déclaré le Général Iavizara Rasolonjatovo Franck Julson, Conseiller en sûreté et sécurité de Ravinala Airports.
Les régions du nord et du nord-est de Madagascar ont été fortement affectées par le passage de la dépression tropicale Diane, les 22 et 23 janvier dernier. Des impacts importants ont été constatés au niveau de la population et des infrastructures dans ces zones, selon le ministère de l’Aménagement du territoire et des travaux publics (MATTP). Ainsi, le gouvernement a décrété une situation de crise nationale le 24 janvier. Pour les infrastructures routières, la délégation de l’Union européenne à Madagascar, en coordination avec le MATTP, a pris des dispositions d’urgence pour des travaux de réparation suite au passage de cette dépression tropicale. Ainsi, l’entreprise SOGEA-SATOM a été mobilisée pour effectuer des interventions d’urgence dans les points suivants de la RN6 et la RN4. La brèche du pont de Mahajamba PK30 de la RN6 a été traitée avec un remblai provisoire protégé, à la base, grâce à un enrochement. Entre les PK519 et 520 à Ankazomahitsy et au PK526 à Manehoko, un traitement d’urgence de la chaussée a été effectué pour rétablir la circulation des véhicules. La brèche du pont d’Ifasy au PK537 de la RN6 a été traitée avec un remblai provisoire protégé à la base avec un enrochement. De même pour la brèche au PK230 à Kamolandy de la RN4. Ces travaux ont été finalisés, selon les informations officielles. En outre, les travaux d’aménagement d’un dalot et d’une déviation débuteront dans les plus brefs délais. « Depuis 2012, le programme de réponse aux dégâts climatiques, financé par l’UE à hauteur de 47,4 millions d’euros, a permis la réparation d’urgence des dégâts causés par les catastrophes naturelles, à l’instar des cyclones Enawo en 2017 et Eliakim en 2018, sur les infrastructures routières du pays », a indiqué la délégation de l’Union européenne.