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Exportation : Une filière relance d’autres filières

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Un conteneur de cannelle et un conteneur de poivre seront expédiés ce mois d’avril en Europe et à Maurice. Cette opération est  réalisée par des petits producteurs grâce à leur partenariat à un opérateur exportateur dans la région Atsinanana. Ce sont des filières relancées à la suite des bénéfices réalisés par les deux parties lors des dernières campagnes d’exportation de litchi. Mais ce n’est pas tout ! De nombreux projets sociaux ont été également menés pour une meilleure évacuation des produits dans les zones reculées et le bien-être de ces petits producteurs. On peut citer, entre autres, la construction d’école primaire et la réhabilitation des points noirs des tronçons de pistes rurales.

Navalona R.


Transport routier : Le stationnement « Fasan’ny Karana » à transférer à Andohatapenaka

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Le terrain sis à Andohatapenaka et sur lesquels sera construit une gare routière appartient à l’Etat malgache. C’est du moins, ce qu’a affirmé hier, le ministre d’Etat Rivo Rakotovao. Lors d’un point de presse qu’il a tenu hier. Certificat juridique à l’appui, Rivo Rakotovao de préciser que son département agit dans le respect de la légalité dans la réalisation des différentes infrastructures.

Ce terrain recevra donc une nouvelle gare routière qui remplacera celle de « Fasan’ny Karana » et qui desservira la partie Sud et Est de Madagascar. Rivo Rakotovao a également parlé de l’annulation de l’acte de vente en date du 29 décembre 2008 au profit de la Société Asa Lalana Malagasy suivant l’arrêté n°38.345/2009 du 1er Octobre 2009. « Le délai imparti pour faire un recours devant les juridictions compétentes est actuellement dépassé. C’est ainsi que l’inscription de l’annulation de l’acte de vente dans le registre foncier n’a été effectué que le 9 août 2010. Par conséquent, du point de vue juridique l’arrêté d’annulation est valable et le terrain reste la propriété de l’Etat malgache ».

Le Ministre d’Etat a également avancé que la décision municipale N°001 CUA/CAB.15 délivrée le 21 décembre 2015 autorisant la Société Asa Lalana Malagasy à la construction d’un mur de clôture dudit terrain ne respecte pas les législations en vigueur. En effet, selon les textes en la matière, la Commune doit toujours exiger un Titre Foncier avant de délivrer une telle autorisation. Cependant, dans le cas d’espèce, la Société ALMA ne possède qu’un acte acte de vente annulé en 2009 lequel est sans valeur juridique.

Rivo Rakotovao a, par ailleurs démenti les rumeurs selon lesquelles, il a vendu le terrain du Stationnement de « Fasan’ny karana » à des « Karana ». En effet, comme son nom semble l’indiquer ce terrain appartient à des « Karana » (depuis 1992). Actuellement, le propriétaire veut reprendre son terrain emprunté depuis quelques années pour le stationnement. Un stationnement qui sera donc transféré à Andohatapenaka.

 Recueillis par R.Edmond

Tourisme : L’ITM sous le signe de la Francophonie

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Le ministère du Tourisme et le secteur privé œuvrent ensemble pour le développement du secteur touristique.
Le ministère du Tourisme et le secteur privé œuvrent ensemble pour le développement du secteur touristique.

Fruit de la collaboration entre le ministère du Tourisme, des Transports et de la Météorologie et l’Office National du Tourisme de Madagascar et ses entités membres, l’International Tourism fair Madagascar (ITM) se déroulera au Carlton du 2 au 4 juin prochain

« La particularité de cette 5e édition de l’ITM, c’est qu’elle se déroule avant la tenue du Sommet de la Francophonie. C’est ce qu’a notamment déclaré, hier le ministre du Tourisme des Transports et de la Météorologie, lors de la conférence de presse de présentation de cet événement touristique d’envergure internationale. Une manière pour Ulrich Andriantiana de démontrer que ces deux événements ont cette même particularité d’être des opportunités pour faire connaître Madagascar à l’échelle mondiale.

5 000 visiteurs. Raison pour laquelle, d’ailleurs ce département ministériel a décidé avec ses partenaires et les opérateurs touristiques, de faire de cette cinquième édition d’ITM, un succès « Après cinq années d’existence, l’ITM enregistre déjà une très grande performance, si l’on tient notamment compte de l’évolution du nombre de visiteurs » a notamment fait remarquer Joël Randriamandranto, Président de l’Office National du Tourisme de Madagascar. Et cette année, l’objectif est d’atteindre plus de 5 000 visiteurs. Une belle occasion, en somme pour la centaine d’entreprises touristiques participantes de démontrer le dynamisme du tourisme malgache. Outre la présentation des services et produits touristiques auprès des stands des participants, le salon ITM comportera également un Educ-Tour, des offres promotionnelles et diverses animations comme les danses et chants folkloriques malgaches.

Vitalité. Les participants au salon ITM sont constitués notamment des opérateurs touristiques nationaux et régionaux, des agences de voyages des tours opérateurs, des parcs nationaux, des compagnies aériennes et des centres de formation…La première journée du Salon sera consacrée aux professionnels du tourisme qui profiteront de l’événement pour montrer la vitalité du secteur touristique qui tient le coup, malgré un environnement pas toujours très reluisant. L’ITM permettra également aux opérateurs de renouveler des contrats de partenariat et d’en nouer de nouveaux. Bref, il s’agira d’une plate-forme où les exposants pourront présenter aux partenaires professionnels les innovations d’un secteur qui ne cesse d’évoluer. En termes d’évolution justement, l’ITM sera également l’occasion de débattre des grands enjeux du secteur à travers les conférences débats-organisées autour de thèmes déterminant sur l’amélioration de la qualité de l’accueil et des services et sur les réformes structurelles à entamer pour rendre la destination plus attractive et plus compétitive.

Iles Vanille

Bien évidemment, le concept Iles Vanille sera au rendez-vous de l’ITM 2016. « Les Iles Vanille est un concept qui insiste sur la construction de liens et exploite la synergie entre les îles de l’Océan Indien pour la création de combinés touristiques qui favorisent les échanges inter-îles » a-t-on rappelé lors de la conférence de presse d’hier. D’ailleurs, les membres des Iles Vanille seront tous présents. Il s’agit en l’occurrence de l’Ile de la Réunion Tourisme (IRT) du Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA) du Seychelles Tourism Board (STB), du Comité Départemental du Tourisme de Mayotte (CDTM) et de l’Office National du Tourisme des Comores (ONTC). Sans oublier évidemment l’Office National du Tourisme de Madagascar (ONTM). A noter par ailleurs que des experts locaux et internationaux partageront leurs expériences et savoir-faire pour identifier les grands secteurs lors de cette 5e édition du Salon ITM qui portera sur les thèmes tourisme et loisirs.

R.Edmond

SPAT : Un magazine pour informer les opérateurs

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La Société du Port à Gestion Autonome de Toamasina (SPAT) vient de publier son bulletin trimestriel d’information intitulé  « PortEcho » dans sa 25e édition. Il s’agit notamment d’un magazine servant à informer les opérateurs évoluant dans tous les secteurs des transports multimodaux ainsi que les divers organismes s’y rattachant, a-t-on communiqué. Dans cette récente édition, ce bulletin relate entre autres, les projets portuaires, le tourisme et les gens de mer, la saison des croisières et les navires de commerce. Les secteurs phares comme le litchi et les mines d’Ambatovy faisant la renommée de la région Atsinanana y sont également exposés.

Statistique. En outre, le magazine diffuse d’autres informations concernant la statistique sur le trafic maritime du port de Toamasina entre 2013 et 2015 ainsi que les mouvements des navires et l’annuaire des marées. Les échos des employés de la SPAT et les événements marquants dans la ville de Betsimisaraka comme la Foire Economique de Toamasina y sont également relatés.  Les informations sur la santé, les activités sportives, sur la culture et l’éducation d’un enfant ainsi que sur les loisirs ne sont pas en reste. Notons que le tirage de ce Bulletin trimestriel d’information de 40 pages est de 350 exemplaires.

Navalona R.

Birdwatching : La haute saison s’annonce bien

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Madagascar dispose de 110 oiseaux endémiques.
Madagascar dispose de 110 oiseaux endémiques.

Madagascar fait partie des destinations privilégiées des touristes qui se spécialisent notamment sur l’ornithologie ou « birdwatching ». Ces touristes sont principalement des ressortissants anglo-saxons, dont, entre autres, les Britanniques, les Américains et Sud-Africains. Ils viennent uniquement pour voir les différentes espèces d’oiseaux dans la Grande île. En dépit de tous les problèmes rencontrés dans le pays, cela ne les empêche pas de venir découvrir la biodiversité du pays. La haute saison s’annonce bien, d’après les opérateurs touristiques.

Endémiques. Notons qu’on recense actuellement 285 espèces d’oiseaux dans l’île. Parmi lesquelles, 110 espèces d’oiseaux sont endémiques à Madagascar. Et les parcs nationaux ainsi que les réserves naturelles demeurent les meilleurs sites pour le « birdwatching » étant donné que les forêts sont des sanctuaires d’oiseaux. Les touristes ornithologues viennent toujours en groupe et font des réservations au moins un an à l’avance, selon toujours ces opérateurs. Il y a également des scientifiques qui s’intéressent aux espèces faunistiques de la Grande île, en particulier les oiseaux et leur habitat. Mais c’est la régularité des vols intérieurs desservant les sites touristiques qui pose problème, ont-ils conclu.

Navalona R.

ATR 72-600 : Air Mad demande des explications au constructeur

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Suite à l’incident survenu le vendredi  1er avril 2016 sur le moteur de l’ATR 72-600 d’Air Madagascar, opérant la liaison Sainte-Marie/Toamasina, la compagnie nationale a déclaré qu’après les premières inspections d’usage, il a été établi qu’il ne s’agissait ni d’un problème d’exploitation ni d’un problème d’entretien par la compagnie. «  Air Madagascar est ainsi en contact étroit avec le constructeur de l’appareil pour détecter l’origine probable de cette défaillance technique sur cet appareil acquis neuf au premier trimestre 2015. Forte d’une expertise de plus de  20 ans en matière d’exploitation d’appareils de type ATR, Air Madagascar tient à rassurer ses passagers que toutes les dispositions réglementaires et sécuritaires ont été prises par son équipe opérationnelle et technique dans la gestion de l’incident depuis sa survenue jusqu’au traitement en cours. Cet incident ayant entraîné la perturbation d’une partie de son programme de vols, Air Madagascar présente toutes ses excuses aux passagers concernés pour ces désagréments et les remercie de leur compréhension », nous ont confié les responsables auprès d’Air Madagascar. Bref, il faut croire que ce cas inhabituel ne dépendait pas de la compagnie. Les causes de l’incident seront certainement connues dans les jours à venir.

Recueillis par Antsa R.

Air Madagascar : Le DG Gilles Filiatreault de retour ce jour

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Gilles Filiatreault reprendra les rênes de la compagnie aérienne nationale.
Gilles Filiatreault reprendra les rênes de la compagnie aérienne nationale.

Dès aujourd’hui, Gilles Filiatreault dirigera des séances de travail avec le staff de la compagnie.

Gilles Filiatreault, le DG canadien d’Air Madagascar était bel et bien dans la  liste du vol Air Madagascar au départ de Paris hier. Normalement il débarque ce jour à Ivato pour se mettre immédiatement au travail. « Une séance de travail est prévue dès ce jour avec le D.G et l’instance dirigeante de la compagnie », nous a précisé hier une source proche de la direction générale d’Air Madagascar. En tout cas, le retour au pays de Gilles Filiatreault met fin aux folles rumeurs qui ont couru ces derniers temps sur sa prétendue démission. En fait, Gilles Filiatreault était parti pour une mission à Paris en mi-mars. Notre source précise qu’il avait profité des vacances de pâques pour passer quelques jours au Canada, son pays.

Dossiers délicats. Gilles Filiatreault rappelons-le a été nommé D.G d’Air Madagascar, après l’appel à candidature lancé par le Conseil d’Administration. Sa principale mission est de piloter le plan de redressement qui devrait sortir la compagnie de l’immense difficulté qu’elle rencontre actuellement. Des dossiers délicats attendent actuellement Gilles Filiatreault et son équipe. Parmi lesquels figure la  question du handling, c’est-à-dire la gestion des opérations au sol à l’aéroport international d’Ivato, pour Air Madagascar elle-même et pour les autres compagnies aériennes. Le handling concerne, précisons-le, les opérations d’enregistrement au comptoir, la manipulation des engins de transport des passagers et des bagages  vers les avions ou encore le chargement des  bagages.

Madagascar Ground Handling. Des opérations qui, jusqu’ici, ont rapporté beaucoup à Air Madagascar puisque le handling peut facilement générer 40 % à 60 % de rendement alors qu’il ne nécessite pas beaucoup d’investissements. Air Madagascar continue par exemple de fonctionner avec les vieux bus pour transporter les passagers vers la passerelle de l’avion. Signe que la compagnie se contentait de travailler avec les moyens du bord pour faire des bénéfices avec le handling. Actuellement, le handling va changer de statut puisque sa gestion sera dorénavant confiée à une entité indépendante. En l’occurrence, une société anonyme dénommée Madagascar Ground Handling qui est en fait une filiale d’Air Madagascar. A priori, cette option n’a rien de répréhensible puisque le handling restera donc une activité de la compagnie à travers sa filiale.

Mainmise. Mais le problème pour une frange non négligeable des cadres et employés de la compagnie, c’est que ce passage à une entité à part qui doit au préalable avoir un agrément de l’Aviation Civile de Madagascar pourrait ouvrir la voie à d’autres options. L’on pense notamment à une ouverture du capital de la future Madagascar Ground Handling. Un risque selon certain en ce sens que la protection des intérêts de la compagnie aérienne nationale ne serait pas alors assurée. L’inquiétude est d’autant plus de mise du côté des observateurs dans la mesure où Madagascar Ground Handling serait également une manifestation de la mainmise de la Présidence sur les entreprises à participation majoritaire de l’Etat. L’on annonce en effet que le Président du Conseil d’Administration de Madagascar Ground Handling ne serait autre que Hugues Ratsiferana, ancien DG d’Air Madagascar et actuellement Conseiller diplomatique de Hery Rajaonarimampianina.

R.Edmond

Electrification à Madagascar : Deux projets menés par Fraternité Tout Horizon

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Avec plusieurs partenaires, la Fraternité Tout Horizon participe à l’électrification à Madagascar. Des projets en réalisation grâce au financement du Conseil régional du Nord-Pas de-Calais, de la ville de Dunkerque, de la Banque du Luxenbourg, de l’EPID (une école privée de Dunkerque) et à la générosité des membres et donateurs de Fraternité Tout Horizon, avec le concours de la société Energie Technologie (ENERTECH de Madagascar) et le support technique de l’Echo du Tam-tam Techniciens sans Frontière (une association des professeurs et élèves de l’EPID qui réalise des projets en partenariat avec les pays en voie de développement, dans le cadre de l’éducation des jeunes au développement et à la solidarité). L’un se fait à Manandona. Il s’agit de l’électrification du centre d’éducation ménagère et de son internat, de l’école paroissiale du Sacré Cœur de Manandona, d’après les explications.

Mission. « Une équipe de 4 étudiants (2°année de BTS électrotechnique) et deux enseignants sont partis de Dunkerque le 31 mars pour Madagascar et ont rejoint l’équipe de la société ENERTECH à Antananarivo, ils ont pris la route pour Manandona et sont arrivés à l’école du Sacré Cœur de Manandona où ils ont été accueillis par la communauté des sœurs Augustines qui gèrent l’établissement. Ils ont commencé les travaux », ont informé les promoteurs du projet. En effet, il s’agit d’une installation de panneaux solaires qui alimentent des batteries. L’électricité restituée permet l’éclairage des locaux, le fonctionnement d’un ordinateur offert par la banque du Luxembourg et d’une télévision. Elle permettra également de recharger des téléphones portables.  « L’équipe repartira le 10 Avril après avoir formé les personnes sur place qui assureront la fin de l’installation et la maintenance ». L’autre projet est mis en œuvre à Antsenavolo. Celui-ci concerne l’électrification de bâtiments d’une école tenue par les sœurs augustines : l’école Sainte Thérèse d’Antsenavolo. Le projet est encore au stade de l’étude, deux personnes de l’équipe, actuellement à Manandona, se rendront à Antsenavolo pour rencontrer l’équipe dirigeante de cet établissement afin de bien définir le projet.

Antsa R.


Microcred Banque Madagascar : Une performance récompensée par le groupe Microcred

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Les participants au séminaire annuel des opérations de MicrocredAfrica.
Les participants au séminaire annuel des opérations de MicrocredAfrica.

Microcred Banque Madagascar figure parmi les plus performantes des branches du groupe dans les sept pays de la zone Afrique de Microcred. Ruben Dieudonné, le Directeur Général de MicrocredAfrica l’a affirmé, hier lors d’un point de presse. « Microcred Banque Madagascar est l’une de nos filiales les plus efficaces avec des résultats très encourageants » a-t-il déclaré. Une performance récompensée d’ailleurs par le groupe qui a décidé pour cette année d’organiser à Madagascar le séminaire annuel des opérations de MicrocredAfrica.

Le séminaire qui a commencé lundi se termine aujourd’hui et a regroupé trente représentants venant du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Nigéria, du Zimbabwe et bien évidemment de Madagascar. Les Directeurs Clientèle de ces sept pays de la Zone MicrocredAfrica étaient présents à ce séminaire axé notamment sur l’élaboration de la stratégie d’expansion du groupe Microcred. Le DG de MicrocredAfrica a notamment fait état de l’ambition du groupe de renforcer les actions sur le marché des entrepreneurs africains. Ainsi la stratégie du groupe est de continuer à financer les petits entrepreneurs où les PME mais également d’offrir des produits et services adaptés aux salariés, aux agriculteurs et aux jeunes. Michel, le nouveau D.G parle des avancées de Microcred Banque Madagascar, qui après dix années de présence au pays est devenu un des leaders dans le secteur de la microfinance et de la banque. Nous en reparlerons.

R.Edmond.

Andohatapenaka : Début de la construction de la gare routière

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Le combat de l’ancien Président de la République Marc Ravalomanana, pour récupérer son terrain d’Andohatapenaka risque d’être vain. En effet, l’Etat n’est pas près de renoncer à ce terrain, puisque les travaux de construction de la gare routière d’Andohatapenaka ont débuté hier. Le démarrage des travaux a eu lieu hier sur le site en présence du Directeur Général des Infrastructures et des Projets Présidentiels (DGIPP), Rakotoarisoa Rafaralahy auprès du Ministère d’Etat en charge des Projets Présidentiels, de l’Aménagement du Territoire et de l’Equipement.

Cette Gare Routière d’Andohatapenaka desservira la partie Nord et Ouest de Madagascar alors qu’un autre stationnement également en cours de construction à Ambohimanambola sera réservé pour les axes Sud et Est du pays. Deux gares qui répondront aux normes exigées en la matière et qui remplaceront donc celles de « Fasan’ny Karana » et d’Ambodivona. A noter que la construction de la gare routière d’Andohatapenaka résulte d’un partenariat entre le MEPATE et Total qui y installera une station-service.

R.Edmond.

Madagascar-Chine : Des échanges commerciaux d’une valeur de 668 millions USD

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De nombreuses hautes personnalités étaient présentes à la réception organisée par la nouvelle Ambassadrice de Chine à Madagascar, SEMme Yang Xiaorong. (1er à g.) (Photo : Nary Ravonjy)
De nombreuses hautes personnalités étaient présentes à la réception organisée par la nouvelle Ambassadrice de Chine à Madagascar, SEMme Yang Xiaorong. (1er à g.) (Photo : Nary Ravonjy)

La coopération sino-malgache sera renforcée et s’étend sur plusieurs domaines, d’après la nouvelle Ambassadrice de Chine à Madagascar, SEMme Yang Xiaorong. 

 

Depuis l’établissement des relations diplomatiques entre Madagascar et la Chine en 1972, les échanges amicaux entre les deux peuples n’ont cessé de se multiplier. Les deux pays deviennent de très bons partenaires qui cherchent du progrès partagé. En fait, la Chine attache une grande importance au développement des relations avec la Grande Ile en faisant de Madagascar un partenaire important en Afrique. Elle voudrait également engager une coopération pragmatique avec le pays dans différents domaines, et ce, avec l’amitié sincère, le respect mutuel et dans l’esprit d’égalité et d’avantages réciproques. La nouvelle Ambassadrice de Chine à Madagascar, S.E Mme Yang Xiaorong, l’a évoqué lors d’une réception à l’occasion de sa prise de fonction hier à l’hôtel Carlton.

 

1 400 entreprises. En outre, « la coopération amicale et mutuellement avantageuse entre les deux pays  a connu un développement rapide. En 2015, les échanges commerciaux entre Madagascar et la Chine ont atteint une valeur de 668 millions USD. Soit, une augmentation de 35 fois par rapport au volume enregistré en 1990 », a-t-elle annoncé. Dans la même foulée, la Grande Ile attire également des opérateurs chinois. La preuve, « on a recensé aujourd’hui plus de 1 400 entreprises chinoises qui sont venues y investir. Et le montant de leurs investissements s’élève à peu près 739 millions USD », a enchaîné la nouvelle Ambassadrice Yang Xiaorong. Ce n’est pas tout ! Madagascar devient actuellement une destination privilégiée par les touristes chinois. Ceux-ci sont très attirés par «  l’Allée de baobabs » à Morondava, le Tsingy de Bemaraha et le parc national d’Andasibe qui regorge des lémuriens. Par contre, « Guangzhou et Shenzen sont, entre autres, les deux villes chinoises que les entrepreneurs malgaches visitent le plus », a-t-elle évoqué.

 

Projets sociaux. Toujours dans le cadre de la coopération entre les deux pays, « la Chine participe activement à la construction de Madagascar et à l’amélioration de la vie du peuple malgache. Les aides et les investissements chinois couvrent de nombreux domaines tels que les infrastructures, l’industrie, l’agriculture, le sport, l’éducation et la santé publique. Le Palais des Sports de Mahamasina et le Centre de Conférences International à Ivato sont des points de repère dans la Capitale », a-t-elle rajouté. Nombreuses sont également les autres constructions réalisées par la Chine dans le pays comme le centre hospitalier universitaire d’Anosiala qui est maintenant ouvert au public ainsi que la réhabilitation de la route d’Ampitabe à Vatomandry. Il y a également d’autres projets sociaux tels que la construction des écoles publiques primaires en milieu rural et du centre de prévention de lutte contre le paludisme et le forage des puits en vue d’améliorer les conditions de vie de la population locale.

 

Dix programmes. Par ailleurs, l’Ambassadrice Yang Xiaorong confirme que la Chine continuera à renforcer sa coopération avec Madagascar dans les domaines des infrastructures, de l’industrialisation, de la modernisation de l’agriculture, de l’éducation et de la santé publique ainsi que la prévention et l’atténuation des catastrophes naturels. « Le Président Chinois XI Jingping a déjà proclamé la mise en œuvre de dix programmes de coopération avec l’Afrique dans ces domaines, lors du Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine tenue à Johannesburg l’an dernier », a-t-elle poursuivi. L’objectif est d’aider les pays africains dont Madagascar à accélérer le processus d’industrialisation tout en améliorant leur capacité à se développer de façon autonome. En revenant sur la réception organisée hier, plusieurs hautes personnalités ainsi que de nombreux membres du gouvernement y ont assisté. A cette occasion, le ministre des Affaires Etrangères, Béatrice Atallah en a également témoigné que la coopération sino-malgache qui date de plusieurs décennies, est toujours au beau fixe.

Navalona R.

BOA : Accès facile aux services bancaires pour le personnel du ministère de la Justice

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Partenariat gagnant signé par la ministre de la Justice et le D.G de la BOA Madagascar.
Partenariat gagnant signé par la ministre de la Justice et le D.G de la BOA Madagascar.

Banque universelle, la Bank Of Africa Madagascar (BOA) met en œuvre tous les moyens pour atteindre le maximum de clientèle. C’est pour cette raison d’ailleurs que la banque a conclu hier avec le ministère de la Justice, une convention dont l’objet est de mettre à la disposition du personnel de ce ministère, une gamme de services et de produits étudiés, modernes et innovants.

En  effet, à travers cette convention signée hier par la ministre de la Justice Noëline Ramanantenasoa et le DG de la BOA Abdallah Ikched,  tous les membres du personnel de ce ministère qui deviendront clients de la BOA Madagascar auront accès à  des prêts  avec des conditions préférentielles, notamment, un taux d’intérêt réduit. Il s’agit notamment du prêt  Vaha-Olana du prêt Tous à l’Ecole, du prêt Evénement Familial, du prêt  Epargne Ambition, des Crédits à la Consommation et enfin du prêt immobilier Akany. Outre le taux d’intérêt attractif, ces prêts ont une durée de remboursement pouvant aller  jusqu’à 20 ans.

R.Edmond

Village de la Francophonie : Les travaux respectent le planning

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Une partie des constructions au Village de la Francophonie.
Une partie des constructions au Village de la Francophonie.

Normalement le Village de la Francophonie sera livré avant la tenue du Sommet en novembre prochain

Les travaux de construction du Village de la Francophonie avancent. Lors d’une descente effectuée hier par le PCA de la SEIMAD sur le chantier d’Andohatapenaka, il a été indiqué que le planning de réalisation des travaux est respecté et que normalement, les infrastructures seront livrées au mois d’octobre. Le Village de la Francophonie qui est un projet immobilier de la SEIMAD dénommé Village Voara est un site de sept hectares comprenant un bâtiment de cinq étages et un autre de sept étages de 220 appartements, ainsi qu’un hôtel de 10 étages

Selon le PCA de la SEIMAD, une Galerie commerciale et artisanale, une grande salle de conférence pouvant contenir jusqu’à 800 personnes ainsi que deux salles de cinéma se trouveront également sur le Site de ce Village.

Fonds propres

Le Village de la Francophonie est un projet national financé sur fonds propres de la SEIMAD, une entreprise publique rattachée au ministère d’Etat en charge des Projets Présidentiels, de l’Aménagement du Territoire et de l’Equipement. A hauteur de quatre millions d’euros.  L’architecte qui a établi le plan du Village de la Francophonie est un Malgache dénommé « RAFANO » afin de valoriser les techniciens du pays.

En tant que Village de la Francophonie, ces appartements serviront à abriter une partie des invités durant le 16e Sommet de la Francophonie prévu se tenir à Madagascar du 22 au 27 novembre 2016. Après le Sommet, les appartements du Village de la Francophonie seront mis en vente ou loués par la SEIMAD.

R.Edmond

Marchés publics : Manque de contrôle, faute de moyens

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Les flux de valeurs d’investissements publics passant par les marchés équivalent à 15% du Produit intérieur brut du pays, alors que les moyens pour contrôler ces allocations sont insuffisants, selon les acteurs de ce secteur.
Les flux de valeurs d’investissements publics passant par les marchés équivalent à 15% du Produit intérieur brut du pays, alors que les moyens pour contrôler ces allocations sont insuffisants, selon les acteurs de ce secteur.

Des améliorations ont été apportées sur les réglementations régissant les procédures de passation de marchés publics. Mais le respect de l’application de ces réglementations nécessite encore de grands efforts.

Allègement des procédures, transparence et lutte contre la corruption ! Tels sont les objectifs des réformes sur les marchés publics, d’après l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP). Dans la région Atsinanana, les irrégularités les plus évoquées par les organes de contrôle concernent surtout les problèmes de formes. En effet, la connaissance des réglementations étant insuffisante, les demandes d’assistance sont fréquentes, d’après les explications du représentant de la Commission Régionale des Marchés (CRM) pour la région Atsinanana, Tatamiarisoa Hubert Dulong. En effet, les activités de cette commission se concentrent beaucoup sur les contrôles a priori, c’est-à-dire, sur les vérifications de documents et des modes d’attribution des marchés. « Depuis la création de la Commission régionale des marchés en 2007, nous n’avions eu que deux cas de recours dans la région Atsinanana. En outre, les contrôles a posteriori sont contraints par le manque de moyens, car ceux-ci nécessitent toujours des déplacements et charges diverses. Le dernier contrôle a posteriori que nous avons effectué remonte à 2013 », a affirmé le représentant du CRM de la région Atsinanana.

Cas flagrants. Certes, ce manque de contrôle présente des impacts sur le respect de la loi en vigueur. Des cas de surfacturation et de fraude ont été évoqués par la Plateforme des organisations de la société civile (OSC) dans cette région. « Depuis notre collaboration avec l’ARMP, les dénonciations faites par les OSC sont plus nombreuses. On peut citer comme exemple le cas du projet de réhabilitation des routes de Toamasina II ; le projet de dragage du canal de Pangalane, où les travaux sont faits à la main par HIMO (Haute intensité de main d’œuvre), alors que les spécifications techniques exigent l’utilisation d’engins. De ce fait, nous avons interpellé l’ARMP pour voir de près ces cas », a indiqué la coordonnatrice de la Plateforme. Pour sa part, la PRMP (Personne responsable des marchés publics) du Ministère des Finances et du Budget, pour la région Atsinanana, Ernot Ramanankavana, a affirmé que des vérifications de moralité des prix sont déjà effectuées par le Contrôle financier (CF), pour identifier les offres anormalement basses et anormalement hautes, par rapport aux prix sur le marché. « Cependant, avec l’évolution constante des textes de loi, des formations pour la professionnalisation des PRMP s’imposent », a-t-il soutenu. Bref, beaucoup reste à faire pour corriger les imperfections dans les passations de marchés publics à Madagascar.

Antsa R.

Golden Center : Grogne des commerçants

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Plus de 400 boutiques sont recensées dans l’enceinte du centre commercial Golden Center sis à Tsiazotafo . Mais les commerçants qui y détiennent des boutiques ne peuvent pas vendre leurs produits et articles jusqu’à maintenant en raison de la fermeture du centre par la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA). Ils font ainsi la grogne car cela touche à leur gagne-pain. «  Nous avons faim. Nous n’avons plus de quoi nourrir et scolariser nos enfants. Certains commerçants se sont endettés au niveau des institutions financières. Ils ont ainsi obligé de liquider leurs biens personnels afin de rembourser leurs créances. Il y a même un homme qui a succombé à un Accident Vasculaire Cérébral à cause de cette situation », a évoqué Kotoniaina, le porte-parole des commerçants au sein de Golden Center hier.

Pertes énormes. A cet effet, ils revendiquent la réouverture de ce centre commercial étant donné que de nombreuses démarches ont été déjà faites au niveau des autorités compétentes. Notons que ces commerçants n’ont pu vendre leurs articles et produits durant les fêtes de fin d’années ainsi que les fêtes pascales alors que c’est la saison propice pour faire de meilleures ventes. En effet, leurs produits sont restés bloqués dans leurs boutiques. « Nous n’avons même pas pu y accéder pour pouvoir les récupérer. Cependant, il y a des articles de mode que l’on ne peut écouler que selon les saisons de fête. Nous enregistrons ainsi des pertes énormes », ont déploré ces commerçants.

Survie. Rappelons que la CUA a pris la décision de fermer ce centre commercial suite à un incendie à l’intérieur qui a survenu en décembre dernier. Le non respect des normes de sécurité des occupants a été parmi les raisons évoquées. Les commerçants qui se sentent victimes  se sont réunis hier devant le bâtiment du centre commercial Golden Center afin de supplier les autorités compétentes à sa réouverture. « C’est une question de survie », d’après leurs dires.

 Navalona R.


Jirama : Hausse du tarif de l’électricité cette année

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L’accord de prêt a été signé entre le ministre des Finances et du Budget, Gervais Rakotoarimanana et le Country Manager de la Banque Mondiale, Coralie Gevers. (Photo : Yvon Ram)
L’accord de prêt a été signé entre le ministre des Finances et du Budget, Gervais Rakotoarimanana et le Country Manager de la Banque Mondiale, Coralie Gevers. (Photo : Yvon Ram)

Un prêt de 65 millions USD est accordé par la Banque Mondiale pour mettre en œuvre le projet PAGOSE visant à améliorer la performance opérationnelle de la Jirama.  

D’aucuns reconnaissent que la Jirama effectue une vente à perte. En effet, « le tarif de l’électricité n’a pas changé depuis 2009. Au contraire, une baisse de 10% a eu lieu. Ce n’est qu’en 2012 que l’on a révisé ce tarif pour avoir le même niveau de 2009. Il est ainsi temps de procéder à la hausse afin d’améliorer la gestion de la Jirama ». Le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Horace Gatien, l’a expliqué hier lors de la signature d’un accord de prêt d’un montant de 65 millions USD, soit l’équivalent de plus de 204 milliards en Ariary, entre le ministre des Finances et du Budget, Gervais Rakotoarimanana et le Country Manager de la Banque Mondiale à Madagascar, Coralie Gevers hier.

Etude tarifaire. Ce financement sert à mettre en œuvre le projet PAGOSE (Projet d’Amélioration de la Gouvernance et des Opérations dans le Secteur de l’Electricité) pour une durée de quatre ans, dans le but d’améliorer la performance opérationnelle de la Jirama et la fiabilité de l’approvisionnement en électricité de la zone du projet. Entre-temps, « une étude tarifaire est réalisée avec l’appui de la Banque Mondiale depuis octobre 2014 afin de mettre en place un système amélioré tendant vers une viabilité financière pérenne des opérateurs du secteur électricité », a évoqué le ministre Horace Gatien. L’application d’un tarif social sera maintenue dans le but de protéger les consommateurs à faible revenu. Quant à l’audit des contrats des fournisseurs de la Jirama, il a évoqué que les résultats sont déjà connus. « Certains contrats nécessitent des modifications tandis que d’autres méritent d’être résiliés carrément car cela ne fait que détruire la Jirama. Nous allons étudier ces résultats avec le ministre des Finances ainsi que des partenaires techniques et financiers pour une prise de décisions», a-t-il prononcé.

Réduire les pertes. Toujours dans le cadre de ce projet PAGOSE, 48  millions USD serviront à acquérir de nouveaux matériels et équipements de distribution d’énergie. En effet, « les équipements existant sont déjà vétustes et des matériels comme les transformateurs ne peuvent plus assurer les besoins croissants en électricité de la population. Cette nouvelle acquisition permettra en même temps de réduire les pertes techniques de la Jirama », a-t-il enchaîné. Par ailleurs, une restructuration de cette entreprise sera faite dans le but d’améliorer sa gestion à part la mise en conformité des statuts de la Jirama avec les textes régissant les sociétés commerciales. « Un cabinet de recrutement local sera ainsi engagé pour assurer le recrutement de tous les directeurs au sein de la Jirama, et ce, d’une manière transparente d’ici à juin prochain », a-t-il conclu.

Navalona R.

Douane : Label Intégrité pour le Service des Affaires Juridiques

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Une grande première dans le domaine douanier. Le Service des Affaires Juridiques et Contentieux de la Direction Générale des Douanes s’est vu décerné le label Intégrité par le Comité de Sauvegarde de l’Intégrité.

C’était hier lors d’une cérémonie qui s’est déroulée dans les locaux du CSI à Antaninarenina. L’octroi de ce label au Service des Affaires Juridiques et Contentieux témoigne, en tout cas des efforts entrepris par la douane malgache pour un service public répondant aux normes de performance et d’intégrité requises. La mise en conformité aux normes du Label Intégrité résulte d’un long processus initié en 2008 mais qui a été suspendu en 2009 à cause de la crise. A l’instar des normes ISO dans le secteur privé, le label Intégrité identifie, comme son nom l’indique, la garantie de l’intégrité d’un service public. Le label a été initié depuis 2004 par le Conseil Supérieur de la Lutte contre la Corruption (CSLCC) à l’époque et le Mouvement Malgache de Qualité.

Notorieté. Compte tenu des exigences pour son octroi, le label est en tout cas une garantie de la qualité du service public rendu et surtout de son intégrité. Le service rendu doit être mesurable en qualité, et des critères doivent être respectés, Il s’agit, entre autres de la structure du service, les matériels utilisés, les qualités de service, les ressources humaines. Et les efforts ne s’arrêtent pas au niveau de l’obtention du certificat. En effet, une fois le certificat acquis, le défi consistera à le conserver pendant le délai de validité de 1 an, au cours duquel le service devra garder sa notoriété en servant les usagers dans des conditions de qualité et d’image irréprochables en termes de standards de service, de délais, et de transparence. Bref, l’obtention de ce label incite les douaniers à faire preuve de compétence et d’intégrité, d’une manière permanente.

R.Edmond.

Groupe SOCOTA : Le cap des 10 000 emplois atteint d’ici à trois ans

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A leur retour après l’opération qu’ils auront subi au sein de Mercy Ships grâce à l’appui du groupe SOCOTA, ces enfants atteints du bec-de-lièvre et qui font partie des 146 bénéficiaires, vont retrouver le sourire.
A leur retour après l’opération qu’ils auront subi au sein de Mercy Ships grâce à l’appui du groupe SOCOTA, ces enfants atteints du bec-de-lièvre et qui font partie des 146 bénéficiaires, vont retrouver le sourire.

La réussite du groupe SOCOTA est exemplaire dans le paysage industriel malgache. Malgré une ambiance économique particulièrement morose provoquée par des années de crise, la branche textile et habillement du groupe a enregistré ces dernières années une croissance de 15%. Ce qui a permis au groupe SOCOTA de continuer à embaucher, pour pas moins de 1 000 emplois par an. Du coup, d’un peu plus de 7 000 actuellement, l’effectif du groupe SOCOTA franchira le cap des 10 000 emplois d’ici trois ans.

Cette réussite de SOCOTA trouve avant tout son origine dans la compétence particulière de son Président Salim Ismail, un homme d’affaires qui a su également s’entourer de cadres multidisciplinaires et multinationaux qui, dans leur poste de direction respectif font tout pour que le groupe SOCOTA devienne ce qu’il est actuellement.

Made in Madagascar.

A savoir, une entreprise qui, avec ses 60 ans d’histoire industrielle est devenue une fierté pour ses dirigeants et ses employés. Mais également pour le pays car le « Made in Madagascar » se retrouve partout dans le monde sur les étiquettes des grandes marques comme les Decathlon, Zara et autres, en Europe, En Inde, en Chine et aux Etats-Unis. Et bien évidemment sur le marché africain, puisque notre intégration à la SADC a permis au groupe SOCOTA de drainer plus de 45% de son chiffre d’affaires et les produits de grande qualité issus de l’usine Cottonline  sont très appréciés par les consommateurs en Afrique du Sud en Namibie, au Mozambique… Et dès le mois prochain le made in Madagascar by Socota Group retrouvera les étals de la distribution de vêtements de qualité aux Etats-Unis, puisque la reprise de l’AGOA étant effective, les exportations vers les Etats-Unis vont reprendre.

Les mieux traités.

Mais cette réussite, le groupe SOCOTA ne l’aurait probablement eu sans les compétences de ses 7 000 employés toute catégorie confondue. Un personnel qui figure probablement parmi les mieux traités à Madagascar. Centre de santé moderne, cantine aux normes sanitaires agréées par l’Institut Pasteur, complexes sportifs et centre de loisirs constituent autant d’infrastructures qui aident au bien-être des employés et de leur famille. Les enfants des employés bénéficient par ailleurs de différentes formations dont des cours d’anglais. Mais le mérite de Socota Group c’est aussi son Training Center aux normes internationales au sein duquel les employés peuvent être formés pour exceller dans leur mission au sein de l’entreprise. En partenariat avec l’Université du Vakinankaratra qu’il a d’ailleurs appuyée à travers la construction de ses bâtiments, Socota Group procède, par exemple actuellement à la formation de jeunes étudiants appelés à devenir plus tard des ingénieurs spécialisés dans le textile. En somme, la réussite actuelle de SOCOTA Group ne laisse pas ses dirigeants dormir sur leur laurier. Au contraire ils préparent déjà l’avenir. « Doing well by doing good » (bien faire en faisant du bien) est d’ailleurs le slogan qui anime le groupe et qui a été répété samedi dernier par Véronique Auger Directeur Général de la branche textile et habillement, lors d’un point de presse tenu samedi dernier à Antsirabe.

Mercy Ships .

Et ce, à l’occasion de la cérémonie qui a marqué le départ d’un groupe de patients en partance pour Toamasina pour être soignés ou subir des opérations chirurgicales au sein de Mercy Ships. En effet, conformément à cette philosophie de bien faire en faisant du bien, le groupe SOCOTA a décidé de devenir partenaire de Mercy Ships en prenant en charge, tout frais payé, l’acheminement de 146 patients de la région Vakinankaratra vers Toamasina. Le groupe a également mobilisé ses avions pour le déplacement des missionnaires de Mercy Ships, ainsi que leur hébergement, lors de la sélection des patients à Antsirabe. Ce geste d’amour et de solidarité émanant du groupe SOCOTA a été en tout cas salué samedi dernier par Mandrindra Andrianjanaka, le Chef de la Région Vakinankaratra. « Nos opérations permettent l’émergence d’actions sociales qui permettent d’améliorer la vie de nos employés, mais aussi celle des autres » a déclaré Véronique Auger. Une déclaration qui est allée droit au cœur des patients dont la vie changera en mieux, une fois de retour dans leur famille respective et après les soins et opérations prodigués gratuitement par Mercy Ships, une ONG chrétienne animée par l’amour des autres. Le plus important c’est l’amour dit la Bible.

R.Edmond.

Accès au financement : Une garantie spéciale pour l’agriculture via le projet CASEF

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La Banque mondiale vient d’accorder un prêt d’un montant de 53 millions USD, soit l’équivalent de plus de 166,9 milliards en Ariary pour la mise en œuvre d’un projet CASEF (Croissance Agricole et Sécurisation Foncière). « L’objectif consiste à améliorer la sécurisation foncière et l’accès au marché des ménages agricoles ciblés en milieu rural. Les populations rurales pourront ainsi en tirer profit grâce à la mise en place de nouveaux services complémentaires et par l’injection de nouveaux revenus », a expliqué le ministre des Finances et du Budget, Gervais Rakotoarimanana, lors de la signature de cet accord de prêt la semaine dernière avec le Country Manager de la Banque mondiale.

Chaînes de valeurs. En fait, la sécurisation foncière constitue une garantie au développement des activités des ménages ruraux. A travers ce projet, « les ménages bénéficiaires seront appuyés aussi tout au long des chaînes de valeurs de leurs filières allant de la production, en passant par la transformation des produits agricoles jusqu’à leur commercialisation par leur mise en relation directe avec les opérateurs », a-t-il poursuivi.   Mais ce n’est pas tout ! A part les producteurs, les opérateurs pourront également bénéficier d’un appui d’une manière directe ou indirecte du projet. Il s’agit, entre autres, de la sécurisation foncière pour les investisseurs désirant effectuer des exploitations à grande échelle.

SOLIDIS. Par ailleurs, les producteurs seront formés et soutenus afin qu’ils puissent accéder facilement au crédit. Le projet CASEF va ainsi travailler en étroite collaboration avec la SOLIDIS Garantie dans le dessein de mettre en place une garantie spéciale pour l’agriculture, un secteur considéré à risque pour les institutions financières. Il y aura également une mise en relation directe des producteurs avec le marché extérieur pour qu’ils puissent ensuite devenir des exportateurs directs de leurs produits, a-t-on conclu.

Navalona R.

ONG ACDM : 300 acteurs de développement formés

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Ce sont des acteurs de développement issus de la 10e promotion dénommée « SAHY ».
Ce sont des acteurs de développement issus de la 10e promotion dénommée « SAHY ».

Cette organisation conseille ces acteurs en matière de gestion de projets de développement que ce soit dans les domaines économique, sociale ou environnemental.

L’ONG ACDM (Actions Concrètes pour le Développement de Madagascar) a été créée en 2014 dans le dessein de contribuer au développement durable du pays à travers la mise en œuvre des projets de développement. « Notre objectif spécifique repose essentiellement sur la pratique de gestion de projet. Raison pour laquelle, nous offrons des formations de courte et de longue durée à l’endroit des jeunes porteurs d’initiatives de projet», a expliqué Hanitriniaina Eléa Chilo, la présidente de cette ONG lors de la sortie de la 10e promotion « SAHY » dernièrement au FALDA à Antanimena. Ils sont au nombre de 50 personnes composées notamment de professionnels opérant dans les projets et ayant suivi des formations de courte durée. En tout, « nous avons déjà formé  300 acteurs de développement depuis notre création », a-t-elle rajouté.

Enorme besoin. Cette formation d’une durée d’une semaine consiste à renforcer les capacités de ces apprentis afin qu’ils puissent bien maîtriser la gestion des ressources humaines ou le pilotage des projets de développement. « Les formateurs sont composés des experts nationaux et des inspecteurs du Travail. Et la durée de la formation leur suffit étant donné qu’ils sont déjà des professionnels dans leur secteur d’activité. D’autant plus, la formation est plutôt pratique », a-t-elle enchaîné. Face au constat de cet énorme besoin des acteurs de développement pour monter et mettre en œuvre des projets de développement, l’ONG ACDM ne s’est pas limitée à prodiguer des formations de courte durée, elle a procédé cette année à l’instauration d’une université spécialisée en la matière, en partenariat avec le ministère de l’Enseignement Supérieur. Il s’agit d’une Ecole Supérieure de Développement Economique et Social (ES-DES).

Partenaires. Des étudiants suivent maintenant des formations de longue durée au sein de cette université afin d’obtenir un diplôme de licence et de MASTER I et II. « Les acteurs de développement que nous avons formés deviendront ensuite nos partenaires dans le cadre de la mise en œuvre des projets de développement social, économique et environnemental. Ils peuvent également travailler au sein des organismes ou associations partenaires appuyés par des bailleurs de fonds », a conclu Hanitriniaina Eléa Chilo.

Navalona R.

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