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Electrification rurale : Deux appels à projet lancés

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Le taux d’accès à l’électricité reste encore très faible en milieu rural. (Photo d’archives)
Le taux d’accès à l’électricité reste encore très faible en milieu rural. (Photo d’archives)

Le taux d’accès à l’électrification en milieu rural est passé de 6 % l’an dernier  contre 4,5 % en 2013. Cependant, cela reste encore très faible. Le ministre de l’Energie, Horace Gatien reconnaît qu’il n’y aura pas de développement économique sans le développement de l’énergie en quantité suffisante face à la demande croissante de la population, aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain. Ce secteur devient ainsi prioritaire. A cet effet, « deux appels à projet sont lancés en vue d’une électrification rurale à Madagascar », a-t-il annoncé.

Grand potentiel. Le premier consiste à l’alimentation en électricité d’une puissance totale de 10 000 Kwh des 192 villages localisés dans quatre régions de la partie nord de Madagascar. Le second projet consiste à la fourniture d’énergie pour 313 villages situés dans trois régions au Sud de la Grande île. Ces projets visent notamment à mettre en place des micro-centrales hydro-électriques. Force est de reconnaître que le pays dispose d’un grand potentiel de ressources naturelles favorables à l’exploitation de l’énergie renouvelable pour ne citer que le soleil, le vent et l’eau.

Navalona R. 


Conjoncture : Un rebond économique moins vigoureux selon la Banque Mondiale

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Le tourisme n’a pas apporté les recettes en devises escomptées.
Le tourisme n’a pas apporté les recettes en devises escomptées.

La dernière note de situation économique du bureau de la Banque mondiale à Madagascar souligne la nécessité d’améliorer l’efficacité de la gestion financière de l’État.

La relance économique attendue depuis le retour à l’ordre constitutionnel n’est pas encore effective. la Banque Mondiale le confirme dans sa dernière note de conjoncture économique.

Dépréciation. Faisant notamment la revue de la situation économique au cours de l’année 2015, cette note de la Banque Mondiale fait état d’un bilan qui n’est pas très reluisant. «Le rebond économique a été moins vigoureux que prévu. La contribution à la croissance des branches de l’économie ayant été les principaux piliers de la croissance au cours des années récentes s’est atténuée. Les recettes d’exportations provenant des activités dans les secteurs minier, touristique et des entreprises franches ont baissé par rapport à l’année précédente à cause de l’évolution du marché global et des difficultés au niveau local. Pareillement à ce qui a été observé dans bon nombre de pays en Afrique subsaharienne, Madagascar n’a pas échappé à la dépréciation de la monnaie nationale par rapport au dollar américain. Au niveau local, la population a fait face à une accélération de l’inflation dès le premier trimestre, laquelle est restée en dessus de 7% jusqu’à la fin de l’année ».

Retard. Cette mauvaise performance est en partie due à un retard dans l’adoption de la loi de finances rectificative. « Compte tenu de l’évolution macroéconomique, une loi de Finances rectificative a été adoptée en novembre 2015 pour ajuster les prévisions budgétaires. À cause du retard dans l’adoption de cette loi, certaines mesures destinées à améliorer les recettes fiscales n’ont pas encore été mises en œuvre. En plus, l’engagement des dépenses non prioritaires a été suspendu pendant une période étendue. Cependant, l’objectif révisé de recettes fiscales a été atteint bien que les recettes de TVA sur les produits pétroliers aient été réduites à cause de la baisse de leur prix d’importation. Cette baisse des prix a permis de diminuer les dépenses publiques destinées aux subventions des prix à la pompe et d’alléger le déficit commercial. Elle a aussi facilité le passage au mécanisme d’ajustement automatique des prix à la pompe aux paramètres internationaux, effectif au premier semestre de 2016 ».

Crédibilité. La Banque Mondiale souhaite par ailleurs une amélioration dans la conception du budget. « La note constate qu’une part croissante du budget est allouée aux programmes d’investissements publics et que ces derniers sont conformes aux priorités qui sont annoncées dans la loi de Finances initiale. L’État prévoit d’investir davantage dans les infrastructures et dans les secteurs sociaux. Pour que le budget serve effectivement d’outil de prévision, des efforts sont encore nécessaires dans l’amélioration de la crédibilité du budget, en réduisant les écarts entre le budget voté et les dépenses exécutées. De manière plus générale, les améliorations devraient concerner tous les aspects de la gestion financière de l’État ». En tout cas, la Banque Mondiale s’attend encore à une amélioration de la situation. «La reprise économique devrait s’affirmer en 2016 dans la mesure où le gouvernement renforce les réformes initiées dans les années récentes. « Face à une concurrence internationale de plus en plus rude, le rebondissement de la croissance ne pourrait être plus affirmé en 2016 que si les problèmes structurels liés à la gouvernance et au climat des affaires sont adéquatement abordés » souligne KeikoKubota, Lead Economist du bureau de la Banque mondiale à Madagascar.

Recueillis par R.Edmond.

Gaz naturel sec : 20 milliards mètres cubes dans le premier puits de Mahaboboka Sakaraha

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Visite du ministre Joéli Lalaharisaina dans le site d’exploitation de gaz à Sakaraha.
Visite du ministre Joéli Lalaharisaina dans le site d’exploitation de gaz à Sakaraha.

Madagascar Southern Petroleum Company (MSPC) a découvert du gaz naturel sec exploitable, à 2 900 mètres de profondeur, dans l’Atsimo-Andrefana. Le ministre Joéli Lalaharisaina Valérien est venu sur les lieux pour constater de visu.

20 milliards de mètres cubes de gaz prêt à être utilisés ! Ce n’est que l’estimation pour un seul puits à Mahaboboka, district Sakaraha, région Atsimo-Andrefana ; alors que la compagnie MSPC en dispose 4. En effet, cette société a lancé sa phase de recherche en 2005 et a commencé la phase de forage en 2011. « Au début, nous avons découvert une source thermale. Aujourd’hui, à 2 900 mètres de profondeur, nous avons découvert, dans le premier puits, du gaz naturel sec, c’est-à-dire, du gaz de très haute qualité. Pour les autres puits, le processus est en cours et nous savons que cette zone a un fort potentiel », a déclaré Li Yin, directeur général de la MSPC, lors d’une descente de la délégation du Ministère auprès de la Présidence en charge des Mines et du Pétrole (MPMP), la semaine dernière. Face à cette bonne découverte, le ministre (MPMP), Joéli Lalaharisaina Valérien a recommandé à la compagnie d’élaborer une politique de développement. « Cette réserve peut solutionner le problème de délestage dans le Sud et si toute la réserve est exploitée, l’énergie produite peut satisfaire tout Madagascar. Nous savons que l’électricité produite à partir du gaz est moins coûteuse », a-t-il affirmé. En effet, la MSPC a déjà démontré l’efficacité de cette option, car toute l’électricité consommée sur le site à Mahaboboka est produite à partir du gaz naturel sec.

Facilitations. Depuis plusieurs semaines, des séries de visites sur terrain sont organisées par le MPMP, pour constater de visu les activités sur les différents sites d’exploration et d’exploitation de ressources minérales dans tout Madagascar. D’après les représentants de ce département ministériel, l’objectif est de voir les blocages techniques et les relations des exploitants avec les communautés locales. « Le Ministère veut que ces activités aient des impacts positifs et rapides pour le développement économique et social, depuis les Fokontany concernés jusqu’à toutes les régions de Madagascar dans son ensemble. Nous avons constaté que le pays est riche en ressources minérales, mais les impacts de cet avantage sur le développement reste toujours moindre », a évoqué le ministre Lalaharisaina. Egalement présent sur les lieux, le directeur régional des Impôts (DRI) pour l’Atsimo-Andrefana, a noté que le secteur des mines et du pétrole figure parmi les secteurs porteurs, alors que seulement 10% des recettes fiscales de sa région découlent de ce secteur d’activité.  En effet, pour faciliter et formaliser les activités, les visites de la délégation ministérielle vont se poursuivre dans toute la Grande Ile. A noter que les régions Atsinanana, Vakinankaratra et Atsimo-Andrefana sont les régions visitées jusqu’ici.

Bonne structure. La région Atsimo-Andrefana figure parmi les régions les plus riches en ressources minérales. Outre les pierres précieuses, elle regorge également du charbon de terre, dans la vallée de Sakoa, du pétrole dans le Sakaraha et aujourd’hui du gaz naturel de haute qualité vient d’être découvert. Pour le ministre Joéli Lalaharisaina, il faut une collaboration et une bonne structure, afin d’optimiser ces ressources. Notons qu’un projet d’appui à la performance du secteur public est déjà engagé, en partenariat avec la Banque Mondiale, dont l’objectif est de mobiliser les ressources. La formation des activités économiques s’inscrit dans ce cadre, d’après ses dires. De ce fait, le MPMP vient de redynamiser les BAM (Bureaux de l’Administration Minière) dans diverses régions, pour améliorer la proximité avec les différents acteurs du secteur des mines et du pétrole.

Antsa R.

SAVA: Stage de formation pour les jeunes de la région

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116 jeunes, filles et garçons, sans distinction de niveau et de capacité intellectuelle, ont chacun reçu leur attestation après avoir participé à la séance de formation pour les jeunes qui s’est déroulée dernièrement au Resto Grill Le Capricorne d’Ampandrozonana SAMBAVA. Par ailleurs, 356 offres d’emploi ont été remis au Directeur Régional de l’Emploi après le Salon Régional de l’Emploi et de la Jeunesse.

La réalisation de cette formation des jeunes, a-t-il continué, était assurée et financée par le Bureau International du Travail (BIT).

Satisfaisante. Une formation qui tournait autour de différents thèmes comme la technique d’embauche, le montage de projet, le civisme et le leadership. Quant au Salon régional de l’emploi et de la jeunesse du 31 mars au 1er avril 2016, 50 stands ont été occupés par les grandes et moyennes entreprises locales dont la société d’Etat SOAVOANIO, les banques et les sociétés d’importation et d’exportation. Bref, cette manifestation a été reconnue satisfaisante aussi bien par les participants que par le promoteur du projet, la Direction Régionale de l’Emploi et les différents partenaires administratifs, techniques et financiers étant intervenus au projet

Facilitateur. La région SAVA a joué le rôle de facilitateur de ce projet, Sabotsy Samuel, l’actuel Secrétaire Général de la Région « Nous nous chargeons de la facilitation du lancement officiel de cette première édition 2016 où nous avons joué le rôle du premier partenaire de la Direction Régionale de l’Emploi et de la Jeunesse qui est le maître d’œuvre du projet. A nous aussi d’assurer en même temps notre première attribution, le déblocage de la situation économique qui prévalent à l’heure actuelle, à l’avènement de la récolte vanilière 2016, le manque de débouchés pour ces jeunes qui est aussi une des origines de l’insécurité publique. Ni la Région, ni la Direction Régionale de l’Emploi et de la Jeunesse, les potentiels opérateurs économiques et surtout la BIT » a-t-il déclaré. Au Directeur Régional de l’Emploi et de la Jeunesse, comme étant le maître d’œuvre de l’organisation, de souligner d’abord, son vif remerciement à la BIT par l’intermédiaire de son Représentant dans la Zone de l’Océan Indien,  Christian Ntsay qui, étant présent à la conférence-débat et la clôture officielle de cette édition et d’avoir annoncé son aval a la 2e édition en 2017 et rappeler aussi au public son rôle dans la conscientisation et l’indication du circuit de ces jeunes vers leur avenir meilleur.

 Remi Rakotonirina

Madagascar Oil : Création des AGR via un reboisement

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Plus de 35 000 jeunes plants ont été mis en terre de janvier à mars 2016.
Plus de 35 000 jeunes plants ont été mis en terre de janvier à mars 2016.

L’implication des communautés locales ainsi que les autorités locales dans les activités de reboisement a permis à la compagnie d’avoir des résultats probants.

En parallèle avec les activités d’exploitation pétrolière effectuées par Madagascar Oil à Tsimiroro, la compagnie met en œuvre un programme d’amélioration des revenus des ménages ruraux localisés dans ses zones d’intervention. Il s’agit, entre autres, de la création des Activités Génératrices de Revenus (AGR) via une campagne de reboisement réalisée chaque année. « L’objectif est d’ailleurs d’optimiser les retombées de nos actions environnementales », a-t-on évoqué de source auprès de Madagascar Oil.

Formations. Ce concept consiste ainsi à fournir des formations en matière de production de pépinières de jeunes plants aux communautés locales par le biais d’un partenaire de la compagnie ayant une expertise technique dans ce domaine. La commune bénéficiaire attribue un terrain pour effectuer le reboisement et appuie les activités de sensibilisation et de coordination des actions, a-t-on appris. La compagnie, quant à elle, prend en charge les coûts de semences et les frais de formation tout en rachetant ensuite les jeunes plants produits par ces communautés locales, dans le cadre de ce programme d’amélioration des revenus des ménages. En outre, les membres de ces communautés reçoivent des indemnités pour chaque trou creusé et pour chaque jeune plant mis en terre, a-t-on poursuivi. Notons que les variétés de plantes utilisées pour ces activités de reboisement sont entre autres, l’eucalyptus camaldulensis, l’acacia mangium, l’annacardium, l’accacia nilotica, le tectona grandis et le jatropha.

Résultats probants. La compagnie est convaincue que ce schéma de collaboration permettant une implication des communautés locales dans ses actions environnementales a connu des résultats probants. A titre d’illustration, lors de la campagne de reboisement de 2015-2016, plus de 35 000 jeunes plants ont été mis en terre de janvier à mars 2016 contre environ 31 000 jeunes plants en 2015. Et près de 1 175 représentants des communautés locales se sont chargés de ces activités de reboisement. Et rien que dans la commune rurale d’Ankondromena, lieu d’implantation de l’actuel projet pilote d’injection à vapeur de Madagascar Oil, 625 représentants des huit associations villageoises locales ont participé à la mise en terre de 27 000 jeunes plants au lieu de 20 000 jeunes plants lors de la campagne de reboisement précédente. En tout, une meilleure coordination et organisation de ces communautés locales ont été observées sans oublier l’engagement des autorités locales dans toutes les actions environnementales. Un modèle qui mérite d’être dupliqué ailleurs.

Navalona R.

Programme Matoy : Une convention pour le développement de la région Menabe

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Signature de convention, entre  Fidy Denis Raobelison, Coordonnateur Régional du Programme Matoy-Menabe (à gauche) et Gilbert Romain, Chef de Région du Menabe (à droite). Photo Anastase
Signature de convention, entre Fidy Denis Raobelison, Coordonnateur Régional du Programme Matoy-Menabe (à gauche) et Gilbert Romain, Chef de Région du Menabe (à droite). Photo Anastase

Le Programme Matoy financé par la coopération suisse et mise en œuvre par un consortium composé  de  l’association Helvetas Swiss, de l’association Action Intercoopération Madagascar (AIM) et l’Ong  Saha, est un partenaire qui vise à améliorer les conditions de vie des ménages  défavorisés dans ses zones d’intervention à travers la promotion du développement économique du territoire.

Une  convention de partenariat  vient d’être signée pour l’année 2016, entre la Région du Menabe  et le Programme Matoy. L’objectif de ce partenariat est avant  tout de permettre à la Région du Menabe d’assurer pleinement la coordination des interventions et l’amélioration des conditions cadres répondant aux enjeux du développement économique, grâce à une mobilisation des ressources internes et externes pour transformer son territoire en espace favorable au secteur privé et augmenter de manière équitable et durable les emplois et les revenus des ménages y compris les femmes et ménages vulnérables.*

Effet direct. Financé à hauteur de 70 millions d’ariary, la convention prend effet à compter du mois d’avril 2016  jusqu’au mois de septembre de cette année, a  précisé  Fidy Denis Raobelison, coordonnateur régional du Programme Matoy-Menabe .  Il a ajouté que ce contrat vise  la promotion du développement économique du territoire régional au niveau duquel, les acteurs du secteur privé (producteurs,collecteurs,commerçants, transporteurs, transformateurs…) développent leurs activités avec comme effet direct la création des emplois locaux et l’amélioration des revenus des ménages y compris les femmes et les ménages vulnérables.

Dimension régionale. Plus spécifiquement, ce projet à dimension régionale servira à assurer la coordination des interventions dans le territoire régional et l’amélioration des conditions-cadres pour une meilleure promotion des activités économiques ; mais également de parvenir à une  croissance économique significative dans le territoire, grâce à l’épanouissement du secteur privé et la redistribution équitable de la croissance à l’ensemble des acteurs et des populations du territoire y compris les femmes et les ménages vulnérables.  Quatre lignes d’actions  seront réalisées dans le cadre de ce partenariat. A savoir :  le renforcement institutionnel et du système d’information régional ;  la coordination des interventions de chaque acteur ; l’amélioration  des conditions cadres  et enfin la mobilisation des ressources endogènes. A noter que plus de la moitié  du budget alloué est consacré à l’amélioration des conditions cadres sur  la mise en place pour cette année de projet fédérateur  dans le cadre la promotion de deux pôles de développement économique (Miandrivazo et Malaimbandy).

Chan Mouie Jean Anastase

Tourisme : « Le développement de l’informel tue le secteur », selon Andria Raharinosy, fondateur de Holidays Madagascar

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(De G. à Dr) Alain Rasoamiaramanana et Andria Raharinosy représentant Holidays Madagascar.
(De G. à Dr) Alain Rasoamiaramanana et Andria Raharinosy représentant Holidays Madagascar.

L’instabilité politique chronique, l’insécurité, l’insuffisance d’infrastructures et le problème au niveau des conditions sanitaires constituent d’autres facteurs handicapant le secteur du tourisme à Madagascar, sans oublier les tickets d’entrée trop chers et la corruption dans les aéroports

Il y a un problème de gouvernance au sein du secteur touristique. C’est le constat du fondateur du Tour Operator « Holidays Madagascar », en l’occurrence Andria Raharinosy qui plus est un consultant auprès de l’Organisation Mondiale du Tourisme. En outre, « le développement de l’informel tue également ce secteur, et ce, depuis 2 000. Cela devient même un fléau nécessitant une prise de responsabilité de l’Etat», a-t-il dénoncé.

Professionnalisme. A titre d’illustration, « certains opérateurs parviennent à proposer des offres d’hébergement gratuit ou de location de voiture 4×4 à 10 Euros sur internet. A mon avis, toutes les offres sur internet doivent avoir des mentions légales afin de ne pas ternir l’image de Madagascar », a-t-il rajouté. En outre, « d’autres opérateurs effectuent une concurrence déloyale en offrant des services à prix cassés parce qu’ils ne paient pas d’impôt », a-t-il enchaîné. A part cela, le fondateur de Holidays Madagascar évoque également un manque de professionnalisme dans le secteur. Son Tour Operator qui était le premier et le seul à avoir mis en place un réseau d’hébergement chez l’habitant dans tout Madagascar a de ce fait contribué à la professionnalisation du secteur en appuyant l’INTH depuis des années, et ce, grâce à son réseau international en matière de formation touristique.

Exclusivité. Holidays Madagascar est ensuite devenu une agence réceptive qui a une exclusivité sur l’exploitation du canal de Pangalane pendant plusieurs années avec plusieurs types de bateaux mis à la disposition des clients pour effectuer un boucle. Il opère dans le secteur depuis 20 ans déjà. « Notre leitmotiv est d’œuvrer pour la professionnalisation de la destination Madagascar », a exprimé Andria Raharinosy. Par ailleurs, il a évoqué que l’instabilité politique chronique, l’insécurité, l’insuffisance d’infrastructures et le problème au niveau des conditions sanitaires constituent d’autres facteurs handicapant le secteur du tourisme à Madagascar, sans oublier les tickets d’entrée trop chers et la corruption dans les aéroports. « Il y a également les décisions souvent inappropriées prises par l’Etat comme l’Open Sky sans mesure d’accompagnement», a-t-il conclu.

Navalona R.

Etat–Secteur privé : « Une décentralisation du dialogue bipartite », annonce le ministre de l’Industrie, Narson Rafidimanana

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La délégation ministérielle discutant avec les opérateurs locaux à Toliara.
La délégation ministérielle discutant avec les opérateurs locaux à Toliara.

Les opérateurs locaux à Toliara ont exposé leurs préoccupations dans le cadre de ce dialogue.

Une délégation de techniciens issus du ministère de l’Industrie et de la Pêche s’est rendue dernièrement à Toliara. « L’objectif est de constater de visu les problèmes affectant la filière coton en discutant avec les opérateurs locaux ainsi que l’évolution de l’élevage de concombre de mer et de crabes dans la région. En fait, nous voulons rendre effective la décentralisation du dialogue entre l’Etat et le Secteur privé », a annoncé le ministre de l’Industrie, Narson Rafidimanana qui plus est, le ministre intérimaire des Ressources Halieutiques et de la Pêche.

Texte et loi. Lors de la visite de cette délégation ministérielle, il a été constaté que la gestion de la filière est perturbée à cause de la pratique « Kaliboly » ou vente parallèle du coton aux petits exploitants. Celle-ci a en même temps visité la société Tianli Agri et la société MSG opérant dans ce secteur. Comme solution, «  le gouvernement, à travers le programme PIC II se penche actuellement sur l’élaboration de projet de loi sur la mise en place d’un organe de régulation de la filière coton ainsi que des textes qui vont régir les interactions entre les opérateurs », a soulevé le ministre de tutelle. Ensuite, cette délégation ministérielle a visité les sociétés Indian Ocean Trépang et COPEFRITO qui pratiquent respectivement l’élevage de concombre de mer et l’engraissement de crabes. La première effectuera une extension de ses activités en fournissant des juvéniles aux pêcheurs traditionnels et en les collectant une fois adultes. La seconde travaille également avec des groupements de pêcheurs sur l’élevage de crabe. « Ce qui permet aux petits pêcheurs de diversifier leurs sources de revenu tout en contribuant à la gestion des ressources naturelles », a-t-il enchaîné.

Préoccupations. Par ailleurs, une séance de travail a été organisée avec les autorités et les opérateurs locaux dans le cadre de cette décentralisation de la structure de concertation entre l’Administration et le secteur privé en vue de développer les activités économiques au niveau local. A cette occasion, les opérateurs ont entre autres exposé leurs préoccupations tels que les différentes taxations parafiscales, les formalités trop contraignantes à l’exportation, les coûts de l’énergie et du carburant, l’organisation et l’exploitation ainsi que la commercialisation des produits de pêche.

Navalona R.  


Tourisme : un rallye de Montgolfières pour la promotion de la destination Madagascar

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Le ministère du Tourisme, des Transports et de la Météorologie s’associe avec toutes les bonnes initiatives pour faire connaître les richesses touristiques du pays.

Une grande première dans l’histoire du tourisme à Madagascar. Le tout premier rallye de Montgolfières du pays aura lieu du 20 avril au 7 mai prochain. Trois destinations touristiques bien connues du pays recevront cette compétition qui, sera également un outil efficace de promotion du tourisme à Madagascar.

Impact positif. Les prises de vue aérienne sur les 12 ballons dirigeables qui survoleront le ciel d’Antsirabe, de Morondava, au-dessus de l’Allée des Baobabs et enfin du Tsingy de Bemaraha permettront en effet de rapporter des photos exceptionnelles de ces sites. L’impact positif de l’opération est d’autant plus assuré que les 12 montgolfières qui seront pilotées par 24 équipages dont 3 champions du monde et 5 champions d’Europe transporteront avec eux une cinquantaine de touristes issus de 30 nationalités. Bref, de quoi faire une large diffusion en image des sites d’exceptions qui seront survolés pendant ce rallye de montgolfières.

Partenaires. « Le ministère se réjouit du fait qu’il y ait de bonnes initiatives pour la promotion du tourisme à Madagascar » a notamment déclaré le ministre Ulrich Andriantiana qui a rappelé que le ministère organise aussi un autre événement : le Lémur Trophy prévu au mois d’octobre prochain. Une manifestation qui verra également la participation de partenaires privés et publics, comme c’est le cas pour le Rallye de Montgolfières qui est organisé par l’entreprise espagnole Ultra Magic Ballons, le numéro 2 mondial dans la fabrication de Montgolfières. Sur le plan local, le Rallye de Montgolfières qui sera sous le haut patronage du Président de la République Hery Rajaonarimampianina est sponsorisé par Air Adventures, Madagascar National Park et Vitogaz dont la fourniture en gaz léger pour ce genre de manifestation fait partie de ses activités. Ce sera d’ailleurs une occasion pour Vitogaz, qui fête cette année son 15e années de présence à Madagascar, de prouver qu’elle est aussi une entreprise qui roule pour la protection de l’environnement et qui œuvre pour la promotion du tourisme.

R.Edmond.

FIM 2016 : Près de 60% des participants sont des entreprises malgaches

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Conférence de presse organisée par les organisateurs de la FIM et leurs partenaires, hier à l’hôtel du Louvre Antaninarenina.
Conférence de presse organisée par les organisateurs de la FIM et leurs partenaires, hier à l’hôtel du Louvre Antaninarenina.

La forte participation des entreprises malgaches se fait remarquer pour cette 11e édition de la Foire Internationale de Madagascar (FIM), qui se tiendra au parc des expositions, Forello Expo Tanjombato, du 19 au 22 mai 2016. Selon les organisateurs de la FIM 2016 les ratios de représentation respective des nationalités des sociétés participantes révèlent que les entreprises malgaches renouvellent l’exploit de représenter près de 60% des participants, les 40% restant correspondant aux sociétés extérieures à la Grande Ile. Avec près de 60% de participants, le pavillon Madagascar englobe plusieurs secteurs notamment l’Agroalimentaire, les Nouvelles Technologies et une grande visibilité des opérateurs actifs dans les domaines de l’économie verte (Energies renouvelables, Agriculture bio, Commerce équitable, etc.). La disponibilité des opérateurs malgaches est également reconnue à travers leurs participations en qualité de sponsor. Après Guanomad et Dzama, la STAR a été annoncée comme Sponsor Exceptionnel de cet événement. A titre de rappel, un passage de flambeau avait eu lieu entre la Réunion et l’île Maurice, qui est désormais considérée comme pays focus de cette prochaine édition. Par ailleurs, la FIM va être l’occasion d’une première présentation d’un Pavillon Turquie ainsi que d’un Pavillon Dubaï. Bref, comme avec toutes les éditions précédentes, la FIM de cette année présentera des nouvelles touches pour satisfaire et surprendre les visiteurs.

Recueilli par Antsa R.

Sommet de la Francophonie : Des Américains pour la sécurisation d’Ivato

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Le ministre Ulrich Andriantiana  a reçu, hier, la délégation américaine.
Le ministre Ulrich Andriantiana a reçu, hier, la délégation américaine.

Une équipe du Programme de lutte contre le Terrorisme est actuellement en mission à Madagascar pour étudier avec les autorités locales, la mise en place du  « Personnal Identification Secure Comparison and Evaluation System » ou Système d’Evaluation et de Comparaison d’Identification Personnelle Sécurisée. Selon  Steve Taylor, Program Manager de cet organisme américain de lutte contre le terrorisme, les Etats-Unis sont toujours partie prenante dans toutes  les initiatives qui contribuent à éradiquer le terrorisme. Une tâche dans laquelle le gouvernement sollicite l’adhésion de tout le monde.  Comme l’a indiqué, hier le ministre du Tourisme, des Transports et de la Météorologie, Ulrich Andriantiana qui a reçu dans son bureau la délégation américaine, « Madagascar sollicite tous les partenaires potentiels pour assurer ce Sommet comme il faut ».

En tout cas, l’équipe américaine du programme de lutte contre le terrorisme  procède actuellement à une enquête initiale en vue d’évaluer la situation sécuritaire au pays. Ils auront notamment accès à l’aéroport international d’Ivato où ils rencontreront tous les acteurs concernés pour la mise en place de système de sécurité, avant la tenue du Sommet de la Francophonie.  Ce système permet notamment d’identifier des documents suspects de voyage et de mener des examens biographiques à l’entrée de l’aéroport d’Ivato. Un système qui aidera évidemment à assurer la sécurité du Sommet mais qui placera également Madagascar dans le rang des pays sécurisés, en matière de lutte contre le terrorisme.

R.Edmond.

ORTANA : Des circuits gratuits organisés

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Bon nombre des Malgaches méconnaissent la richesse de leur patrimoine national. C’est le constat de l’Office National du Tourisme d’Analamanga (ORTANA) lors de la proposition d’un circuit Tour de ville balisé, mis en place avec la Mairie d’Antananarivo, depuis trois ans, dans le dessein de mettre en avant la ville des Mille, son histoire et ses potentialités touristiques. C’est pourquoi, l’Office a organisé des circuits gratuits « Tour de ville » au profit des jeunes, notamment les élèves des écoles primaires et secondaires ainsi que les associations et les ONG s’occupant des enfants dans la région d’Analamanga tous les mercredis et samedis et ce, depuis février dernier.

30 000 élèves. Pour le moment, la visite de la Haute Ville y compris le Palais de Manjakamiadana a été ciblée en premier étant donné que c’est l’un des produits phares faisant la renommée de la destination Analamanga. D’autant plus, « 95% de ces élèves n’ont pas encore eu l’occasion de voir pour la première fois ce qu’il y a à l’intérieur  de ce Palais depuis leur naissance. Nous travaillons ainsi avec le ministère de la Culture pour permettre à ces enfants d’y entrer gratuitement », a-t-on expliqué. L’ORTANA cible jusqu’à la fin de l’année, 30 000 élèves bénéficiaires de ce projet intitulé « Classe patrimoine ». Pour l’heure, 1 500 enfants ont pu effectuer ces circuits gratuits au profit de 100 élèves par visite du site au départ du Kiosque de l’Office à Antaninarenina jusqu’à la Haute Ville pour revenir au même endroit, soit pour une durée de deux heures. Un quota de 500 élèves pour une durée de quatre mois sera donné à chaque établissement scolaire.

Education. Dans la foulée, l’ORTANA a formé une cinquantaine de guides touristiques professionnels en partenariat avec l’INTH. Dans le cadre de ce « Tour de ville », deux guides encadrent dix élèves durant le circuit. L’objectif de ce projet consiste à  valoriser la culture et le patrimoine dans la ville d’Antananarivo, tout en inculquant les jeunes à les protéger et les conserver. Bref, il s’agit d’une éducation environnementale et citoyenne, a-t-on conclu.

Navalona R.

JOVENNA : Hausse de 5% de la part du marché

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Jesse NDIKA représentant Afton Chemical a collaboré avec la JOVENNA pour former les gérants des stations de cette compagnie.
Jesse NDIKA représentant Afton Chemical a collaboré avec la JOVENNA pour former les gérants des stations de cette compagnie.

Le leader mondial des additifs pour les carburants PREMIUM, Afton Chemical a choisi cette compagnie comme partenaire à Madagascar en raison de sa meilleure performance.

Depuis le lancement de ses carburants additivés PREMIUM essence et gasoil, il y a un an et demi déjà, la compagnie de distribution pétrolière JOVENNA a su conquérir de nombreux clients satisfaits de leur performance et de la qualité de son réseau de stations-service. La preuve, « on a enregistré une hausse de 5% de part du marché, selon les statistiques publiées par l’Office Malgache des Hydrocarbures », a rapporté Nicolas Saint OLIVE, le directeur commercial de la compagnie, lors d’une conférence de presse dernièrement à l’hôtel Ibis à Ankorondrano.

Partenaire. A cet effet, « nous avons vendu une quantité supplémentaire de carburants de 2 500m3 par mois. D’autant plus, nous avons le réseau de distribution le plus développé à Madagascar. On a largement dépassé les réseaux de nos confrères. Ce qui nous permet de se positionner en leader sur le marché », a-t-il rajouté. Notons que JOVENNA dispose actuellement de 80 stations-service réparties dans toute l’île. C’est pour cette raison que le leader mondial de la fabrication d’additifs pour carburants et lubrifiants, Afton Chemical, a choisi cette compagnie comme partenaire à Madagascar. Le directeur régional pour l’Europe, l’Afrique, le Moyen Orient et l’Inde d’Afton Chemical, en l’occurrence de Jesse NDIKA, est venu spécialement dans le pays, pour rassurer les clients que les additifs fournis par ce leader mondial dans plus de 150 pays ont la même qualité que ceux livrés à la JOVENNA.

Tester. Parlant de cette firme américaine Afton Chemical, elle est depuis 100 ans le leader mondial de la fabrication d’additifs avec une part du marché mondial de plus de 42%. Elle dispose de douze usines et de neuf centres de Recherche et Développement éparpillés dans le monde. « Nous avons également des sites servant à tester les additifs de carburants. Plusieurs sociétés de fabrication d’automobiles y viennent tester leurs engins. Et le test est validé par une société indépendante basée au Royaume-Uni. Quant à la qualité des additifs, cela permet aux usagers d’économiser du carburant, de réduire l’émission de CO² et de mieux entretenir le moteur », a soulevé Jesse NDIKA.

Formation. Et pour maintenir sa place de leader sur le marché, JOVENNA a beaucoup investi dans la mise en place de tout un écosystème visant à garantir la meilleure qualité de services dans les stations répondant aux attentes de ses clients, outre la qualité des carburants PREMIUM. Par ailleurs, JOVENNA a organisé en collaboration avec son fournisseur Afton Chemical des sessions de formation sur l’amélioration de la qualité des produits et du service dans son réseau au profit des gérants de stations-service et de ses fidèles clients. Une seconde journée de travail aura lieu à Antsirabe pour les gérants de station de cette région.

Navalona R.

Orange school : Un acteur référent en formation de téléopérateur

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Près de 90% des jeunes certifiés par cette école accèdent immédiatement à l’emploi après leur cursus.

Orange School est la première école de formation en téléopérateur, un métier qui est de plus en plus en vogue auprès des entreprises. Il est même un acteur référent en la matière. Le téléopérateur est en fait un nouveau métier lié à la vente et aux télécommunications, dont entre autres, le service calling ou le téléconseil. Ce service calling requiert de multiples compétences et des aptitudes fortes, comme il peut couvrir de nombreux domaines et de nombreuses filières, a-t-on expliqué. On peut citer entre autres, le standardiste, l’accueil, la vente, la prospection, l’information et la réclamation. C’est l’outil le plus performant et le plus en vogue, à l’heure où la Relation-Client est au cœur des stratégies des entreprises.

Métier d’avenir. Notons que la formation  chez Orange School est ouverte aux jeunes ayant le niveau académique baccalauréat. La rentrée de la prochaine promotion est prévue le 27 avril 2016. La formation, répartie en modules structurants, durera trois mois, avec une centaine d’heures consacrées  à des acquisitions théoriques et cinq semaines de stages pratiques  en entreprise. Ecole de développement, Orange School s’engage également à transmettre aux apprenants tous les bagages nécessaires pour entrer dans le monde du travail, et pour briller dans la filière du téléconseil et du téléopérateur.  Le service calling est en plus l’une des rares filières à offrir des opportunités d’évolution et des perspectives de progression. Il s’agit d’ailleurs d’un métier d’avenir par excellence, pour les jeunes les plus motivés, a-t-on ajouté.

Accès à l’emploi. Il faut savoir que depuis 2009, plus de 200 jeunes et de nombreuses entreprises  ont choisi Orange Shool pour renforcer leurs compétences en matière de téléconseil ou pour dénicher leurs futurs agents. En effet, 90% des jeunes certifiés par cette école accèdent immédiatement  à l’emploi après leur cursus, au sein même d’Orange Madagascar, ou auprès de différentes entreprises partenaires et de sociétés spécialisées en call-center.

Navalona R.

Investissements : Une hausse attendue, selon DHL

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Le léger ralentissement économique en Afrique ne découragera pas les investisseurs, selon DHL Express. D’après Hennie Heymans, DG de DHL Express Afrique subsaharienne, sa compagnie est convaincue que le continent africain reste l’une des dernières frontières de la croissance et que la région continuera à croître comme elle l’a fait au cours des 10 dernières années grâce au grand nombre d’opportunités inexploitées disponibles pour les investisseurs locaux et étrangers. « La baisse de la croissance du PIB de la région au cours de l’année passée ne devrait pas effrayer les investisseurs. L’Afrique continuera de croître à 4%, juste un peu plus lentement qu’auparavant. Le phénomène a été généré par une baisse de la demande des matières premières du continent, entraînant une chute des prix, une perte de valeur des devises, une instabilité politique,etc. Néanmoins, malgré cela, la région reste pleine de perspectives inexploitées et offre des opportunités de croissance en 2016 pour ceux qui souhaitent en profiter », a-t-il indiqué.
Antsa R.


Tourisme : Subventions du MTTM pour la promotion de Madagascar

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Convention signée entre le DG du Tourisme et le PCA de l’ONTM.
Convention signée entre le DG du Tourisme et le PCA de l’ONTM.

Un leadership positif. C’est ainsi que les opérateurs touristiques qualifient les actions menées par le ministre du Tourisme, des Transports et de la Météorologie, Ulrich Andriantiana, en faveur de la promotion de la destination Madagascar depuis 2015. Joël Randriamandranto, le PCA de l’Office National pour le Tourisme de Madagascar l’a encore rappelé hier, lors de la signature des conventions entre le ministère d’une part et des organismes de promotion du tourisme de l’autre. Des conventions par lesquelles le MTTM octroie des financements pour l’ONTM, l’ORTANA ainsi que les comités d’organisation respectifs du Carnaval de Madagascar, du Festival des Baleines et de Donia.

Pour l’ONTM plus particulièrement, le ministère a alloué une subvention de 340 millions d’Ariary, pour la réalisation ou la participation malgache à des événements touristiques internationaux. Il s’agit notamment du salon ITM à Madagascar du 2 au 4 juin 2016, du salon Indaba à Durban au mois de mai 2016, du salon Top Résa à Paris en septembre 2016, du salon TTG Rimini au mois d’octobre 2016, et enfin du salon WTM à Londres en novembre 2016. Rappelons qu’en 2015, le MTTM avait déjà octroyé 429 millions d’Ariary à l’ONTM. Ce qui a permis à l’Office de mener des actions de promotion de la destination Madagascar.

R.Edmond

Programme environnemental : Ambatovy joue la transparence

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La protection de l’environnement fait l’objet d’un programme particulier pour Ambatovy.
La protection de l’environnement fait l’objet d’un programme particulier pour Ambatovy.

Jouant parfaitement le jeu de la transparence, Ambatovy organise régulièrement des visites de ses sites

Une quinzaine de techniciens du ministère auprès de la Présidence en charge des Mines et du Pétrole ont visité le site d’extraction d’ilménite d’Ambatovy à Moramanga et l’usine de transformation à Toamasina.  Entrant dans le cadre du renforcement des capacités sur les industries extractives et l’environnement, ce programme vise notamment l’adaptation des actions à entreprendre, face à l’évolution des structures, des démarches administratives et des technologies.  C’était, en tout cas, une occasion pour les responsables régionaux du département des Mines et du Pétrole de mieux connaître les arcanes de la grande industrie minière qui, malgré la crise conjoncturelle provoquée par la chute des cours des matières premières, continue de jouer un rôle primordial dans le développement économique du pays.

Normes internationales. Ces techniciens régionaux ont notamment pu connaître le programme environnemental mis en œuvre par Ambatovy. Faut-il en effet préciser qu’en matière environnementale, Ambatovy applique des techniques répondant aux normes internationales comme  le principe de mitigation, de conservation et de compensation.  Des techniques qui font leur preuve dans différents sites de protection environnementale comme la pépinière d’Ambatovy à Ampangadiatrandraka, à Moramanga, où sont également installés des parcs  orchidées.  Ces représentants des Directions Régionales du MPMP se sont également informés sur le circuit de croissance des jeunes plants et  ont pu apprécier un modèle de restauration réussie installé dans le site de la pépinière.  Ils ont également apprécié le programme de formation destiné aux employés, le  procédé de raffinage de nickel et de cobalt, qui répond aux normes de préservation de l’environnement et de sécurité des employés. A noter qu’en 2015,  près  de 10 000 personnes ont visité les sites d’Ambatovy, à Toamasina et à Moramanga.

R.Edmond.

Ruée vers le saphir : Aucun permis délivré pour Ankiliabo Mahaloboka

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Visite inopinée du ministre Joéli Lalaharisaina Valérien, la semaine dernière à Sakaraha.
Visite inopinée du ministre Joéli Lalaharisaina Valérien, la semaine dernière à Sakaraha.

Malgré leurs activités opérées dans l’illégalité, les exploitants miniers à Sakaraha se lancent déjà dans la réhabilitation environnementale.

Les ruées se poursuivent dans le sud de Madagascar, une zone très riche en pierres et métaux précieux. A Ankiliabo Mahaloboka, district Sakaraha, région Atsimo Andrefana, plus de 1 500 exploitants illicites ont été surpris par une visite inopinée de la délégation ministérielle conduite par le ministre auprès de la Présidence en charge des Mines et du Pétrole, Joéli Lalaharisaina Valérien, la semaine dernière. A noter qu’aucun permis n’a encore été délivré     pour ce site. Cependant, ces exploitants illicites ont entrepris une réhabilitation environnementale, après chaque exploitation, avec la remise en état des terrains et le reboisement. « Nous avons recommandé à ces exploitants de créer un groupement et de demander un permis d’exploitation au niveau de l’Administration minière. Notre objectif est de formaliser les activités et non de sanctionner, car il faut reconnaître que les ruées sont des cas sociaux favorisés par la pauvreté », a déclaré le ministre Joéli Lalaharisaina, après la visite inopinée à Ankiliabo.

Formaliser. Par ailleurs, un autre site a également été visité par la délégation ministérielle. Cette fois-ci à Ankiliarivo, sur un site à 110km de la ville de Toliara. « Un permis minier a déjà été attribué pour celui-ci, mais le titulaire ne s’est pas manifesté. De plus, il a des impayés sur ses frais d’administration. Un processus d’annulation du permis est déjà en cours et si le titulaire en question ne se manifeste pas, le droit d’exploiter sera réattribué à d’autres », ont expliqué les membres de la délégation. En effet, pour tous les cas de ruée, l’Administration minière recommande aux exploitants de formaliser leurs activités, en se regroupant pour demander un permis d’exploitation. Pour l’heure, une campagne de sensibilisation est menée. En attendant les procédures, les exploitants illicites interceptés doivent immédiatement quitter le site, d’après le ministère de tutelle. Avec la formalisation des activités d’exploitation de ressources minérales, des retombées économiques et sociales sont espérées par les communautés locales.

 Antsa R.

Douanes : La Commission d’arbitrage de nouveau opérationnelle

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Des membres de la CCED en pleine étude d’un cas litigieux.
Des membres de la CCED en pleine étude d’un cas litigieux.

Les contestations sur la valeur en douanes des marchandises importées peuvent être traitées par cette commission.

Après avoir été suspendue en 2008, la Commission d’Evaluation et d’Expertise Douanière (CCED) qui fait office de Commission d’arbitrage au sein de la douane, est de nouveau opérationnelle. Selon les explications de Andry Haja Arianala, Chef de service de pilotage et de coordination des bureaux de douanes, la CCED est une structure mise en place au sein de la direction générale des douanes et est chargée de régler les litiges entre la douane et les importateurs concernant l’espèce, l’origine et la valeur des marchandises dédouanées. Plus concrètement, si un importateur n’est pas d’accord sur la valeur en douane établie par le liquidateur, il a le droit de le contester en instruisant un dossier au niveau de la CCED.

Avis. Composée d’un magistrat, de deux représentants des auxiliaires en douanes et d’un représentant du ministère du Commerce, la CCED est habilitée à traiter les dossiers de contestation. Organisme indépendant, la CCED tranche en sortant un avis sur la valeur réelle des marchandises. La valeur est déterminée en partenariat avec Gasynet, qui est le partenaire de la douane. Une détermination qui se fait suivant la formule de la valeur transactionnelle, c’est-à-dire, le prix réellement payé où à payer. Le calcul de la valeur se fait également par comparaison avec des marchandises similaires ou authentique. Une technique acceptée généralement par les parties en litige. Mais l’importateur a également le droit de refuser l’avis de la CCED. Dans ce cas, l’affaire passe à l’étape judiciaire. A noter que la reprise de la CCED fait partie des actions menées par la Direction Générale des Douanes pour augmenter les recettes douanières.

R.Edmond.

9e édition de la FEPA : Hausse du nombre des exposants

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C’est un type d’élevage à cycle à court à présenter lors de cette foire de l’élevage.
C’est un type d’élevage à cycle à court à présenter lors de cette foire de l’élevage.

« L’Elevage, base de la relance économique de Madagascar » étant le slogan de cette foire de l’Elevage. Près de 40 000 visiteurs y seront attendus.

Le MPE (Malagasy Professionnels de l’Elevage) organise du 18 au 22 mai 2016 la 9e édition de la Foire de l’Elevage et de la Production Animale (FEPA) dans son enceinte à Nanisana. Le nombre des exposants a cette fois-ci connu une hausse, soit de 110 stands contre 80 lors de la dernière édition. Parmi lesquels, près de 90% des stands sont déjà réservés, d’après les organisateurs lors d’une rencontre avec la presse hier.

Différentes filières. Notons que de nombreux groupements d’éleveurs représentant toutes les régions de l’île participeront à cette Foire de l’élevage. Ce sera également un rendez-vous de tous les acteurs opérant dans le secteur de l’élevage. On y trouvera entre autres, des opérateurs fournisseurs d’intrants et d’équipements pour ce secteur, des opérateurs transformateurs de produits d’élevage ainsi que des prestataires de services, des institutions de micro-finance et des projets et programmes de développement rural. Il y aura également des artisans confectionnant des articles avec des matières premières comme la peau et la corne de zébu. En outre, différentes filières seront exposées à la FEPA dans sa 9e édition. On peut citer, entre autres, l’élevage porcin, l’aviculture, l’apiculture, l’élevage des petits ruminants, la pisciculture et la pêche.

40 000 visiteurs. Par ailleurs, le MPE organisera des conférences-débats et des rencontres B to B entre les professionnels de l’élevage dans le cadre de cette manifestation économique. Un coin restaurant ainsi que des ventes-expositions des produits agro-alimentaires tels que le « Koba » et les saucisses de Talatan’i Volonondry auront également eu lieu, sans oublier les aires de jeux pour les enfants. « L’Elevage, base de la relance économique de Madagascar » étant le slogan. L’objectif est de promouvoir le développement des filières de l’élevage. Près de 40 000 visiteurs seront attendus lors de cette 9e édition de la FEPA. Les organisateurs se disent fin prêts pour accueillir cet événement de grande envergure.

Navalona R.

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