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Channel: Economie – Midi Madagasikara
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Commune urbaine de Fianarantsoa : Mise en place d’un centre mondial de production de logiciels de gestion

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Le groupe Manao va recruter environ 200 personnes dont 150 développeurs d’ici à cinq ans. Il priorisera les étudiants sortants de l’ENI et de l’EMIT. 

Un protocole d’accord a été signé dernièrement entre la commune urbaine de Fianarantsoa et le groupe  Manao. L’objectif consiste à mettre en place un centre mondial de production de logiciels de gestion dans cette ville, plus précisément au plus près des deux écoles d’informatiques très performantes de Fianarantsoa, à savoir l’ENI (Ecole Nationale d’Informatique) et l’EMIT (Ecole de Management et d’Innovation Technologique).  Ce projet permet de créer environ 200 emplois d’ici à cinq ans dont 150 développeurs, selon les promoteurs.

Obligations. Cet accord a été signé notamment entre Esther Ratsimbazafy, le nouveau maire de la commune et Pascal Amet, le président du groupe Manao., et ce, grâce à l’intervention du député Guillaume Raveloson.  Les obligations de la commune consistent ainsi à mettre à la disposition de cet opérateur français oeuvrant dans le secteur de TIC (Technologie de l’Information et de la Communication), des locaux lui permettant de s’implanter dans la ville de Fianarantsoa pour une durée de deux ans. Cette collectivité territoriale décentralisée se charge en même temps de faciliter l’accès à l’énergie et à l’internet pour que cette entreprise puisse installer une première équipe de 30 développeurs. En contrepartie, les obligations du groupe Manao visent à mettre gracieusement à la disposition de la commune urbaine de Fianarantsoa des développeurs pour moderniser et numériser les services administratifs de cette collectivité dans le cadre de la mise en place de l’e-gouvernance.

Développeurs sortants des écoles. Il faut savoir que le groupe Manao va créer des emplois locaux dans la région Haute Matsiatra. En effet, les développeurs qui seront embauchés dans le cadre de ce projet, sont constitués majoritairement par des étudiants sortants de l’ENI et de l’EMIT. En outre, de nombreux stages de fin d’études seront également proposés aux étudiants qui se spécialisent notamment dans le domaine de l’informatique au sein de ces deux grandes écoles. Ce qui permettra de créer une filière d’excellence en informatique au niveau local, d’après toujours les explications des promoteurs de ce projet de grande envergure.  Les atouts potentiels de la ville de Fianarantsoa sont ainsi bien valorisés.

Equilibre. Par ailleurs, les deux écoles concernées et le groupe Manao vont en même temps développer des programmes de recherche en informatique pour pouvoir progresser techniquement, sans compter la modernisation de la gestion de la commune urbaine de Fianarantsoa. De son côté, le Gouverneur de la région de Haute Matsiatra, Lova Narivelo Razafindrafito, a donné feu vert à la mise en œuvre de ce projet. Il a considéré qu’il y avait un équilibre entre l’aide technique fournie par la collectivité à la société et les services de développement apportés en contrepartie par le groupe Manao à celle-ci. Notons que le groupe Manao est implanté en France, plus particulièrement à Montpellier et à Madagascar. Il a décidé de mettre en place le centre mondial de production de logiciels de gestion à Fianarantsoa compte tenu de la qualité et de la compétence des jeunes malgaches dans le domaine des TIC.

Navalona R.


Electricité : 30.000 nouveaux branchements prévus avec le projet PRIRTEM 1

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Des accords signés, hier, pour la réalisation de l’engagement N°9 du Plan Emergence de Madagascar « Energie et eau pour tous ».

Lentement mais sûrement, le régime s’achemine vers la réalisation du  défi de doubler la capacité de fourniture énergétique d’ici à 2023. Avec le projet PRIRTEM 1 par exemple, les installations prévues permettront de réaliser 30.000 nouveaux branchements électriques pour les foyers et les entreprises.

« Le gouvernement est constamment à la recherche de solutions pour accélérer le développement du pays ». Le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, l’a réitéré hier dans le discours qu’il a prononcé lors de la signature d’accords de financement entre l’Etat malgache et la Banque africaine de développement dans le cadre du projet de renforcement et d’interconnexion des réseaux de transport d’énergie électrique à Madagascar  (PRIRTEM) phase 1.

Utilisation efficiente

Un projet qui contribuera à améliorer considérablement la fourniture d’énergie électrique  dans plusieurs régions de la Grande île. Financé à hauteur de 38,4 millions de dollars, le projet vise la construction d’une ligne électrique à 220 KV sur une distance de 267 km entre Antananarivo et Toamasina, pour une capacité de 120 Mw.  En somme, cette phase du projet permettra d’interconnecter 3 régions, à savoir Analamanga, Alaotra Mangoro et Atsinanana. Couplé avec celui  déjà existant à Antananarivo-Antsirabe et Mandraka, ce nouveau  réseau interconnecté permettra une utilisation plus efficiente  de l’énergie que fourniront les deux projets hydroélectriques de Volobe et de Sahofika dont les capacités respectives sont de 120 Mw et 180 Mw.  A terme, ces projets permettront à la Jirama, non seulement d’améliorer son offre énergétique, mais également de réduire  les coûts de production. Avec ce que cela suppose comme possibilité de baisse des tarifs dans les années qui viennent. « Ces différents projets permettront à la Jirama de retrouver son équilibre d’exploitation  d’ici à 2020»,  a expliqué, le président du conseil d’administration de la Jirama, Andriamanampisoa Solo.

Tarif abordable

Une bonne alternative, en somme, pour le secteur de l’énergie. En effet, l’extension des réseaux interconnectés de transport d’électricité à Madagascar fait partie des solutions pour parvenir à un marché viable et à une énergie à tarif abordable, grâce notamment aux facilités qu’elle offre pour l’évacuation et la distribution de l’énergie produite par les grandes centrales hydroélectriques. En somme, avec ce genre de projet, le pays chemine vers le mix énergétique  en mettant l’accent sur l’exploitation et la distribution des sources d’énergie renouvelable. « Cela permettra de concrétiser l’engagement du président de la République d’ouvrir à tous l’accès à l’énergie et à l’eau », a rappelé, sur ce point, le ministre de l’Economie et des finances, Richard Randriamandrato qui a représenté la partie malgache lors de la signature de ces accords. Mohamed Abdallah Cherif, le responsable-pays de la BAD, a, pour sa part, fait état de la détermination des partenaires techniques et financiers à appuyer Madagascar dans ses efforts visant à améliorer la fourniture énergétique.

Multi-bailleurs 

D’ailleurs, dans sa globalité, le PRIRTEM est financé pour un montant total de 220 millions de dollars par plusieurs bailleurs de fonds entre autres, l’Union européenne qui fait don de 26 millions d’euros, la Banque européenne d’Investissements qui contribue à travers un prêt de 80 millions d’euros, la Banque d’Import-export de Corée (Koexim) qui verse 15 millions de dollars. Pour sa part, l’Etat malgache apporte l’équivalent de 45 millions de dollars comme fonds propres.  Quant à la BAD, elle fait office de chef de file dans le pilotage du projet. Un projet multi-bailleurs, en somme, et qui, par ailleurs, prévoit l’installation de 4 sous-stations à Antananarivo Nord 2, Ambohibary, Antsampanana et Toamasina. Ces sous-stations  faciliteront la distribution d’électricité dans les grandes villes et les localités rurales traversées par cette ligne d’interconnexion. A terme, le projet devrait contribuer à l’accroissement du taux d’accès à l’électricité jusqu’à 30%, avec notamment plus de 30.000 nouveaux branchements pour les ménages, le secteur privé et les services publics ainsi que la création de plus de 300 emplois directs dont 30% pour  les femmes.

R.Edmond

Coopération Inde-Madagascar : Soutien à la résilience aux catastrophes

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L’Inde soutient Madagascar suite aux dégâts causés par les intempéries du mois dernier.

Des matériels de secours, des produits alimentaires, des biens de consommation essentielle, des vivres, des tentes, des chaussures, des lampes, des désinfectants, etc. autant de dons ont été débarqués par le navire de guerre indien Airavat au port d’Antsiranana le 30 janvier dernier, et réceptionnés par le Premier ministre Christian Ntsay. « L’Inde se tenait aux côtés de Madagascar dans son heure de besoin. Notre action rapide pour détourner INS Airavat pour soutenir les opérations de secours contre les inondations à Madagascar est plus éloquente que nos paroles. Nous sommes souvent le premier pays à apporter son aide chaque fois qu’un voisin fait face à une catastrophe naturelle », a indiqué Abhay Kumar, ambassadeur de l’Inde à Madagascar. Pour sa part, le Premier ministre Christian Ntsay n’a pas manqué de remercier l’Inde pour ce soutien. « Ce moment est le témoin d’excellentes relations historiques entre l’Inde et Madagascar et nous sommes très fiers d’assister à ce témoignage de solidarité, de générosité et de fraternité. Madagascar est confronté à un défi majeur car 7 des 22 régions sont sérieusement touchées. Votre présence ici est très bienvenue » a-t-il noté. Par ailleurs, le président Andry Rajoelina a remercié, sur tweeter, le Premier ministre indien Narendra Modi ainsi que le ministre de la Défense Nationale Indien Rajnath Singh pour avoir soutenu le peuple malgache suite aux fortes inondations. Un message répondu par le Premier ministre indien Narendra Modi. « L’Inde est connectée à Madagascar par l’Océan Indien, l’Inde s’est engagée à soutenir Madagascar dans les bons et les mauvais moments. Nous exprimons notre enthousiasme à travailler Madagascar, afin d’assurer la sécurité et la croissance de tous dans la région de l’Océan Indien », a-t-il publié. Bref, la coopération bilatérale entre les deux pays s’améliore davantage.

Antsa R.

Développement numérique : Lancement de maraina.mg, nouvelle plateforme des appels d’offres

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Présentation de maraina.mg au Le Pavé Antaninarenina, par les représentants de B2D.

Les appels d’offres nationaux des entreprises et organisations du secteur public et privé seront regroupés sur une plateforme numérique, présentée hier par la startup Business To Development (B2D).

Une grande première à Madagascar. Les annonces des entités à la recherche de prestataires de services seront regroupées sur une plateforme consultable en ligne. Il s’agit de maraina.mg qui réunit toutes les entreprises et les organisations qui cherchent à comparer les prix et les qualités proposés sur le marché. « Il s’agit d’un service d’annuaire dynamique des prestataires et des appels d’offres en ligne des grandes entreprises, des projets des bailleurs de fonds et de l’Administration. Cette initiative est lancée dans l’optique de mettre le numérique au service des entreprises », a indiqué Andry Randriamanamihaja, fondateur de la plateforme maraina.mg.

Partenariats. En effet, l’entreprise B2D a noué un partenariat avec l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), pour disposer des avis spécifiques et des dossiers d’appel d’offres des marchés publics, qui seront désormais visibles et accessibles sur la plateforme. Celle-ci assure en parallèle la publication des appels d’offres des projets des bailleurs, ainsi que des commandes des grandes entreprises et des prestataires inscrits, en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Madagascar (CCIFM). « Après les inscriptions sur le site, les entreprises sont alertées par e-mail et par SMS dès la publication d’un appel d’offres en relation avec leurs secteurs d’activité. Ces adhérents peuvent donc consulter directement les appels d’offres via la plateforme », a expliqué le fondateur de B2D.

Avantages. Selon les explications, chaque appel d’offres est visible en ligne gratuitement, jusqu’à la date limite de remise des offres. D’après les promoteurs de la plateforme, cela présente de nombreux avantages au niveau de la visibilité et des coûts. En effet, outre la plateforme en ligne, les appels d’offres publics seront également diffusés sur les réseaux sociaux, sur la page facebook de maraina.mg. Par ailleurs, les représentants de B2D ont indiqué que les prestataires inscrits sur la plateforme ont à leur disposition, une page web de présentation de leurs activités, de leurs spécificités, de leurs produits, de leurs réalisations et également, une galerie photos ainsi qu’une page de contact direct. « La plateforme sera riche en information, car de grands groupes internationaux ont déjà annoncé qu’ils vont se servir de cet annuaire et de ces pages web pour présélectionner des sous-traitants », ont-ils indiqué. A noter que Madagascar a encore un long chemin à parcourir dans le développement numérique. Beaucoup de PME de la Grande-île n’ont pas encore de site web. Ceux qui en possèdent n’ont presque pas de visiteurs pour diverses raisons. Cependant, cette nouvelle plateforme pourrait apporter un changement à la situation, compte tenu de son fonctionnement en réseau et de l’effet d’entraînement que ses promoteurs escomptent.

Antsa R.

BNI Madagascar :  Partenariat avec MasterCard pour la vulgarisation des technologies de paiements

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Alexandre Mey, DG de la BNI Madagascar, et Mark Elliott, président de la division Afrique Australe de MasterCard, ont signé un accord en faveur de l’inclusion financière.

La BNI Madagascar confirme son statut de première banque de Madagascar. Elle prend une longueur d’avance  en matière de technologies de paiements innovants en signant un partenariat avec  MasterCard, le leader mondial en la matière. Un partenariat qui va prochainement permettre à la BNI Madagascar d’émettre des cartes prépayées aux entreprises, notamment à leurs collaborateurs qui voyagent fréquemment pour affaires à Madagascar et à l’extérieur.

Cette nouvelle étape de la collaboration entre les deux institutions a été marquée par une cérémonie de signature d’un mémorandum d’entente, qui s’est tenue au siège de BNI Madagascar à Analakely, entre Alexandre Mey, directeur général de BNI Madagascar, et Mark Elliott, président de la division Afrique Australe de MasterCard. Pour BNI Madagascar, la vulgarisation des outils de paiements innovants avec un leader mondial en la matière est une pierre à l’édifice pour, d’une part, révolutionner davantage les services bancaires et financiers à Madagascar , et d’autre part, pour contribuer davantage à l’inclusion financière du pays. « Il s’agit pour nous d’offrir à nos clients un accès aux produits et services de paiements innovants, tout en combinant le meilleur de la technologie et du digital », selon Alexandre Mey. « L’inclusion financière est un point important de notre mission en tant que première banque malgache », a-t-il ajouté. Avant de conclure : « À travers un réseau très important, BNI dispose aujourd’hui du plus grand nombre d’agences à Madagascar. Nous avons aujourd’hui cette stratégie qui nous permettra demain, grâce à ce protocole d’entente et à la capacité d’innovation de MasterCard, de déployer tout un dispositif, une gamme de cartes qui sera mise à la disposition des particuliers et des entreprises. » 

R.Edmond.

MEF : Conférence budgétaire à Morondava

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Le ministre de  l’Economie et des Finances, Richard Randriamandranto, et le DG du Trésor, Ihaja Ranjalahy, ont rencontré  le personnel de la Trésorerie générale de Morondava.

Autres temps autres mœurs. Le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) fait dorénavant preuve de sérieux et de rigueur dans le processus de préparation de la loi de finances. Ce département-clé de l’économie a organisé hier à Morondava une conférence budgétaire. Il s’agissait d’une réunion générale qui a permis aux hauts dirigeants, cadres et autres personnels du ministère d’échanger et de préparer leurs prévisions budgétaires pour l’exercice à venir. Le ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandranto était sur place pour diriger cette conférence d’une importance capitale pour la préparation de la loi de finances. Le Grand argentier a également profité de l’occasion pour discuter avec les différents services régionaux du ministère, dont la Trésorerie générale de Morondava (photo).  A propos du trésor public, justement, son DG a démenti une fois de plus les rumeurs qui font état d’une externalisation des services. Aucune décision officielle relative à cette externalisation n’a jamais été prise. Nous en reparlerons.

R.Edmond.

Propriété foncière : 32 000 titres à attribuer cette année 2020

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Attribution de titres fonciers à Manajara, district Ambohidratrimo, région Analamanga.

La sécurisation foncière est un des grands défis actuels du gouvernement. Pour cette année, le ministère de l’Aménagement du Territoire et des Travaux publics compte sortir 32 000 titres fonciers. Une première campagne d’attribution de titres a déjà été lancée dans la commune Manajara, district Ambohidratrimo de la région Analamanga, le 5 février dernier. A l’occasion, 500 titres fonciers ont été délivrés aux propriétaires de terrains pour qu’ils puissent jouir de leurs droits en tant que propriétaires légaux. En effet, le titre foncier est la preuve irréfutable qu’un individu est bien le propriétaire légitime et légal d’un terrain. D’après le service des domaines, la campagne actuellement menée s’inscrit également dans le cadre des efforts menés pour réduire les cas de litiges fonciers et d’escroqueries dans ce secteur d’activité. A noter que la sécurisation foncière représente une grande préoccupation pour la population, surtout dans le monde rural, où les grands investissements se multiplient aujourd’hui davantage.

Antsa R.

Centrales thermiques de la Jirama : Réapprovisionnement en carburant de Besalampy ce jour

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Les autorités locales de Besalampy et la Jirama ont convenu de limiter l’approvisionnement en électricité de cette ville, faute de carburant. Cela fait suite au naufrage du navire qui a transporté 9000 litres de gasoil, la nuit du 2 février dernier. A cette date, la Jirama a indiqué que le stock de carburant pouvait encore tenir jusqu’à trois jours. Et pourtant, le premier approvisionnement ne peut se faire que ce 6 février. Lundi dernier, un navire dénommé Alfa a été chargé de 30 barriques de gasoil pour Besalampy, d’après les informations fournies par la Jirama. Cette cargaison arrive à port, ce jour. Selon les explications, la Jirama consomme quotidiennement 130 litres de gasoil, pour fournir l’électricité à la ville de Besalampy. Cependant, avec l’insuffisance des stocks, l’électricité n’est fonctionnelle qu’entre 18h00 et 22h00, suivant la décision de la Jirama et des autorités locales.

Antsa R.


Urbanisme : Un levier de développement selon le PNFOSCM

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Les villes malgaches n’échappent pas au phénomène mondial d’urbanisation rapide, amplifié par la crise économique chronique et l’insécurité en milieu rural. C’est ce que déclare notamment la Plateforme Nationale des Organisations de la Société Civile de Madagascar (PNFOSCM) dans un communiqué. Une manière de soutenir que l’urbanisme est un levier de développement du pays. Tout en dénonçant une « extension rapide et désordonnée des villes malgaches, se traduisant par la prolifération de constructions illicites en l’absence de permis de construire, jusqu’au laxisme et à la corruption dans la délivrance des autorisations ». La PNFOSCM propose ainsi des solutions : « Les priorités doivent être données à l’extension des villes malgaches par l’aménagement des terrains à proximité immédiate des portails de chaque grande ville, pour pouvoir ériger des constructions de logement économique à loyer modéré, avec les équipements de base comme les marchés, les infrastructures sanitaires et d’éducation de base pour accueillir les nouveaux migrants. De telles perspectives nécessitent un plan d’urbanisme avec les conséquences pratiques comme l’expropriation de terrains ciblée en concertation avec les autorités communales concernées, et la participation du public, dont la société civile serait un des piliers majeurs pour la réussite de l’opération. Cette participation de la société civile est prévue par les dispositions de la nouvelle loi sur l’urbanisme, dans le cadre de la consultation du public pour valider le futur plan d‘urbanisme. »

R.Edmond.

Développement : Un taux de croissance économique de 7% dès 2023

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Les nombreuses conventions de financements signées ces derniers temps sont la preuve du retour effectif de la confiance des bailleurs de fonds à l’endroit de Madagascar.

La Grande Île entame sa marche vers l’émergence avec un objectif ambitieux d’atteindre un taux de croissance économique de 7% dès 2023.

Madagascar ne fait plus partie des États considérés comme « fragiles ». C’est en tout cas l’annonce de la Banque mondiale, reprise par le ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato, lors de son intervention durant le lancement de la série de conférences budgétaires régionales qui s’est déroulée vendredi dernier à Morondava. 

Reclassement

En somme, la Grande Île accède à un nouveau statut  qui va la mener sur le chemin de l’émergence. « Ce reclassement par la Banque mondiale est d’une importance  particulière, dans la mesure où il va donner au pays la possibilité d’accéder à des financements plus conséquents afin de réaliser les objectifs fixés dans la Politique Générale de l’Etat », a indiqué le ministre Richard Randriamandrato. Une manière de confirmer les performances institutionnelles  consécutivement aux réformes entreprises durant cette période de moins de deux années de mandat du gouvernement Ntsay. Et ce, conformément aux directives du président de la République Andry Rajoelina. Des réformes qui ont en tout cas permis au pays de retrouver la confiance des bailleurs de fonds. En témoignent les nombreuses conventions de financement signées ces derniers temps par le ministère de l’Economie et des Finances pour la réalisation des projets de développement, destinés à la concrétisation des objectifs du Plan Emergence de Madagascar. 

Financements semi-concessionnels

Sur ce point d’ailleurs, le Grand argentier a déclaré que « les bailleurs de fonds traditionnels, pour ne citer entre autres que la Banque mondiale, l’Union européenne, la Banque africaine de développement, ont déjà démontré leur volonté d’appuyer Madagascar dans la réalisation de ces projets de développement. »  Mais pour accélérer davantage le processus de développement, et suite au reclassement  en termes de performance institutionnelle, Madagascar va dorénavant pouvoir prétendre à d’autres financements semi-concessionnels  pour financer les projets de développement. Le premier responsable du ministère de l’Economie et des Finances a notamment cité le Fonds arabe pour le développement économique, ainsi que d’autres partenaires venant des pays du Moyen-Orient, d’Europe et d’Afrique.  C’est avec ces financements multi-bailleurs que le gouvernement entend booster l’économie. 

Objectif ambitieux

Et de réaliser ainsi son objectif d’atteindre un taux de croissance économique de 7% d’ici à trois ans, soit à partir de 2023. En somme, l’Etat évolue vers ce que le ministre de l’Economie a qualifié de « croissance inclusive et partagée. » On rappelle que cette année, le taux de croissance est de 5,5% et atteindra 6% dès 2021. Le PIB par habitant évoluera en même temps en passant de 533 USD à 565,9 USD ; et même à 674,2 USD en 2023.  Un objectif ambitieux en somme et qui sera réalisé grâce à la priorisation des secteurs vitaux de l’économie comme l’éducation, la santé ou la lutte contre la corruption. Ce, selon les recommandations des bailleurs de fonds qui  renforceront à coup sûr leur appui au développement de Madagascar. Un futur pays émergent de la sous-région de l’océan Indien et d’Afrique.

R.Edmond.

Ivato : Saisie de 1,5 kilo d’or par la douane

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La douane malgache continue d’assurer sa mission de protection des richesses nationales. Elle l’a encore démontré en déjouant vendredi dernier une tentative d’exportation illicite d’or. En effet, les agents de la douane à l’aéroport d’Ivato ont déjoué le plan de trois ressortissants étrangers de transporter illégalement de l’or, d’une quantité totale de 1,5 kilo, à bord du vol MK289 à destination de l’Inde, via l’île Maurice. Deux de ces passagers ont chacun remporté 500 grammes d’or sous forme de colliers et le troisième, quant à lui, 500 grammes d’or sous forme de bracelet. Ils ont dissimulé l’or dans leurs manches et sous leurs vêtements. Les services de la douane procèdent actuellement aux enquêtes d’usage sur ce trafic. Un de plus qui s’ajoute donc aux nombreuses saisies réalisées par la douane malgache qui considère,  dans son plan stratégique 2020-2023,  la lutte contre les trafics une priorité.

R.Edmond

Trésor public : Pas d’externalisation des services, selon le DGT

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« Aucun contrat relatif à l’externalisation des services au niveau du Trésor public n’a été signé jusqu’à présent. » C’est ce qu’a déclaré Ihaja Ranjalahy, directeur général du Trésor (DGT), en marge du lancement des conférences budgétaires régionales, vendredi dernier à Morondava.  Une manière de démentir catégoriquement les fausses informations véhiculées sur les réseaux sociaux. Des rumeurs faisant état, rappelons-le, de confier à une entreprise privée les opérations de l’administration du Trésor. 

En revanche, le DGT a reconnu que le Trésor dispose actuellement d’un projet de digitalisation des procédures au niveau, dans un premier temps, du paiement des salaires des enseignants FRAM, et des bourses des enseignants. Cette digitalisation fait partie des réformes initiées avec l’appui de la Banque mondiale, par le biais de l’Association internationale de développement. D’où l’existence d’un appel à manifestation d’intérêt destiné aux entreprises spécialisées dans le secteur de la monnaie électronique, que certains « facebookers » ont confondu, peut-être de mauvaise foi, délibérément avec un contrat d’externalisation. « Ce projet de digitalisation est encore en phase d’étude », a précisé le DGT. 

R.Edmond.

Préparation de la loi de finances : les régions fortement impliquées

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La préparation de la loi de finances se décentralise. Si auparavant l’essentiel des préparatifs se déroulait dans la capitale, les régions seront dorénavant fortement impliquées dans le processus. D’où l’organisation de conférences budgétaires régionales, dont la première a eu lieu à Morondava pour la région Menabe. « Une telle initiative nous permet de mieux identifier les besoins des collectivités territoriales décentralisées », a expliqué le ministre de l’Economie et des Finances (MEF), Richard Randriamandrato. Organisée en collaboration avec le  ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, la conférence budgétaire régionale vise à exposer aux participants le processus de préparation du budget, ainsi que les grandes orientations qui guideront le budget de l’Etat l’année prochaine, à savoir la Politique Générale de l’Etat et le Cadrage macro-économique. Il s’agit des élus, des responsables administratifs au niveau de chaque région et district, ainsi que des membres des Organisations de la société civile (OSC) et du secteur privé. Par ailleurs, la conférence budgétaire régionale se donne pour objectif l’identification transparente des besoins de la population locale, dont les propositions sont dressées dans un canevas remis au service régional du budget, organisateur de l’évènement. Bref, la conférence permettra de collecter les informations au niveau des régions en vue de la formulation du budget de l’Etat.

Chaque participant est appelé à formuler des suggestions d’améliorations, utiles et nécessaires à la préparation du budget de l’année 2021, qui seront transmises au ministère de l’Economie et des Finances. Ce département ministériel se chargera à son tour de la répartition des besoins locaux collectés pour les ministères respectifs, en vue de leur priorisation. Lancée pour la première fois en 2019, l’organisation des conférences budgétaires régionales est en conformité avec les directives de la Politique Générale de l’Etat (PGE), qui s’engage à l’autonomie et à la responsabilisation de nos Collectivités territoriales décentralisées (CTD).

A la suite de ces conférences budgétaires régionales, le MEF s’attellera, en collaboration avec les acteurs budgétaires, à l’élaboration et à l’analyse des cadres de dépenses à moyen terme, en vue de définir les principales actions et activités à mettre en œuvre par les institutions et ministères.

Recueillis par R.Edmond

“Paositra Malagasy” : Une recette de plus de 14 milliards d’ar. en 2019

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La “Paositra malagasy” a enregistré un bilan encourageant pour l’année 2019. C’est ce qu’on a appris lors du séminaire d’évaluation annuelle de cette société d’Etat, qui s’est tenu la semaine dernière à Ivato.  En effet, « nous avons enregistré une recette de l’ordre de plus de 14 milliards d’ariary grâce à l’ouverture de 25 000 nouveaux comptes d’épargne en complément des 500 000 comptes existants », d’après les explications de Richard Ranarison, le directeur général de “Paositra Malagasy”. En fait, « les opérations de Paositra rapida ont généré un chiffre d’affaires de l’ordre de 2,893 milliards d’ariary en 2019, soit une hausse de 500 millions d’ariary par rapport à l’année précédente.  Notre objectif est de réaliser un chiffre d’affaires de près de 4 milliards d’ar. cette année », d’après toujours ses explications.

En outre, la “Paositra malagasy” a pu recenser  plus de 65% de son patrimoine  qui est inscrit au nom de l’Etat, à part la rénovation des bureaux postaux.  « Le processus d’affectation de ce patrimoine est actuellement en cours », a-t-il enchaîné.  Comme perspectives, cette entreprise d’Etat envisage d’exploiter la plateforme de services financiers en ligne dénommée « Paositra money » cette année, et ce, afin de développer l’e-commerce. « Six entreprises adoptent actuellement cette plateforme qui a été lancée en mai 2019 pour effectuer un paiement de masse, plus précisément le paiement des salaires des employés. Plus de 203 bureaux postaux ont contribué à sa vulgarisation », a fait savoir Richard Ranarison.

Par ailleurs, « l’interconnexion de tous les bureaux postaux doit s’achever ce mois-ci. En fait, notre objectif est de faire de la Paositra malagasy un premier acteur de l’inclusion financière dans le pays. Et parmi les grands projets concoctés pour cette année, nous ambitionnons d’intégrer l’entreprise dans le secteur de la micro-finance. Nous avons déjà racheté l’OTIV Boeny dans la collecte d’épargne suite à un contrat d’acquisition signé en octobre 2019 », a-t-il fait savoir. Le ministre des Postes, des télécommunications et du développement numérique, Ramaherijaona Andriamanohisoa, a, pour sa part, soulevé que la “Paositra malagasy” contribue à l’innovation numérique dans le pays grâce à ses projets de transformation stratégique.

Navalona R.

Fondation Tany Meva : Des projets de reboisement sur 600 ha financés en 2019

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Après avoir mis en terre environ 10 000 jeunes plants, les enfants participants ont reçu chacun un cartable offert par la Fondation Tany Meva

La Fondation Tany Meva est une institution de financement durable de projets à vocation environnementale et à but communautaire par la génération de ressources financières et le financement de projets. 

En 2019, « nous avons financé des projets de reboisement sur une superficie totale de 600ha. Environ 200 bénéficiaires ont mené ces projets. Et plus de la moitié de ces projets financés concerne des activités de reboisement sur une surface de 5 ha au moins ». Claude Fanohiza, le directeur exécutif  de la Fondation Tany Meva, l’a expliqué vendredi dernier dans le cadre du reboisement de cette institution sur son site à Ankarabe–Manerinerina, commune Tsaramasoandro, dans le district d’Ankazobe.  En fait, « l’objectif de la Fondation est d’améliorer les conditions de vie des communautés tout en contribuant à la conservation durable des écosystèmes, à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique. Nous promouvons également les actions favorisant le changement de comportement sans oublier le renforcement de la visibilité des activités financées. Et nous travaillons en étroite collaboration avec l’Etat, pour ce faire », a-t-il ajouté.

10 000 pieds reboisés. Parlant de changement de comportement, « nous priorisons les enfants pour une éducation environnementale. C’est pourquoi, nous avons mobilisé, cette fois-ci, environ 500 enfants pour participer au reboisement de la Fondation sur notre site à Ankarabe-Manerinerina. Ce sont des élèves des écoles primaires publiques d’Analamahitsy et dans les quartiers situés aux environs du site », a-t-il enchaîné. Notons que le site de reboisement de la Fondation Tany Meva s’étale sur une superficie de 240 ha. « En 2018, nous avons planté 500 pieds. Et l’an dernier, 1 500 jeunes plants dont 150 arbres fruitiers ont été mis en terre, et ce, avec un taux de réussite de l’ordre de 98%. Pour cette campagne de 2020, nous avons reboisé 10 000 pieds tout en travaillant toujours en partenariat avec les communautés  et les autorités locales. En contrepartie, ces dernières bénéficient des activités génératrices de revenus telles que la pisciculture, l’agriculture et l’élevages, sans compter la collecte des récoltes issues de cette fruiticulture », a fait savoir Laurette Rasoavahy, la représentante du Conseil d’Administration de la Fondation Tany Meva, lors de cet événement.

Station de recherche. En ce qui concerne le site de reboisement de la Fondation à Ankarabe, dans le district d’Ankazobe, celle-ci dispose d’un plan d’aménagement pour une vision à long terme, soit sur une période de 30 ans. A titre d’illustration, « une station de recherche sera bientôt mise en place en collaboration avec l’Université d’Antananarivo et l’église FJKM. Ce local permettra aux étudiants et chercheurs à Madagascar ou à l’étranger de s’y installer pendant quelques mois en vue d’étudier le développement des plantes ou le suivi de leur croissance, entre autres », a évoqué Claude Fanohiza, le directeur exécutif de la Fondation Tany Meva. Par ailleurs, « nous avons aménagé le site en y installant une aire de repos. L’objectif est d’attirer des touristes aussi bien nationaux qu’internationaux à visiter notre site de reboisement géré par les communautés dans la commune rurale de Tsaramasoandro », a-t-il conclu.

Navalona R.


Importations alimentaires : Renforcement des contrôles basés sur l’évaluation des risques

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Atelier de formation sur le contrôle des produits alimentaires importés, basé sur l’analyse des risques.

La forte dépendance de Madagascar aux produits alimentaires importés implique la nécessité d’un contrôle efficace et efficient, selon la FAO qui organise, cette semaine, un atelier de formation au Colbert Antaninarenina.

Plus de 80% des produits alimentaires sur le marché à Madagascar sont importés. Avec la prolifération des diverses maladies, les contrôles basés sur l’analyse des risques doivent être renforcés, selon l’Organisation des Nations unies pour la nutrition et l’agriculture  (FAO). Celle-ci a organisé un atelier de renforcement de capacité des membres du Comité national du Codex Alimentarius, qui se tient depuis hier au Colbert Antaninarenina, en partenariat avec le ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat (Mica). « Un contrôle efficace des aliments importés est également essentiel pour réguler le commerce de ceux-ci au pays et pour offrir aux consommateurs des aliments sains et nutritifs. C’est dans ce cadre qu’est organisé, du 10 au 13 février 2020, cet atelier de formation pour l’élaboration d’un système de contrôle des aliments importés fondé sur les risques. Cela, grâce à l’appui du Fonds fiduciaire du Codex Alimentarius afin de revoir la structure et les opérations de contrôle des aliments importés à Madagascar en vue de passer à un système de contrôle des importations plus efficace et plus efficient fondé sur les risques », ont indiqué les représentants de la FAO, lors d’un point de presse qui s’est tenu après l’ouverture officielle de l’atelier de formation.

Structures. Pour le ministère, il faut préserver la santé de la population et s’assurer de la loyauté des pratiques commerciales. Le secrétaire général du Mica, Fabrice Raharijaona, a évoqué la nécessité de renforcer l’analyse des risques liés à l’importation ainsi que la promotion de la production locale pour moins dépendre des importations alimentaires. Par ailleurs, un Comité Codex sur les systèmes d’inspection et de certification des importations et des exportations (CCFICS) est déjà en place pour le suivi de la qualité des importations. A noter que l’ensemble des travaux du CCFICS gravite autour de la notion des systèmes de contrôle basés sur le risque. L’un des travaux essentiels de ce comité a été l’élaboration d’un texte (CAC/GL 47-2003) sur le contrôle des importations alimentaires basé sur les risques. « Dans le cadre des discussions menant à l’identification des thèmes de formation dans le cadre de la seconde partie du projet CTF/Madagascar, il a donc été convenu, compte tenu des priorités identifiées et de l’importance de la thématique du contrôle des importations, d’organiser une session sur ce thème, qui s’ancre dans le texte CAC/GL 47-2003 afin d’en améliorer la mise en œuvre par les autorités compétentes à Madagascar. L’atelier fournira des informations de base, une formation et un soutien aux autorités de Madagascar pour concevoir et appliquer des programmes d’inspections des aliments importés. Il s’agit d’inspections basées sur les risques conformément aux principes et aux directives du Manuel de contrôle établi par la FAO en 2015 », a indiqué la FAO.

Risques. Selon les organisateurs, l’atelier organisé au Colbert vise le développement des compétences des ressources humaines, sur les principes et les pratiques de contrôle des aliments importés, basés sur les risques, suivant le Manuel de la FAO. Il doit également aider les acteurs à analyser le profil actuel des importations alimentaires à Madagascar, à élaborer un cadre de catégorisation des risques pour le contrôle des aliments importés, à définir les besoins en ressources pour mettre en œuvre ces actions de gestion et à comprendre la nécessité de développer la communication sur les risques et les conseils de bonnes pratiques d’importation pour les importateurs de produits alimentaires.

Antsa R.

Madagascar – Géorgie : Un protocole d’accord signé

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Développer les relations économiques et commerciales entre Madagascar et la République de Géorgie. Tel est l’objet de la signature d’un protocole d’accord entre les deux pays, par le biais de la Fédération des Chambres de Commerce et d’Industrie de Madagascar et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Géorgie, la semaine dernière. Cet accord fait suite à la visite d’une délégation gouvernementale géorgienne conduite par son vice-ministre des Affaires étrangères, Alexander Khvtisiashvili, dans le pays en février 2019. 

Approche gagnant-gagnant. La signature de ce protocole d’accord permettra ainsi de renforcer les liens entre les industriels et les hommes d’affaires des deux pays, et ce, afin d’explorer de nouvelles opportunités de coopération économique et industrielle, a-t-on évoqué. A cette occasion, le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, Lantosoa Rakotomalala, a soulevé que chacune des parties doit établir un plan d’action et se concentrer sur un secteur ciblé ou un domaine de coopération précis, afin de privilégier les relations gagnant-gagnant. Elle a également souhaité que des investisseurs en provenance de la Géorgie concrétisent leurs projets à Madagascar, à la suite de la signature de ce protocole d’accord.

Pays prospère. A titre d’information, la République de Géorgie est une ancienne République soviétique située dans le Caucase. A cheval entre l’Europe et l’Asie, la Géorgie est devenue un pays prospère réputé pour ses paysages montagneux, son tourisme balnéaire et sa production viticole. Considérée comme « la Suisse » des pays de l’Est, la Géorgie s’ouvre de plus en plus vers l’extérieur en affichant son intérêt pour Madagascar. La République de Géorgie est représentée dans la Grande île depuis novembre 2018 par son Consulat honoraire sis à Alarobia.

Navalona R.

CNAPS : L’IST contre l’ancien DG, une procédure purement technique

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« Il faut faire attention à l’argent des retraités ». C’est ce qu’a notamment déclaré Marc Gérard le représentant du Fonds monétaire international dans un entretien qu’il a eu avec la presse. Une manière pour ce technicien du FMI d’indiquer que la gestion de l’argent des cotisants de la Cnaps est extrêmement délicate. Ce sujet fait d’ailleurs, ces derniers temps, la Une des journaux depuis que Raoul Arizaka Rabekoto a fait l’objet d’une mesure d’interdiction de sortie du territoire. Une affaire politisée selon certains, mais une affaire purement technique selon d’autres. On rappelle, en effet, qu’en octobre 2018, un groupement de retraités du secteur privé dénommé Vondron’ny mpiasa misotro ronono tsy miankina eto Madagasikara (VMMR) avait dénoncé, à travers un communiqué, l’absence de transparence  sur les placements et investissements initiés par l’instance dirigeante de la Cnaps. Même le Conseil d’administration de cette dernière avait déclaré, à cette époque, ne pas être informé d’une participation dans des entreprises étrangères. D’ailleurs, le ministère des Finances et du budget de l’époque n’était également pas au courant de ces prises de participation qu’aurait décidées l’organe exécutif de la Cnaps. En tout cas, l’IST adressée à Raoul Arizaka Rabekoto est liée, selon nos informations, à la détermination des autorités actuelles de tirer au clair cette affaire, et non pas à des raisons politiques. Dans tous les cas, les enquêtes qui vont s’ouvrir permettront à l’opinion publique d’en savoir plus sur cette affaire qui met en jeu l’argent des retraités.

R.Edmond.

Rita Ravelojaona : « Madagascar, une destination touristique de premier choix »

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Rita Ravelojaona, la vice-présidente de la Fhorm, est candidate au poste de PCA de l’ONTM.

L’élection du Président du Conseil d’Administration de l’Office national du tourisme de Madagascar  (ONTM) aura lieu ce jeudi 13 février. Deux candidatures ont été retenues, parmi lesquelles figure celle de Rita Ravelojaona, la vice-présidente de la Fédération des hôteliers et des restaurateurs de Madagascar (Fhorm), selon des sources informées. Elle nous livre sa vision lors d’une interview.

Midi Madagasikara (M.M) : Vous êtes candidate à la présidence du CA de l’ONTM. Quelle vision avez-vous ?

Rita Ravelojaona (R.R) : Effectivement, je tiens à apporter ma contribution à la construction du tourisme malgache. La vision est de faire de Madagascar une destination touristique de premier choix, le tourisme étant un moteur de l’émergence de Madagascar à travers une promotion inspirante, inclusive et durable. Le pays a besoin de résultats. Il s’agit donc de mettre en œuvre la stratégie de croissance de l’Etat par une approche cohérente pour la promotion du produit Madagascar.

M.M : Comment comptez-vous faire cela ?

R.R : Le tourisme touche la vie de plusieurs personnes, familles, communautés et petites entreprises tous les jours. C’est la plus grande industrie au monde. Il faut une alliance forte au sein de notre industrie touristique pour que le tourisme augmente sa contribution à l’économie. Chacun des partenaires doit jouer son rôle. Je prône l’engagement à une planification collaborative, le renforcement de la capacité des leaders des organes de promotion, l’amélioration des répartitions des avantages touristiques pour que l’année touristique compte 365 jours par an. Il faut développer la culture touristique des Malgaches. Positionner Madagascar en destination mondialement reconnue reste le défi de l’ONTM, il faut inspirer et faire rêver.

M.M : Vous êtes la première femme candidate à cette fonction, qui plus est past- présidente de la Fhorm. Peut-on dire que votre élection apporterait une nouvelle dimension de l’ONTM ?

R.R : Ne dit-on pas: « De la femme vient la lumière » ? (Rires). Sérieusement, je pense que cette fonction n’est pas exclusivement masculine, mais surtout je suis de celles qui pensent qu’être une femme ne devrait pas susciter de débat sur tous les plans. Effectivement, toutes les réalisations faites au sein de la Fhorm n’ont pas toujours été médiatisées, ainsi que certains plaidoyers pour les batailles que nous avons menées. Les grandes constructions peuvent se faire discrètement. Le résultat est là, la Fhorm est actuellement un acteur incontournable sur l’échiquier touristique malgache. Avoir été le leader de la plus grande association touristique de Madagascar en assumant un rôle principal pendant huit ans a été pour moi une expérience enrichissante. Nous avons élaboré des projets structurants, et mis en oeuvre un processus opérationnel robuste pour la pérennité de la fédération et du secteur privé du tourisme. Chaque mandat est une nouvelle dimension mais le travail doit être une continuité pour favoriser une synergie de tous les partenaires car, ensemble, nous pouvons accomplir plus. Voilà pourquoi je citerai une sagesse africaine: « Que vos choix reflètent vos espoirs ! »

Propos recueillis par Navalona R.

Risques-pays : Madagascar améliore sa position et passe à la classe C de la Coface

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Le développement des infrastructures de transports figure parmi les facteurs d’amélioration de la compétitivité de Madagascar en tant que destination des investissements directs étrangers.

La position extérieure de Madagascar s’annonce sous de bonnes perspectives. La Grande île n’est plus considérée comme un Etat fragile et sort également de la catégorie des pays à risques très élevés.

L’environnement politique et des affaires à Madagascar s’améliore.  La Compagnie française d’assurances du commerce extérieur  (Coface) le confirme dans la dernière mise à jour de son classement où Madagascar gravit un échelon en passant de  la classe D à la classe C

Reclassement

On rappelle que Madagascar était dans la classe D qui regroupe les pays à risques très élevés depuis 2016. Quatre ans après, la Grande île passe en C, la catégorie des pays à risques moyens. Une meilleure situation, indéniablement, puisque ce reclassement va contribuer au retour de la confiance des bailleurs internationaux et des investisseurs étrangers à l’endroit de Madagascar. Faut-il, en effet, préciser que la Coface  procède régulièrement à  des analyses de risques-pays et des évaluations qui permettent, d’une part,  d’estimer le risque d’impayé des entreprises d’un pays et, d’autre part, d’évaluer la qualité globale de l’environnement des affaires du pays. Grâce à l’expertise risques-pays de la Coface, 160 évaluations de pays sont  réalisées à partir de données macroéconomiques, financières et politiques. Actualisées régulièrement, les analyses de risques donnent une estimation du risque de crédit moyen des entreprises d’un pays. C’est un outil précieux qui indique l’influence potentielle d’un pays sur l’engagement financier d’une entreprise.

Croissance dynamique

Mais l’intérêt de ce classement Coface réside aussi dans le fait qu’il permette  aux observateurs internationaux d’avoir une meilleure appréciation de la situation qui prévaut dans le pays concerné.  Justement pour Madagascar, la situation évolue positivement selon la Coface. Et la stabilité politique qui règne dans le pays ainsi que les nombreux projets d’infrastructures y sont  pour beaucoup. « En 2020, la croissance resterait dynamique grâce à des plans d’investissements publics et privés ambitieux. L’investissement public sera stimulé par le Plan Emergence Madagascar 2019/2023, principalement financé par des bailleurs de fonds internationaux. La hausse de la confiance des entreprises, depuis l’investiture apaisée du nouveau président, permettrait d’attirer les investisseurs privés, notamment dans le cadre de partenariats public-privé (PPP) ». Ces acquis vont permettre à Madagascar de continuer les programmes avec les bailleurs de fonds traditionnels, dont le FMI.

Performances

Sur  ce point d’ailleurs, la Coface rappelle que  le pays est engagé depuis 2016 dans un programme du FMI, condition pour l’octroi d’une Facilité élargie de crédit sur trois ans de 347 millions USD (3 % du PIB). La FEC est actuellement arrivée à son  terme avec le dernier déblocage de sa sixième tranche d’un montant de 43,3 millions USD. Compte tenu des performances réalisées ces derniers temps, les négociations pour l’obtention d’une nouvelle FEC devraient normalement aboutir sur un  nouveau cycle de trois ans.  « Les négociations pour l’obtention d’une nouvelle FEC commenceront peu après (et devraient mener à la signature d’un nouvel accord dans l’année). À ce titre, le gouvernement poursuivrait les efforts de maîtrise des dépenses courantes et d’augmentation des recettes, notamment grâce à un contrôle renforcé de la valeur des importations et à une perception élargie de la TVA sur les projets d’investissement public. La réduction des subventions sur l’essence et sur les transferts financiers vers la Jirama (qui enregistre régulièrement des pertes) devrait également réduire les dépenses ».

Sans heurt

Et comme le programme avec le FMI est la condition  première des interventions des autres bailleurs, l’on peut s’attendre à de nombreux financements d’infrastructures pour le développement. Le ministre de l’Economie et des finances, Richard Randriamandranto, a rappelé sur ce point que Madagascar n’étant plus considéré comme un État fragile, le gouvernement peut dorénavant contracter d’autres financements semi-concessionnels auprès d’autres bailleurs de fonds.  De bonnes perspectives, en somme, pour le  régime Rajoelina, le premier depuis des décennies à avoir été installé sans heurt. « Déjà président de 2009 à 2014 suite à la crise politique de 2009, Andry Rajoelina a remporté l’élection présidentielle de décembre 2018 avec 55,6 % des suffrages exprimés. Après une campagne relativement paisible, son investiture a été la première sans heurt depuis des décennies. Les élections législatives de mai 2019 ont vu la coalition qui le soutient remporter la majorité absolue des sièges ».

R.Edmond.

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