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Orange Madagascar : Plus de 1 000 gagnants pour le jeu Be Connect

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Les gagnants ont reçu leurs lots dans le cadre du jeu Be Connect d’Orange Madagascar, qui s’est déroulé du 16 décembre 2019 au 2 février 2020. Selon les organisateurs, ce sont plus de 160 utilisateurs par semaine qui se sont partagés l’équivalent de 120 Go hebdomadairement. Un participant par semaine a également été tiré au sort pour gagner un Smartphone. Sept utilisateurs de Be Connect ont chacun reçu un smartphone Tecno NX pour les remercier de leur fidélité. Les lots ont été remis par la  Directrice commerciale vente et distribution d’Orange Madagascar, Felana Rajaobelina. Les heureux gagnants ont été tirés au sort parmi des dizaines de milliers d’utilisateurs de Be Connect dans la période du 16 décembre 2019 au 2 février 2020, à raison d’un gagnant tiré au sort par semaine.

Recueillis par Antsa R.


Inclusion financière : Un premier Bureau d’Information sur le Crédit opérationnel

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Toutes les parties prenantes qui ont contribué à l’opérationnalisation du BIC à Madagascar.

Un autre service dit « scoring psychométrique » est en même temps lancé en vue d’améliorer l’inclusion financière à Madagascar.  

La Banque Centrale de Madagascar prévoit une augmentation du taux d’inclusion financière de l’ordre de 45% à l’horizon 2023 contre 29% actuellement. « Une collaboration entre toutes les parties prenantes s’impose avec la mise en place du premier Bureau d’Information sur le Crédit (BIC) à Madagascar pour pouvoir atteindre cet objectif », a expliqué Henri Edmond Rabarijohn, le Gouverneur de la BFM (Banky Foiben’i Madagasikara), lors du lancement officiel de ce BIC hier à l’hôtel Colbert.

Group CRIF sélectionné. Notons que ce Bureau d’Information sur le Crédit a été créé suite à un accord de coopération signé entre la BFM et le groupe de la Banque Mondiale à travers l’IFC (Société Financière Internationale) en avril 2017. Et c’est le Group CRIF qui a été sélectionné à l’issue d’un appel d’offre international pour  assurer son opérationnalisation, et ce en raison de son expérience confirmée dans la fourniture de solutions similaires dans le monde et de services à valeur ajoutée pour les banques et les institutions financières en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique.

Solvabilité. Il faut savoir que ce projet s’étale sur le long terme. « Grâce à la plateforme technologique avancée de CRIF, capable de traiter les données positives et négatives provenant des établissements de crédit et des entités non bancaires, nous aiderons Madagascar à développer le marché local de crédit. Ce qui permettra ainsi aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et aux consommateurs, de bénéficier du processus d’évaluation et d’octroi plus efficace et plus rapide de crédit basé sur le rapport de solvabilité », a souligné Davide Michele Meo, le directeur des Ventes et des Marchés Internationaux du group CRIF.

« Scoring psychométrique ».  Supervisé par la Banque centrale, ce BIC se charge de la collecte de données disponibles sur les antécédents de crédit ou de paiement d’un emprunteur auprès des établissements de crédit, des sources publiques et des grands facturiers aux fins de leur traitement.  Entre-temps, un autre service dit « scoring psychométrique », est également lancé par CRIF Madagascar en vue d’accroître l’inclusion financière de la population rurale. Ces outils permettront d’accéder au crédit en contrôlant le risque, de suivre dans le temps le risque de crédit  des clients, de synthétiser le risque de chaque client et de réduire le risque de surendettement. Il est également possible d’offrir à toute la population notamment en milieu rural, une frange exclue financièrement jusqu’à présent, une évaluation alternative dans le but de lui permettre d’accéder au crédit, et ce moyennant un taux d’intérêt qui sera fixé en fonction de son profil risque.

Réduction des taux d’intérêt. En tout, « le service BIC ainsi que le scoring psychométrique ouvrent les portes au processus de digitalisation du monde financier malgache, en collaborant au soutien de l’inclusion financière du pays. Comme observés dans d’autres pays, ils peuvent également orienter le marché vers une réduction des taux d’intérêt pour les emprunteurs ainsi qu’une réduction des coûts d’émission de prêts pour les Etablissements de Crédits », a conclu Henri Edmond Rabarijohn, le Gouverneur de la Banky Foiben’i Madagasikara.

Navalona R. 

Destination Madagascar : Des professionnels indiens en éductours

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Des rencontres B to B ont eu lieu entre les professionnels malgaches et indiens.

Des professionnels indiens composés de 22 agents représentants des Tours Opérateurs et Agences de Voyages dans ce pays, ont été invités par l’ONTM (Office National du Tourisme de Madagascar) avec l’appui financier du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, pour découvrir la destination Madagascar. Répartis en cinq groupes, ils ont effectué des éductours à Toliara, Antsiranana, Toamasina, Morondava et Taolagnaro du 15 au 21 février 2020. L’objectif consiste à s’informer davantage sur la faune et la flore de Madagascar, les particularités géologiques et l’offre hôtelière dans les régions côtières.

Rencontres B to B. Notons que ces professionnels ont été sélectionnés pour leur volonté de promouvoir la destination Madagascar suite au “roadshow” effectué l’an dernier dans les villes de New Dehli, de Mumbaï, de Bangalore et de Chennai. Avant leur départ pour l’Inde, des rencontres B to B ont eu lieu avec 18 Tours opérateurs réceptifs et cinq hôtels intéressés par ce nouveau marché stratégique.  Ces professionnels malgaches, issus de l’Association des Tours Opérateurs Professionnels (TOP), de l’Association des Agences de Voyages de Madagascar (AAVM) et la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM), ont d’ailleurs assuré avec l’ONTM la réalisation de ces éductours. Ensuite, des rencontres avec les clients de ces agents indiens, la certification online des agents de voyages indiens, le lancement de vidéos promotionnelles sur Madagascar dans les salles de cinéma en Inde et l’accueil d’une seconde vague d’agents de voyages indiens en éductours, seront organisés lors du Salon ITM 2020. Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme, 50 millions d’Indiens devraient voyager à l’international en 2020. L’an dernier, plus de 100.000 touristes indiens ont visité l’île.

Navalona R.

Réforme du Code minier : Les parties prenantes à la recherche d’un compromis

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Le comité de pilotage des travaux de modification du code minier est maintenant mis en place. Il se charge de réaliser les travaux de réflexion et de rédaction du projet de réforme du Code minier. « Ce comité de pilotage est composé de cinq groupes. Le premier groupe constitue l’administration qui sera composée des ministères en charge des Mines et des Ressources Stratégiques, de la Décentralisation, des Finances et du Budget, de l’Environnement et du Secrétariat d’Etat chargé de la Gendarmerie. Le deuxième groupe renferme les opérateurs miniers de Grande mine tandis que le 3e groupe est composé des opérateurs miniers de Petites Mines et d’autres acteurs opérant dans tous les maillons de la chaîne du secteur. Quant au 4e groupe, il représente la société civile et enfin le dernier groupe est constitué des syndicats. Ces parties prenantes vont ainsi se réunir en vue de rechercher un compromis dans le cadre de la réforme de ce Code minier », a évoqué le ministre de tutelle, Fidiniavo Ravokatra, lors de la première réunion de ce comité de pilotage hier à Ampandrianomby.

Bonne gouvernance. Notons que les universités et les Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) seront représentées dans le groupe Administration via le ministère de l’Enseignement Supérieur et le ministère chargé de la Décentralisation. En tout, « il y aura huit représentants par groupe. Et chacun  est libre d’apporter ses suggestions sur ce sujet. On prévoit de soumettre à la session parlementaire du mois de juin 2020 le projet de modifications dudit Code minier », a-t-il ajouté.  Pour la Chambre des Mines de Madagascar, elle a soulevé qu’il faut tout d’abord revoir l’application du Code minier concernant les volets économique, social et environnemental avant de procéder à sa réforme, étant donné que le secteur extractif ne rapporte pas suffisamment jusqu’à présent. Elle constate en fait que le reversement des ristournes au profit des communes affectées par les projets miniers et leur utilisation à bon escient constituent encore des failles. Quant à l’Alliance Voahary Gasy faisant partie de la société civile, elle réclame l’implication des volets bonne gouvernance et transparence et non pas de se contenter uniquement des contributions économiques du secteur extractif.

Navalona R.

Réfection des Routes de Tana : Qualité des infrastructures, fortement exigée par le MATP

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Prévue hier, la réception provisoire des routes de Tana sur les axes RN2 et RN3 est reportée, car des imperfections doivent être corrigées, selon l’équipe du MATP.

Plusieurs réserves majeures ont été imposées par l’équipe du MATP (Ministère de l’Aménagement et des Travaux Publics), lors de la visite pour la réception provisoire des routes d’Antananarivo sur les axes RN2 et RN3. 

Les travaux de réhabilitation des routes sont achevés pour les sorties vers la RN2 et la RN3. La réception provisoire devait se faire hier, mais les résultats n’ont pas été prononcés. En effet, une visite des infrastructures a été organisée, avec la participation des techniciens du MATP, des représentants l’Agence Routière de Madagascar (ARM), de la Mission de contrôle et de Colas, société en charge de la réalisation des travaux. « Nous avons émis des réserves majeures, car il y a des imperfections au niveau de la chaussée, des trottoirs et de certains infrastructures d’assainissement. Un délai a donc été accordé à l’entreprise en charge des travaux, pour rectifier ces anomalies. Elle pourra, par la suite, demander à la Mission de Contrôle, la levée de ces réserves », a indiqué l’équipe représentant l’Etat, lors de la visite des infrastructures réhabilitées. D’après les explications, les points les plus marquants, concernant ces imperfections se situent, pour la RN2 au niveau de Besarety sur la chaussée bétonnée, et du côté d’Ampasampito pour les infrastructures d’assainissement et les trottoirs. En ce qui concerne la RN3, les réserves concernent également la chaussée bétonnée à Sabotsy Namehana, ainsi que du côté d’Ambatomainty et Amboditsiry.

Exigeant. Les documents relatifs au projet indiquent une reconstruction totale des structures de la chaussée. Pour le MATP, la qualité des infrastructures s’impose, comme il s’agit d’un investissement à long terme. A noter que le projet de réfection des routes de Tana a bénéficié d’un financement de la BEI (Banque Européenne d’Investissement) de 40 millions d’euros, soit environ 160 milliards d’ariary. Si l’ensemble du projet concerne des routes d’une longueur totale de 47 km, le lot 01 visité hier comprend des infrastructures routières de 15 km. Les travaux concernent entre autres, le curage de dalot et buse, le rabotage de l’ancienne chaussée, la mise en place de béton bitumineux, la maçonnerie de moellons et la reconstruction des bordures de routes. Dans la réalisation de ces travaux, le MATP se montre très exigeant sur la qualité, car l’objectif, selon ce ministère, est de construire des infrastructures durables et aux normes, dans le cadre de la réalisation des “Velirano” du président Andry Rajoelina.

Antsa R.

PLAE V : 4 millions ha de paysage et de forêts à restaurer 

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Le Programme de Lutte AntiÉrosive est actuellement dans sa 5e phase (PLAE V). « Notre objectif consiste à restaurer 4 millions ha de paysage et de forêts dans le cadre de l’AFR 100 ou Initiative pour la restauration des forêts et des paysages forestiers en Afrique. Le programme intervient dans six communes des trois régions à savoir, DIANA, Boeny et Betsiboka », a déclaré Voninavoko Marie Clémentine, le Coordonnateur national adjoint du PLAE V lors de l’atelier technique de démarrage de ce programme hier, à l’hôtel Panorama.

Sécurisation foncière. Comme résultats attendus, des sols dégradés d’une superficie totale de 1.140 ha seront reboisés avec l’approche Reboisement Villageois Individuel.  En outre, des méthodes agro forestières et des mesures antiérosives sont établies dans les terres dégradantes. Ce sera prévu sur une surface de 2.100 ha. A part cela, le programme PLAE V prévoit d’améliorer des zones de pâturage pour un élevage sédentaire et durable. Ce sera étalé sur une surface de 1.150 ha. « La sécurisation foncière des parcelles mises en valeur n’est pas en reste », a-t-elle conclu.

Navalona R.

FEPA 2020 : La 12e édition aura lieu du 21 au 24 mai 2020 

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Les parties prenantes s’engagent pour une meilleure organisation de la FEPA 2020.

La MPE (Malagasy Professionnels de l’Elevage) en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, organise la 12e édition de la FEPA (Foire de l’Elevage, de la Pêche et de l’Agriculture). 

Cet événement aura lieu du 21 au 24 mai 2020 au Palais des Sports et de la Culture à Mahamasina. « Nous avons choisi ce lieu suite à la demande de tous les acteurs concernés et pour être à proximité des consommateurs. D’autant plus, ce Palais a une capacité à répondre aux normes requises et aux exigences pour la tenue de cette manifestation de grande envergure », a expliqué Rabearivelo Andriamananarivo, le PCA de Malagasy Professionnels de l’Elevage (MPE), lors d’une conférence de presse hier à son siège à Nanisana.

30 000 visiteurs. Dans le cadre de cette FEPA 2020, « nous avons maintenu le thème qui est axé sur « l’agriculture, l’élevage et la pêche : bases de développement durable de Madagascar ». En fait, d’aucuns reconnaissent que ces secteurs sont interdépendants si l’on veut asseoir un réel développement rural. Nous prévoyons ainsi d’ériger près de 300 chapiteaux lors de cette 12e édition de la FEPA tout en envisageant plus de 30.000 visiteurs attendus. Des producteurs, des opérateurs en amont et en aval des filières, des artisans, des organismes et institutions œuvrant dans le domaine du développement et de l’environnement ainsi que des institutions financières, y participeront. Le groupe AR BIOCHEM-ACTIVO et Orange Madagascar se sont engagés à soutenir cet événement en tant que sponsors officiels afin de contribuer à l’atteinte des objectifs de la FEPA et de MPE », a-t-il ajouté. Comme chaque année, il y aura des ventes-expositions des produits agricoles, des produits d’élevage et de la pêche durant les quatre jours de la foire. « La pisciculture, notamment la vente de poissons vivants, est actuellement en vogue. Des éleveurs se sont même convertis dans cette filière porteuse. Nous avons également observé que le taux de consommation d’œufs par personne par an a augmenté depuis ces derniers temps. Néanmoins, il faut savoir que la faiblesse du pouvoir d’achat de la population constitue un frein au développement », a-t-il enchaîné.

25e anniversaire. Le MPE ne ménage pas ses efforts pour sensibiliser le grand public à consommer notamment des produits d’élevage qui sont sources de protéine. « Il y aura d’ailleurs des séances de dégustation outre les ventes promotionnelles durant l’évènement. Des conférences-débats sur des thèmes liés au développement du secteur agricole ainsi que des rencontres et des échanges entre les acteurs et les parties prenantes seront en même temps organisées. Et de nombreuses activités seront entre temps prévues étant donné que la tenue de cette 12e édition de la FEPA entre exclusivement dans le cadre de la célébration du 25e anniversaire de la MPE pour cette année » a conclu le PCA Rabearivelo Andriamananarivo.

Navalona R.

Filière Or blanc : « Au moins 50% de la production laitière est jetée chaque jour » dénonce Haingotiana Razafindrainibe, PCA de MDB 

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L’Or blanc ne trouve plus preneur alors que c’est un des éléments nutritifs indispensables permettant d’augmenter le système immunitaire des Malgaches pour faire face au coronavirus. 

Cette filière porteuse est en danger depuis l’apparition du COVID-19 à Madagascar.  Actuellement, « au moins 50% de la production laitière est jetée chaque jour dans les régions à forte potentialité comme Analamanga, l’Itasy et le Vakinankaratra. Les éleveurs de vaches laitières se plaignent ainsi car la plupart des collecteurs ou transformateurs ne viennent plus prendre leur production. Certains viennent quand même, mais tous les deux jours tout en réduisant les quantités », a dénoncé Haingotiana Razafindrainibe, le président du conseil d’administration du Malagasy Dairy Board (MDB), une plateforme regroupant tous les acteurs opérant dans les chaînes de valeur de la filière Or blanc à Madagascar. 

Soutien de l’Etat. Pour le cas de Mahitsy, entre autres, bon nombre d’éleveurs qui marchent à pied sur un trajet de 20 km sont obligés d’étaler leur lait mis en bouteille en plastique au bord de la route nationale, en le vendant à un prix dérisoire, soit 1 000 ariary le litre et demi de lait. En temps normal, le litre de lait s’achète en moyenne à 1 600 ariary. En effet, « il s’agit d’une question de survie étant donné que nous ne pouvons pas acheter de quoi manger si nous n’arrivons pas à vendre du lait tous les jours », déplorent-ils. Certains éleveurs effectuent du porte-à-porte pour pouvoir écouler leur production. « A part l’autoconsommation, la production laitière invendue est tout de suite jetée, surtout celle qui est issue de la traite des vaches dans l’après-midi. En fait, les éleveurs encadrés par le MDB se professionnalisent. Ils peuvent traire leurs vaches deux fois par jour. C’est pourquoi l’Etat doit leur venir en aide afin qu’ils puissent bénéficier d’appuis techniques et financiers pour se lancer dans la transformation laitière. Ces éleveurs doivent en même temps acheter des provendes pour assurer l’alimentation régulière de leur bétail. Sans le soutien de l’Etat, ils n’auront pas les moyens de relancer cette filière après cette crise sanitaire », a indiqué le PCA de MDB

.En outre, d’autres opérateurs qui assurent la collecte de lait pour ravitailler le marché de la capitale grognent concernant le transport de ce produit. « En dépit de l’annonce faite par les autorités compétentes sur la chaîne nationale, affirmant que tout véhicule transportant des produits alimentaires destinés au marché de la capitale peut circuler librement, les éléments des forces de l’ordre postés aux barrages à l’entrée de la Ville des Mille imposent une autre loi. A chaque barrage sur l’axe de Mahitsy, entre autres, ils disent qu’il faut encore attendre les consignes de leur supérieur. Et ce n’est qu’après plus de deux heures d’attente qu’ils nous laissent partir, alors que le lait est un produit facilement périssable. Nous n’avons également plus assez de temps pour écouler nos stocks car les points de vente doivent être fermés avant midi. Et c’est une grosse perte, puisqu’elle représente 75% de notre production collectée dans la journée », a soulevé un opérateur. 

Une entreprise fermée. Force est pourtant de reconnaître que la demande des consommateurs finaux est en hausse, surtout depuis l’apparition du coronavirus à Madagascar. « Mais nous n’arrivons pas à la satisfaire puisqu’on ne peut vendre que le matin jusqu’à 12 heures, en plus des problèmes de transport. Du coup, nous ne vendons plus que 300 litres au lieu de 700 litres par jour avant les mesures de confinement », témoigne un autre opérateur de la filière lait. Dans la région Vakinankaratra, « des coopératives transformatrices ont carrément réduit leur commande auprès des éleveurs, passant de 1 000 litres à 600 litres par jour. Une entreprise de transformation de lait appartenant à un étranger a été fermée à cause de cette épidémie. Le propriétaire a déjà quitté le pays. Et à Betafo, les éleveurs se plaignent également car plus aucun collecteur ne s’y rend actuellement. C’est dû en partie à la peur du coronavirus. L’Etat doit ainsi prendre des mesures d’accompagnement, sinon les acteurs de cette filière Or blanc risquent de disparaître », a fait savoir le PCA de MDB.  

Navalona R.

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Secteur pétrolier : Une croissance négative de la demande en vue

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Alors que Madagascar se prépare à attribuer ses blocs pétroliers aux investisseurs, les analystes économiques et les opérateurs d’actifs énergétiques entrevoient une baisse de la demande pour cette année 2020.

Madagascar compte sur les investissements directs étrangers pour capitaliser ses ressources pétrolières. Depuis déjà plusieurs années, plusieurs compagnies ne cessent de manifester leur intérêt pour les ressources minérales de la Grande île, et attendent impatiemment les appels d’offres internationaux pour l’attribution des blocs pétroliers. Cependant, en cette période de pandémie du COVID-19, une baisse des prix du pétrole est enregistrée. Les analystes économiques et les opérateurs d’actifs énergétiques évoquent même une croissance négative  de la demande de pétrole à l’échelle mondiale, suite à la situation actuelle, pendant laquelle les industries ferment et que les pays du monde entier se confinent. Des impacts économiques négatifs sont également prévus pour les secteurs de l’électricité, des énergies renouvelables et des mines, selon leurs dires. Cette situation actuelle exige que les entreprises qui contrôlent et gèrent les infrastructures énergétiques critiques maintiennent leur vigilance contre les menaces de sécurités physiques, cybernétiques et technologiques, alors qu’elles font face à ces événements cygne noire. 

Continuité. La résilience des opérations des sociétés pétrolières est essentielle à l’économie, à la sécurité et à la qualité de vie globale de tous les citoyens en Afrique et dans le monde, selon C. Derek Campbell, PDG de la société américaine Energy & Natural Resource Security Inc. « Les indications et les avertissements mettent en lumière le fait que les terroristes, les acteurs étatiques hostiles, les criminels, les pirates informatiques et les vandales prévoient actuellement de profiter de notre état de chaos actuel. Nous continuons à soutenir de nombreuses sociétés énergétiques en Afrique pour atténuer les actions hostiles de ceux qui sont mal intentionnés. En des temps incertains comme ceux-ci, ce sont les efforts des entreprises contre les menaces inattendues qui garantissent que leurs actifs maintiennent la continuité des opérations pendant ces temps difficiles », a-t-il affirmé.

Recommandations. Pour la Chambre Africaine de l’Énergie, les sociétés pétrolières et leurs sous-traitants devraient œuvrer pour garantir la résilience de leurs actifs et assurer la continuité de leurs opérations. D’après leurs explications, cela conduit à évaluer et passer en revue leur infrastructure de cyber sécurité par rapport à des protocoles tels que NIST-800-171, ISO27001 et les cadres de cyber sécurité CIP ; à surveiller les méthodes et plateformes informatiques que leurs employés utilisent pour accéder à leurs réseaux d’entreprise lorsqu’ils travaillent à distance ; via leur personnel local, à impliquer les populations et communautés locales dans un rayon de 8 à 15 km de leurs opérations pour mieux comprendre l’atmosphère autour de leur actif ; à vérifier ponctuellement leurs mesures de sécurité physiques et techniques existantes pour s’assurer qu’elles sont pleinement fonctionnelles ; et à demander une évaluation de la sécurité pendant leur temps d’interruption opérationnelle, afin de comprendre les vulnérabilités actuelles de leur actif et les niveaux de risque supposés.

Antsa R.

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Entreprises franches : « Tous les marchés extérieurs sont fermés », se plaint  Hery Lanto Rakotoarisoa, président du GEFP

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Les entreprises franches membres du Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) sont actuellement en très grande difficulté.  

« Certaines entreprises franches ont procédé à un chômage technique partiel, d’autres sont en cessation d’activité », selon Hery Lanto Rakotoarisoa, président du GEFP.

En effet, « la grande majorité de notre production est destinée à l’exportation, alors que tous les marchés extérieurs sont en ce moment fermés à cause de la propagation du coronavirus. A titre d’illustration, le marché européen, notamment français, est complètement fermé. Toutes les commandes ont ainsi été annulées à cause des mesures de confinement. Tout récemment, l’Afrique du Sud a arrêté d’importer des produits textiles venant de Madagascar. Et dans le cadre du marché de l’AGOA, les Etats-Unis commencent également à fermer leurs frontières pour tous les produits catégorisés non essentiels. Ainsi, même si les entreprises franches continuent à tourner, leur production ne trouve plus de preneur, la faute aux blocus sur le marché international », se plaint Hery Lanto Rakotoarisoa, le président du GEFP. 

Plan de relance économique. Il faut savoir que la majorité de ces entreprises franches exportent en Europe, et en particulier en France. Sur les 106 entreprises franches membres de ce groupement, plus de la moitié opère dans le secteur textile. « Certes, l’Etat a pris des mesures servant à soutenir le secteur privé face à cette crise sanitaire en ajournant les échéances fiscales et sociales, ce qui lui coûtera près de 116 milliards d’ariary. Mais il est aussi grand temps de se pencher sur l’élaboration d’un plan de relance économique de Madagascar. Même le système des Nations Unies et l’Organisation mondiale de sa Santé en particulier reconnaissent que l’après-crise sanitaire sera encore plus dramatique pour les pays en voie de développement si l’on ne soutient pas dès maintenant leur secteur privé pour le redémarrage économique », a-t-il poursuivi.

 150 000 emplois. Notons que les entreprises franches membres du GEFP ont fait tout leur possible pour préserver leurs 150 000 emplois. « Des entreprises franches opérant dans le secteur des centres d’appels collaborent, entre autres, avec l’administration pour répondre aux appels reçus sur les numéros 910, 913 et 914. D’autres industries du textile s’engagent également à confectionner des masques de protection. Nous assurons tout simplement la production, mais la gestion de ces masques de protection revient au ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat », a précisé Hery Lanto Rakotoarisoa.

En cessation d’activité. Il existe cependant des entreprises franches qui ont procédé au chômage technique partiel. « Certaines d’entre elles ont sollicité leurs employés à prendre un congé, voire même un crédit de congé, pour ce mois d’avril. Concernant le transport, comment une entreprise localisée à Ivato, et employant entre 1 000 à 3 000 personnes, pourrait-elle transporter tous ses employés alors que dans un bus de 25 places, on n’autorise que 8 personnes ? C’est irréaliste. Par ailleurs, les dispositions annoncées par l’Agence de transport terrestre sont interprétées autrement par les éléments des forces de l’ordre qui érigent des barrages. C’est difficile de continuer à travailler dans ces conditions. Nous ne disposons pas de statistiques concrètes, mais il y a également des entreprises franches qui sont en cessation d’activité en raison de cette crise sanitaire », a-t-il conclu. 

Navalona R.

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Routes de Tana : Travaux d’entretien en cours dans plusieurs quartiers

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Travaux d’entretien de routes en cours à Ankorondrano.

La circulation est fluide. Très peu de véhicules circulent dans la ville d’Antananarivo comparativement aux flux habituels. En effet, bien qu’une partie considérable de la population préfère sortir – majoritairement à pieds – malgré les mesures de confinement, les travaux d’entretien des routes peuvent être réalisés plus facilement car le trafic de véhicules est moins important. C’est ce qu’a affirmé le ministère de l’Aménagement et des Travaux publics (MATP). « Suivant les instructions émises par le président Andry Rajoelina quant à la réparation des routes dégradées par les pluies, le ministère a réquisitionné les entreprises en charge de l’entretien de ces infrastructures, pour lancer les travaux d’entretien. Les premiers travaux menés dans ce cadre ont débuté à Ankorondrano. Le MATP et la société CRBC sont responsables des travaux pour cet axe », a indiqué le ministère dans un communiqué. D’après les informations, ces travaux d’entretien se poursuivront également dans d’autres quartiers et sur d’autres axes routiers de la capitale. Ces techniciens doivent profiter de la réduction du trafic pour mener ces travaux et boucher tous les nids de poule, avant que la situation ne revienne à la normale.

Antsa R.

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Rabetsitonta Tovonanahary : « L’Etat doit soutenir le secteur privé pour relancer l’économie »

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Cet opérateur économique réclame l’organisation de consultations de tous les acteurs du développement au niveau national, et ce, d’urgence, pour pouvoir élaborer un plan de relance économique. 

« Sur le plan international, il y a un recul de la mondialisation depuis que le président des Etats-Unis, Donald Trump, a favorisé le bilatéralisme au détriment du multilatéralisme. C’est dû également à l’incident du Brexit. En outre, la crise sanitaire impacte considérablement l’économie de nombreux pays touchés par le COVID-19, dont Madagascar. Ce qui a d’autant plus freiné la mondialisation, puisque tout le monde se tourne actuellement vers l’économie nationale en fermant ses frontières. Il est ainsi grand temps que l’Etat  soutienne le secteur privé pour relancer l’économie après cette crise sanitaire mondiale ». Rabetsitonta Tovonanahary, PDG du groupe STOI, l’a expliqué lors d’une conférence de presse aujourd’hui à Ambohidahy. 

 Consultations nationales. En effet, « le secteur privé, également fortement touché par cette épidémie de coronavirus, aura du mal à compenser ses pertes, voire même à s’en sortir. L’Etat est ainsi appelé à prendre ses responsabilités en intervenant dans les secteurs économiques pour que le secteur privé ne souffre pas. Il a déjà apporté son appui à ce dernier mais ce n’est pas suffisant pour relancer l’économie nationale. La stratégie se tourne de ce fait vers une tendance de nationalisation même  si l’on martèle toujours que l’Etat doit se désengager du secteur productif », a-t-il ajouté. Notons que les secteurs secondaire et tertiaire sont les plus affectés par cette crise sanitaire à cause de l’arrêt de toutes les activités économiques et surtout du confinement.  On peut citer, entre autres, le secteur du transport aérien, le secteur du tourisme et de l’hôtellerie, ainsi que les secteurs se tournant vers l’exportation. Mais avant tout cela, cet opérateur économique réclame l’organisation des consultations de tous les acteurs de développement au niveau national, et ce, d’une manière urgente, pour pouvoir élaborer un plan de relance économique. « Il faut promouvoir le savoir-faire des Malgaches pour développer l’économie. La forte implication du secteur privé s’impose étant donné que celui-ci est le moteur de développement du pays », a-t-il enchaîné. 

Interventions de l’Etat. Parmi les formes d’interventions de l’Etat au niveau du secteur privé, Rabetsitonta Tovonanahary a suggéré, entre autres, l’acquisition de la part d’actions au sein des entreprises en difficulté si celles-ci le demande, afin de les redresser. « L’application effective de l’approche 3P (Partenariat Public-Privé) et de la décentralisation est également de mise pour qu’il y ait une solidarité nationale.  A part cela, l’ouverture des frontières de Madagascar aux autres pays qui ne sont pas touchés par le coronavirus s’avère efficace pour l’économie nationale. L’Etat doit en même temps continuer à investir davantage dans les infrastructures comme les routes et surtout dans l’agriculture, qui est un secteur touché par cette crise sanitaire, et ce, en appuyant les producteurs », d’après ses dires. Parlant du secteur tourisme,  il recommande la révision de la tarification pour développer le tourisme national, tout en facilitant la mobilité des Malgaches d’une région à une autre via l’appui au secteur du transport.

Remèdes traditionnels. Par ailleurs, cet opérateur économique a soulevé que si l’on poursuit encore le confinement, la majorité de la population vivant dans le secteur informel ne pourra plus le supporter, car ils vivent au jour le jour. « La décision relève pourtant de l’Etat qui ne ménage pas ses efforts pour éviter la propagation de ce virus. En tant que statisticiens, on observe que les pays dans la zone intertropicale, surtout en Afrique, sont peu touchés par cette épidémie. Est-ce dû au climat ou y a-t-il moins de brassage en matière d’immigration ?  Par contre, Madagascar va entrer dans la saison hivernale à compter de mai prochain. Ce qui favorise l’éruption des maladies virales, surtout la forte grippe. Il faut ainsi prôner les remèdes traditionnels en mobilisant les professionnels en la matière et en prenant toutes les mesures de précautions sanitaires nécessaires », a-t-il conclu.  

Navalona R.

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Groupe de la BAD : Deux millions USD d’aide d’urgence pour soutenir les mesures de l’OMS

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Tous les efforts sont concentrés sur la lutte contre la pandémie de coronavirus. Selon la BAD, ses pays membres régionaux doivent pouvoir prévenir, détecter rapidement, analyser, maîtriser et traiter les cas de Covid-19.

Le Groupe de la BAD contribue activement dans ses pays membres à la lutte contre la pandémie du Covid-19.

Il faut aider les pays africains à maîtriser la pandémie et à en atténuer les effets. C’est ce qu’a déclaré le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD), qui vient d’approuver le décaissement de deux millions USD. Ce fonds est octroyé, sous forme d’aide d’urgence, à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pour le renforcement de sa capacité à aider les pays africains dans la lutte contre la pandémie du Covid-19. Le don, qui répond à un appel international de l’OMS, sera utilisé par cet organisme mondial pour donner les moyens aux pays membres régionaux de prévenir, détecter rapidement, analyser, maîtriser et traiter les cas de Covid-19. Il fait partie de plusieurs interventions de la BAD, destinées à aider les pays membres à lutter contre la pandémie qui, bien que lente à arriver en Afrique, se propage rapidement et impose des contraintes à des systèmes de santé déjà fragiles. Selon les informations, le Bureau de l’OMS pour la région Afrique utilisera ces fonds pour renforcer les capacités de 41 pays africains, dont Madagascar, à prévenir, soumettre à des tests et traiter les cas d’infection. Il renforcera également les systèmes de surveillance, approvisionnera et distribuera des trousses de tests et des réactifs de laboratoire, et apportera son soutien aux mécanismes de coordination aux niveaux national et régional.

Confinement. Madagascar a appliqué un confinement partiel, depuis le 23 mars. Une mesure prévue se terminer le 4 avril, mais qui pourra être prolongée, compte tenu de l’évolution de la situation. Selon le représentant du département du capital humain, de la jeunesse et du développement des compétences auprès de la BAD, le don attribué à l’OMS devrait permettre aux pays membres régionaux de mettre en place des mesures de confinement solides, dans les 48 heures à compter de la confirmation de cas individuels de Covid-19 ; et également de soutenir le Bureau de la région Afrique de l’OMS dans la diffusion d’informations et la sensibilisation des communauté. Ce don est une contribution au Plan de préparation et d’intervention de l’OMS de 50 millions USD, appuyé également par d’autres partenaires, y compris le Système des Nations Unies.

Lourds impacts. On estime que l’Afrique aura besoin de plusieurs milliards de dollars pour amortir l’impact de la maladie, alors que beaucoup de pays s’efforcent désespérément de contenir la maladie par des mesures d’urgence, notamment en imposant un isolationnisme commercial. À travers le monde, des usines ont été fermées et des travailleurs renvoyés chez eux, perturbant les chaînes d’approvisionnement, le commerce et les voyages, et menant beaucoup de pays vers la récession. Le Groupe de la BAD devrait dévoiler un programme d’aide financière qui permettra aux gouvernements et aux entreprises d’adopter des mesures souples destinées à réduire les effets de cette pandémie sur les plans économique et social. Rappelons que jeudi dernier, la BAD a levé un montant exceptionnel de trois milliards USD, par le biais d’un emprunt obligataire social de trois ans. Il s’agit du plus important emprunt social libellé en dollars, sur les marchés de capitaux internationaux. Ce fonds permettra d’atténuer les effets économiques et sociaux de la pandémie.

Antsa R.

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Jean-Claude Ratsimivony : « Le ravintsara est très recherché par des laboratoires pharmaceutiques dans le monde »

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Madagascar regorge de nombreuses plantes médicinales dont la plupart sont endémiques. On peut citer, entre autres, le « ravintsara ». 

Depuis l’apparition du coronavirus à Madagascar, le « ravintsara » et le « kininimpotsy » ont été pris d’assaut par la population. « Cette première plante est même très recherchée par des laboratoires pharmaceutiques dans le monde pour lutter contre cette épidémie. En effet, une étude internationale plus poussée a déjà démontré que le ravintsara a des propriétés antivirales très efficaces et que l’organisme peut le supporter facilement », a déclaré le Dr Jean-Claude Ratsimivony, président directeur général du Groupe JCR, qui plus est, un expert dans le domaine de la médecine alternative et traditionnelle. 

Deux paramètres. Notons que les entreprises qui se lancent dans la fabrication d’huiles essentielles à base de « ravintsara » poussent comme des champignons à Madagascar. « Mais il faut tenir compte de deux paramètres pour avoir la meilleure qualité. C’est ce qui démarque nos laboratoires Vaniala, faisant partie du Groupe JCR, des autres laboratoires nationaux, voire internationaux. Le premier paramètre consiste à déterminer le niveau de la qualité des composants de cette huile essentielle de ravintsara. Il s’agit notamment du taux de cinéole, le principal principe actif contenu dans la plante. Le second paramètre porte sur le terroir où cette plante pousse. En effet, cela détermine également sa qualité, sans oublier la démarche naturelle dans tous les processus de production de l’huile essentielle », a fait savoir Jean-Claude Ratsimivony. En outre, « l’huile essentielle de ravintsara que nous produisons possède une qualité pharmaceutique respectant les normes internationales, avec un taux de cinéole atteignant entre 60 à 70%. Tandis que les huiles essentielles de bon nombre d’entreprises productrices ont un taux de cinéole avoisinant les 45 à 50% », d’après ses dires. Il a d’ailleurs plus de 40 ans d’expériences dans l’exploitation des plantes médicinales.

Remèdes naturels. Et face à la crise sanitaire qui prévaut dans le pays, le Groupe JCR, à travers ses laboratoires Vaniala, propose des remèdes naturels permettant de prévenir le coronavirus. « Ce sont des solutions à base de plantes médicinales, notamment de ravintsara, et combinées avec d’autres plantes médicinales en vue de renforcer le système immunitaire et d’accroître la défense naturelle pour réduire les chances d’attraper le virus », a précisé le Dr Jean-Claude Ratsimivony. A titre d’illustration, « le baume ‘fosa’ a une action protectrice désinfectante de longue durée par rapport au gel hydroalcoolique. A défaut de masque, il suffit de se frotter les mains avec une infime quantité et d’en appliquer une dose infinitésimale sur le nez ou dans les narines. Ce baume naturel antiviral et antibactérien stimule le système immunitaire des muqueuses nasales, assainit et dégage les voies respiratoires. On peut également en faire une inhalation en mettant une noisette du baume dans un bol d’eau très chaud », a-t-il enchaîné. 

Rehausser la médecine traditionnelle. Par ailleurs, le Groupe JCR dispose d’autres produits naturels comme le « Complexe Respir Tsimatidreo », à base de quatre huiles essentielles, très prisé dans le monde ; ou encore la tisane composée de dix plantes naturelles ; et le « Fandrava », sirop pour bain de bouche. Il y a également la « Vahona Solution »  qui est une solution hydroalcoolique désinfectante. « Tous ces packs de solutions naturelles permettent non seulement de renforcer le système immunitaire, mais aussi de réduire l’effet de la transmission du virus aux autres. En tout cas, il vaut mieux prévenir que guérir. Mon ambition est de rehausser la médecine traditionnelle malgache au même rang que les médecines chinoise et indienne sur le plan mondial. Mais pour l’heure, je vise particulièrement mes concitoyens pour combattre ensemble le coronavirus à Madagascar », a-t-il conclu.

Navalona R.

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COVID-19 : Le FMI approuve le décaissement de 165,99 millions USD pour Madagascar 

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Les bailleurs de fonds confirment leur confiance vis-à-vis de Madagascar, à l’instar du Fonds monétaire international (FMI), dont le conseil d’administration a approuvé vendredi un décaissement au titre de la Facilité de crédit rapide, équivalant à 122,2 millions de DTS, soit environ 165,99 millions de dollars au taux de change actuel. Ces fonds sont destinés à aider Madagascar à répondre à ses besoins urgents de balance des paiements résultant du déclenchement de la pandémie de COVID-19. Le FMI félicite également les efforts entrepris par les autorités malgaches. « Pour atténuer le choc de la pandémie, le gouvernement a pris des mesures immédiates et appropriées, y compris des mesures fiscales urgentes pour renforcer la protection sociale et soutenir les plus vulnérables. Notamment par le biais de dons d’aliments de base ; par la suspension de certaines taxes et cotisations sociales pour soutenir le secteur privé ; et par la fourniture de liquidités pour préserver la stabilité du secteur financier. Cependant, la détérioration des perspectives macroéconomiques et de la situation budgétaire ont créé des besoins urgents en termes de financement extérieur et budgétaire. ». L’aide du FMI contribuera de manière substantielle à combler les besoins extérieurs immédiats et à préserver l’espace budgétaire pour les dépenses de santé essentielles liées au COVID-19. Elle devrait également contribuer à catalyser un soutien supplémentaire des donateurs.

Recueillis par R.Edmond

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Dette publique : Faible risque de surendettement pour Madagascar

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Le poids de la dette demeure soutenable et permet à Madagascar d’avoir la possibilité d’obtenir d’autres financements pour le développement.

« Les résultats de la dernière Analyse de la viabilité de la dette (AVD) ont montré un faible risque de surendettement extérieur du pays ». C’est ce qu’annonce notamment le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, dans un communiqué que son ministère a publié concernant le déblocage d’un financement d’urgence de 165,99 millions de dollars pour Madagascar.     

Confiance. Une nouvelle rassurante de la part du Grand argentier, quand on sait  que cette absence de risque de surendettement est synonyme de possibilité d’obtenir d’autres financements.  On sait d’ailleurs que des soutiens financiers supplémentaires d’autres partenaires au développement sont en cours de négociation. Et ce, au-delà de ceux qui avaient déjà été décidés avant le déclenchement de la pandémie de coronavirus. En somme, malgré la parenthèse coronavirus, les relations des bailleurs de fond avec Madagascar se poursuivent. Pour revenir à la Facilité de crédit rapide (FCR) que Madagascar vient d’obtenir, il s’agit d’un fonds destiné à aider le pays à répondre à ses besoins urgents face à la pandémie du nouveau coronavirus COVID-19. Le décaissement de ce fonds, prévu normalement cette semaine, prouve en tout cas la confiance affichée par le Fonds monétaire international (FMI) vis-à-vis de Madagascar.

Efforts. D’ailleurs, lors de la négociation par visioconférence qui a précédé l’approbation de ce financement, l’équipe du FMI n’a pas manqué de  saluer les efforts entrepris par les autorités malgaches dans la gestion du pays à travers la maîtrise des grands agrégats économiques.  Entre autres, il a été cité les réalisations des recettes des deux premiers mois de l’année 2020 des administrations fiscale et douanière, qui sont en ligne avec les prévisions du FMI.Ce dernier a également félicité le gouvernement malgache qui a su prendre des mesures appropriées pour atténuer le choc de la pandémie du coronavirus. On peut notamment citer les mesures fiscales urgentes pour soutenir l’économie et renforcer la protection sociale ; le soutien immédiat aux plus vulnérables, notamment par le biais de dons d’aliments de base ; la suspension de certaines taxes et cotisations sociales pour soutenir le secteur privé ; ainsi que la fourniture de liquidités pour préserver la stabilité du secteur financier.

R.Edmond

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Jirama : Report de paiement possible pour les factures de ce mois d’avril

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La Jirama fait partie des services publics réquisitionnés durant l’état d’urgence sanitaire actuel.

Les besoins de subsistance de la majorité de la population ne sont plus satisfaits, qui plus est, avec les mesures de confinement qui se prolongent. Celles-ci représentent pourtant un mal nécessaire, pour réussir à combattre la pandémie de la COVID-19, selon le président Andry Rajoelina. Pour alléger ces difficultés rencontrées par la population, dans son ensemble, la Jirama a décidé d’accorder une fois de plus des facilités de paiement pour les factures de ce mois d’avril. « Suite au décret pris en Conseil des ministres, concernant le prolongement de l’état d’urgence sanitaire, la Jirama a décidé de maintenir la possibilité de report de paiement des factures des clients pour ce mois d’avril. Toutes les agences Jirama restent ouvertes et le service ‘mobile-money’ est opérationnel, pour les clients qui choisissent de ne pas ajourner le paiement de leurs factures. En tant que service public réquisitionné, la Jirama continue et renforce ses activités. Le Centre relation client, en charge du traitement des appels téléphoniques des clients ; ainsi que les équipes techniques en charge des travaux et des dépannages sur le terrain, sont mobilisés jour et nuit. La Jirama a pris des mesures spécifiques pour assurer la sécurité des employés durant leur travail, notamment ceux qui sont en contact avec les clients », déclare la Jirama dans un communiqué officiel, diffusé ce 6 avril 2020. Pour les usagers de cette société d’Etat, cette facilité est un bon geste de la part des dirigeants de la Jirama. Cependant, ces usagers ont souligné qu’il faut prévoir l’avenir et ne pas cumuler trop de factures à payer après cette crise.

Antsa R.

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Guerre des prix de pétrole : Une réunion des exportateurs le 9 avril en vue d’un accord

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Madagascar dispose encore de blocs pétroliers, en zone marine et en zone terrestre, à attribuer aux investisseurs internationaux.

Madagascar attribuera ses blocs pétroliers aux investisseurs internationaux, après un appel d’offres international. Malheureusement, la situation des économies pétrolières africaines est encore désastreuse, selon la Chambre africaine de l’énergie.

Il faut conclure un accord sur la fin de la guerre actuelle des prix du pétrole. C’est ce que soutient la Chambre africaine de l’énergie, s’adressant à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). En effet, l’Opep et l’Opep+ se réuniront le jeudi 9 avril pour tenter de parvenir à cet accord. Depuis que l’Opep n’a pas réussi à parvenir à un accord sur le maintien des réductions de production en mars dernier, les principaux producteurs de pétrole ont augmenté leur production pour maintenir et augmenter leurs parts de marché. L’augmentation de l’offre est venue s’ajouter à un choc de demande dû à la pandémie de COVID-19, et a fait chuter le prix du pétrole à un creux historique de 20 USD en moyenne, selon les explications de la Chambre africaine de l’énergie. Celle-ci exhorte l’Opep et l’Opep + à travailler ensemble et à trouver un accord pour rétablir la stabilité du marché. « La situation dans les économies pétrolières africaines est désastreuse et le continent a besoin d’un accord pour assurer la continuité et la survie de son industrie », soutient le président de la Chambre, Nj Ayuk Nj Ayuk.

Réticence. À la suite de la chute des prix du pétrole, des projets clés en attente de décision finale d’investissement, tel que Rovuma LNG d’ExxonMobil, ont été retardés. D’autres projets déjà en cours, comme le Grand Tortue Ahmeyim du Sénégal, voient une prolongation de leur calendrier pour permettre des réductions de capex. Plus important encore, plusieurs contrats de forage ont été résiliés ou annulés, ou ne se produiront tout simplement pas. C’est le cas à travers le continent, en particulier pour les opérations de forage très attendues comme en Gambie ou en Angola. En plus de cela, des milliers d’emplois pourraient être perdus dans le secteur énergétique africain si la situation devait perdurer. « La double crise des confinements à l’échelle mondiale et de la guerre des prix du pétrole a eu un effet dévastateur pour l’Afrique et ses pays et entreprises producteurs », a déclaré Nj Ayuk. Selon lui, cette guerre des prix actuelle n’aura pas de vainqueur. Il exhorte les pays exportateurs, en particulier les producteurs africains, à soutenir tous les efforts pour parvenir à un accord et apporter la stabilité indispensable pour voir la fin du tunnel. Certes, cette crise risque de freiner les investissements, alors que Madagascar est encore dans la phase d’exploration pour presque l’ensemble des projets en cours. Sur les 200 blocs pétroliers existant sur la Grande île, seulement 20 font l’objet de recherches. Le reste est encore à attribuer, pourvu que, comme il s’agit de gros investissements, les compagnies qui ont déjà exprimé leurs intérêts ne soient pas découragées par la crise.

Antsa R.

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Etat – Secteur privé : Un plan de mitigation du COVID-19 à élaborer 

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L’Etat va mobiliser des financements extérieurs afin de soutenir le secteur privé pendant et après cette crise sanitaire. 

(Photo : Princy)

Une rencontre entre le secteur privé et l’Etat s’est tenue ce mardi 7 avril 2020, à l’hôtel Ibis à Ankorondrano. Tous les groupements professionnels tels que le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) ; le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) ; le Groupement du patronat malagasy (FIVMPAMA) ; le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) ; et même les acteurs opérant dans l’artisanat, l’élevage, voire dans l’informel, y ont participé. L’Etat, quant à lui, a été représenté par la ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Lantosoa Rakotomalala ; le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato ; et la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales, Gisèle Ranampy. « L’objectif de cette rencontre bipartite vise à élaborer ensemble un plan de mitigation du COVID-19, et ce, en collaboration avec des experts ainsi que des partenaires techniques et financiers. C’est un plan qui vise à atténuer les impacts économiques de cette crise sanitaire à Madagascar », a annoncé la ministre Lantosoa Rakotomalala. A cette occasion, chaque groupement du secteur privé a pu présenter un état des lieux de son secteur d’activité à Madagascar depuis l’apparition du coronavirus à Madagascar. « Toutes nos activités tournent actuellement au ralenti. Et les ventes ont nettement diminué étant donné que le pouvoir d’achat de la population s’est également effondré. Pour les secteurs orientés vers l’exportation, les commandes sont aussi annulées à cause de l’arrêt de toutes les activités économiques dû au confinement dans les pays importateurs. C’est le problème commun du secteur privé », a évoqué Amiraly Hassim, le président du SIM. Face à cette situation, la ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Lantosoa Rakotomalala, a déclaré que deux documents seront établis dans le cadre de ce plan de mitigation du COVID-19. Il s’agit d’un plan de sauvegarde économique pour faire face à cette crise sanitaire, et le plan de relance économique pour l’après-coronavirus. 

Consommation du « Vita Malagasy ». Pour la mise en œuvre du premier plan, « des actions à court terme seront entreprises. Cela consiste notamment à promouvoir la consommation des produits ‘Vita Malagasy’ jusqu’à la fin de cette année 2020 », a-t-elle ajouté. C’est une action saluée par le secteur privé. En effet, « nous avons proposé à l’Etat d’intégrer les produits locaux issus de l’agriculture, de l’élevage et des industries agro-alimentaires dans les paniers garnis qu’il va distribuer à la population impactée économiquement par cette crise sanitaire. Cette dernière n’aura effectivement pas les moyens de s’en procurer. L’Etat a déjà pris l’initiative de mobiliser les entreprises franches à fabriquer des masques de protection ‘Vita Malagasy’ pour les Malgaches. Cela permettra en même temps de maintenir les emplois », a fait savoir Amiraly Hassim.

(Photo : Princy)

Des financements à mobiliser. Quant au plan de relance économique après la crise sanitaire, le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamadrato, a soulevé que l’Etat sera en quête de financement pour soutenir le secteur privé, surtout les Petites et moyennes entreprises (PME) œuvrant dans les secteurs les plus touchés par la crise sanitaire. Il a cité entre autres les secteurs du tourisme et du transport. « Mais nous n’avons pas la puissance des Etats-Unis, de l’Europe, de la Chine et du Japon, pour ce faire. A titre d’illustration, le Japon va allouer 900 millions USD pour soutenir son secteur privé. L’Etat Malagasy n’aura les mêmes moyens. En revanche, nous avons déjà la confiance de la communauté internationale. Le Fonds monétaire international (FMI) vient d’accorder une facilité de crédit rapide d’un montant de 166 millions USD pour contrer l’effet du COVID-19 à Madagascar. Cela permettra, entre autres, d’équilibrer notre balance des paiements. D’autres bailleurs de fonds vont également apporter leur appui. On attend ainsi les propositions du secteur privé afin de mobiliser des financements extérieurs. Le montant du financement nécessaire pour soutenir ce secteur privé sera ainsi connu dès la semaine prochaine », a-t-il déclaré.  

Pas de licenciement des employés. Par ailleurs, la ministre de la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales, Gisèle Ranampy, a réitéré qu’il ne devrait pas y avoir de chômage ou de licenciement des employés dus à cette crise sanitaire qui prévaut dans le pays. « Nous travaillons en étroite collaboration avec le secteur privé dans le cadre de l’élaboration de ce plan de mitigation afin d’identifier des solutions communes, permettant d’atténuer l’impact de cette crise sanitaire. L’Etat a d’ailleurs pris des mesures fiscales et sociales en sa faveur », a-t-elle enchaîné. Le président du SIM, Amiraly Hassim, reconnaît qu’il faut tenir compte du côté humain en cette période de crise sanitaire. « Nous sollicitons ainsi les employés à partir en congé, ou nous leur offrons un crédit de congé pour ce mois-ci en cas de force majeure », a-t-il conclu.   

Navalona R.

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Techno Mobile : Une nouvelle solution trouvée pour les photos nocturnes

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« Taivos » sera un système taillé pour smartphone.

Les innovations se font chaque jour dans l’industrie de la technologie digitale. Cette fois, c’est Techno Mobile qui dévoile son nouveau système pour smartphones permettant de prendre des photos de qualité, même la nuit. Il s’agit du système breveté « Taivos », qui synthétise jusqu’à quinze images avec un temps de réponse de seulement 4,68 secondes, si la plupart des smartphones réalisent cette performance entre 5,5 à 7 secondes. « Les photographies prises avec ‘Taivos’ sont construites à partir d’un ensemble de quinze prises de vue qui sont analysées puis recombinées pixel par pixel, pour donner vie de manière saisissante à chaque élément de vos images, avec un contraste optimal. Quelle que soit l’heure et la luminosité, cette technologie ravira les amateurs de photos, notamment pour leurs prises de vue de nuit lorsque les couleurs ont naturellement tendance à se fondre les unes dans les autres, et à s’assombrir une fois la nuit tombée », ont indiqué les promoteurs de la nouvelle solution.

Innovant. Selon Techno Mobile, la série Tecno Camon 15, dont le lancement est attendu prochainement, sera dotée de la technologie « Taivos ». Il s’agirait d’un microprocesseur dédié, qui fonctionnera avec des algorithmes d’intelligence artificielle (IA) pour effectuer un travail spécifique. Celui de faciliter considérablement la photographie de nuit, ses processus et ses défis, en rendant les images plus claires, et en optimisant la prise de vue de nuit pour apporter une amélioration globale grâce à des algorithmes d’imagerie à haute performance. D’après les tests, « Taivos » permet également, selon Techno Mobile, d’améliorer d’autres effets photo grâce à sa capacité à augmenter la netteté et la luminosité des signaux d’image numérique. « Le microprocesseur de ‘Taivos’ est le chaînon qui manquait pour combiner un appareil photo de pointe et de puissants algorithmes afin de les faire travailler ensemble pour fournir des résultats impressionnants. Le système est conçu pour fonctionner à un niveau qui offre des performances d’imagerie de nouvelle génération. Disposer d’un appareil photo capable de filtrer le bruit visuel indésirable de vos images, même dans un local sombre, vous offre un avantage considérable en termes de performances. Quelle que soit la partie du spectre lumineux dans laquelle se trouvent les sujets que vous voulez photographier, ‘Taivos’ est conçu pour réagir rapidement à votre environnement afin d’isoler et d’optimiser les éléments de la scène à capturer, grâce à sa capacité à prendre en charge des algorithmes d’amélioration des images basés sur l’IA », ont souligné les représentants de Techno Mobile.

Antsa R.

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